dimanche 15 juillet 2012

Honorable Jean-Bertrand Aristide, (Dòk Titid pour les intimes)


Ce 15 juillet 2012, vous fêtez pour une deuxième année consécutive, votre anniversaire de naissance en Haïti sur la terre de nos ancêtres. Quoique nous aurions préféré que vous soyez avec nous dans les rues, les campagnes  pour célébrer ensemble ce jour glorieux si cher à notre cœur, nous ne le fêterons pas moins pourtant.

Monsieur le Président, vous êtes absent de corps dans nos activités, mais votre esprit hardi qui nous a toujours accompagnés tout au long de nos jours noirs sera plus que jamais présent au milieu de nous ce 15 juillet à travers les rues des dix départements du pays et celui d’outre-mer pour vous célébrer comme vous nous l’avez toujours conseillé: dans la Paix et l’Unité.

Nous ne manquerons de remercier le Tout-Puissant de vous avoir créé et surtout de nous avoir accordé le privilège de vous connaitre comme compatriote et leader. Nous rendons Grâce au Miséricordieux, de vous donner la force, la santé et la témérité pour que vous continuez à vous acquitter quotidiennement de vos devoirs de père, d’époux et de leader et ce en dépit des douloureux problèmes du pays émanant de la catastrophe du 12 Janvier 2010.

Monsieur le Président, en cette heureuse circonstance de votre fête, il nous plaît de vous témoigner notre profonde gratitude et notre éternelle admiration pour votre altruisme, votre courage et votre persévérance face à l’adversité et votre générosité inconditionnelle vis-à-vis de vos concitoyens, surtout les moins nantis.

Par la même occasion, nous formons le vœu ardent que le Grand Architecte de L’univers, au nom de  Ghoda Radoust et d’Eloha Hayah  continue à vous accompagner dans nos démarches,
pour que vous puissiez mener à bon port les souhaits socio-éducatifs ambitieux que vous chérissez pour le peuple haïtien qui vous honore tant ;  pour faire d’Haïti, un pays respecté comme précurseur et mère de la lutte contre l’oppression à travers le monde.

Monsieur le Président, au nom du peuple haïtien que vous chérissez tant, au nom de tous les membres, partisans et sympathisants de Fanmi Lavalas, au nom de toutes les coordinations Nationales et d’Outre-mer, CFLHO vous souhaite un Joyeux Anniversaire!


Hilquiyyahu ! Hilquiyyahu ! Hilquiyyahu !



"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas"




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mercredi 29 février 2012

PWOMÈS SE DÈT, TITID AP TRAVAY

  • Son Excellence le Président Jean Bertrand Aristide a, tout au long de son exile en Afrique du sud en maintes reprises exprimé ses souhaits d’investir ses connaissances, son avoir et son temps dans le système éducatif haïtien pour le bien être de la majorité.

Comme promis, le 26 Septembre 2011, la faculté de médecine de l'UNIFA (l'Université de la Fondation du Docteur Aristide) a officiellement rouvert ses portes pour donner naissance à une nouvelle classe de futurs médecins haïtiens.

Docteur Jean-Bertrand Aristide reconnait l’éducation pour ce qu’elle est : l’un des piliers de la lutte contre la pauvreté. Est-ce pourquoi, sept ans après la fermeture forcée de l’Université de la Fondation Aristide pour la Démocratie en février 2004 qui fut occupée manu-militari par la Minustha dans un pays où le nombre d’institutions universitaires diminue de plus en plus, et approximativement six mois après son retour au bercail, le président a vite décrit les axes stratégiques qu’il entend privilégier en faisant un inventaire détaillé des obstacles à supprimer pour assurer la reprise immédiate de l'enseignement médical à l'UNIFA.

Rappelons que l’Université de la Fondation du Docteur Aristide (UNIFA) a été fondée en 2001 en réponse à la nécessité désespérée pour plus de médecins et professionnels du domaine de la santé en Haïti. Une partie fondamentale de sa mission était de commencer à briser une longue tradition d'exclusion de la majorité pauvre d'Haïti de l'accès à l'enseignement supérieur.

Même avant le tremblement de terre, il y avait très peu de places dans les écoles de médecine en Haïti que ce soit dans le domaine privé ou public. L’admission à l'école de médecine ou de n’importe quelle faculté en Haïti est un processus complexe réservé aux privilégiés. Il est presqu’impossible pour même les étudiants les plus qualifiés de la classe terminale de s’y assurer une place sans avoir recours à des connexions politiques, sociales ou des brides.

Suite au séisme dévastateur du 12 janvier 2010 qui a détruit ou gravement endommagé 80% des établissements d'enseignement supérieur, la plupart de ces institutions ont encore du mal à reprendre leur plein fonctionnement. Tout cela fait de l’existence de l'UNIFA une priorité.

Conscient de l’urgence du temps et résolu à contribuer de façon significative à la croissance économique de son pays, l’ancien chef d’état haïtien ne cesse d’être inventif. Aussi a-t-il l’an dernier, inauguré une Ligue jeunesse au local de la Fondation du Dr Aristide situé à Tabarre sous la bannière: Action jeunesse, de l'intégration et de la coopération.

Le but de la Ligue est de créer un espace de débat consacré à des échanges intellectuels, culturels, et une formation pratique pour les jeunes qui veulent aider à la reconstruction de leur pays. Plus de 1500 personnes ont assisté au lancement officiel, avec 132 représentants en provenance de chacun des dix départements d'Haïti.

Il est intéressant de souligner que depuis sa création, la ligue a connu une croissance vertigineuse. S’y tiennent des séminaires de formation hebdomadaires et des événements pour marquer les journées d'importance nationale. Un groupe de 1632 participent régulièrement à des séances de travail pour réfléchir sur les différents domaines d'activités futures, y compris, psychologie, santé, économie, communication, éducation, sports, culture, justice et droits de l'homme. Depuis sa naissance, la ligue a plus que doublée de taille, principalement par le biais du bouche à oreille. 1700 autres jeunes ont déjà rejoint le premier groupe, La composition actuelle est plus de 8.500. Beaucoup de ces jeunes participent à des classes organisées à la base dans les domaines suivants: cours de musique, école de conduite, des séminaires de prévention du choléra, premiers soins, et des cours d'informatique.

Aujourd'hui l’UNIFA continue à lutter contre l'exclusion sociale par le recrutement d'étudiants issus de familles défavorisées ; ceux qui ont toujours été incapables d'accéder à l'enseignement supérieur, et ceci au niveau des dix départements d'Haïti. Il est aussi important de préciser que l’UNIFA s’engage à assurer une représentation égale des sexes au sein de l’Université et de la Ligue.

Les familles haïtiennes, en dépit de leur condition de vie précaire, n’hésitent pas à sacrifier leurs maigres ressources pour assurer l’éducation de leurs enfants, dans l'espoir que ceci leur permettrait d'échapper à la pauvreté. Il est donc impératif pour l’UNIFA de s'assurer que leur investissement ne soit pas vain. Sans le soutien financier du secteur public, l'UNIFA ne peut plus offrir une éducation médicale gratuite. Cependant les frais de scolarité à l'UNIFA est juste un tiers de ce que l'école privée médicale charge en Haïti.

L’accès à l’éducation et la qualité de l’éducation vont de pair. Conscient de cela, l’automne dernier, l’université a mis à la disposition des étudiants, 3 mois de programme intensif de langue espagnole. Comme c'était le cas avant 2004, le programme d'études médicales de l’UNIFA est basé sur le programme utilisé à Cuba, qui a formé des milliers de médecins de l'Amérique latine.

Lorsque dans une société, une réussite aussi petite soit-elle se matérialise, le système national dans son ensemble est davantage motivé à changer pour le mieux. Notre hypothèse est que pour améliorer la situation socio-économique de notre pays nous devons tout d’abord redéfinir nos approches habituelles, et partir de préférence de la pratique afin de définir une meilleure politique de croissance. Notre stratégie est donc d’encourager chaque haïtien à identifier leurs ressources aussi peu soient elles afin de contribuer efficacement au progrès de développement socioéconomique d’Haïti à une plus grande échelle.

La contribution de chaque individu, sur toutes ses formes est primordiale pour aider à focaliser l’attention du public local et mondial et ainsi générer un courant d’opinions favorables à ce projet combien indispensable à la survie de notre peuple.

Il est du devoir de tout citoyen d’investir efficacement dans l’amélioration de la qualité de l’éducation de son pays. Il est fort probable que la majorité d’entre nous n’arriveront jamais à mettre sur pied une organisation, une école, une entreprise nous permettant de contribuer largement au progrès de notre pays. Mais cela ne doit constituer en aucun cas une embuche. Si nous collaborons avec ceux qui ont les moyens, la détermination et l’audace de commencer nous aiderons à prouver que des progrès palpables peuvent être accomplis lorsque tous les citoyens d’un pays collaborent avec les éducateurs, les ONG et leur gouvernement afin d’améliorer leur système éducatif. Un homme ou une femme n’y arrivera jamais seul. Une contribution nationale et internationale seule peut garantir le succès des programmes, projets et actions pouvant contribuer à la réalisation des objectifs de développement fixés par l'UNIFA.

Nous profitons de cette opportunité pour saluer la générosité et l’amour indéfectible du Dr. Aristide pour les marginalisées d’Haïti.

Un leader demeure un, quelque soient les circonstances, les positions ou les titres qu’il détient. Docteur Aristide est l’image parfait du leader progressiste que ni vents, ni marrées n’arrivent à freiner. En lui, on retrouve facilement l’image d’un La Rochefoucauld qui nous dit :

"On ne doit pas juger du mérite d'un homme par ses grandes qualités, mais par l'usage qu'il sait en faire".

La lutte continue pour l’amélioration des études avancées en Haïti et L’université de la Fondation du Dr. Aristide sera dans un temps pas trop lointain une institution de marques tant au niveau national qu’international. L’administration de l’université a mis sur pied une orientation stratégique fiable afin d'assurer l’allocation de moyens suffisants incluant une gestion efficace et transparente des fonds alloués. C’est une administration formée d’individus qualifiés et fiables qui font preuve d’un dynamisme sans précédent afin d’attirer l’attention des secteurs privés et publics, des bailleurs de fonds nationaux et internationaux sur la nécessité de contribuer à cette œuvre colossale qui constitue un pilier important dans le programme : « Éducation pour tous » promu par le gouvernement haïtien


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samedi 31 décembre 2011

Bonne Année 2012 A son Excellence président Jean Bertrand Aristide et famille,

J’ai le réel plaisir de vous présenter des vœux de bonheur, de prospérité et de longévité en mon nom et celui du Comité Fanmi Lavalas des haïtiens d’Outre-mer. Que votre vie et celle de votre famille ruisselle désormais de joie, de paix, d’espérance, de santé.
De notre côté, nous vous assurons à nouveau de notre soutien inconditionnel dans la réalisation de votre grand projet de société. Que cette nouvelle année vous apporte une santé solide pour que vous puissiez mener à bon port les souhaits socio-éducatifs ambitieux que vous chérissez pour le peuple haïtien qui vous honore tant.

Que le Seigneur dans sa bonté continue à vous combler de sagesse, afin que l’année 2012 voie épanouir vos efforts constants de lutte pour une cohésion sociale de la société haïtienne.

Bonne et heureuse année 2012 Monsieur le président !!!

Jacob François, MBA


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mardi 5 juillet 2011

Que l'âme de la défunte repose en paix!

À Lilavoix, le 27 juin 2011, est décédée madame Nervilia Bonneau dans sa résidence privée, à l’âge de 89 ans.

Les funérailles de la très regrettée seront chantées le jeudi 7 juillet à l'église Adventiste "Eden" de bon repos.

Madame Bonneau laisse dans le deuil sa fille Anne Marie Bonneau et ses filles, Nadine Dormevil, Line Bonneau; son frère Antoine Bonneau; Marie Ninon Bonneau et ses fils Lude Régine Bonneau, Fedly Bonneau ; Ertha Bonneau et ses fils : Hugues Bonneau, Erline Saintil ,Farah Bonneau, Shelove Bonneau, Ericson Pierre, Randy Pierre ; ses petites filles et petits fils: Wendly Bonneau, Diana Bonneau, Arly Bonneau, Nancy Bonneau,Ymide Bonneau, Jasmide Bonneau ; ses nièces: Marie Ange Ducheine et Mme L’oiseaux ainsi que les autres membres de sa famille: Juliette Bonneau Germana, Lemoine Bonneau, Youseline Augustin Bell...

Dans ces difficiles circonstances, le Comité Fanmi Lavalas des Haïtiens d’Outre-mer présente ses condoléances aux membres de la famille Bonneau, à leurs amis et à tous ceux éprouvés par ce deuil.

Que l'âme de la défunte repose en paix!


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mercredi 18 mai 2011

LE COMITÉ FANMI LAVALAS DES HAÏTIENS D’OUTRE MER, CÉLÈBRE LA FÊTE DU DRAPEAU EN ARGENTINE

Quand, en 1803, nos ancêtres nous ont déclarés libres et indépendants, ils ont adopté le drapeau de la liberté bleu et rouge cousu par Catherine Flon avec l'inscription: L'Union fait la Force! Pour les héros de la guerre de l'indépendance haïtienne, " l'Union fait la Force " traduisait l'unification des noirs et des mulâtres contre les colons pour l'obtention de la liberté, de l'indépendance, pour une Haïti socialement juste, économiquement libre et politiquement indépendante".


Ces vaillants esclaves noirs fatigués du joug trop pénible de l'esclavage, ont vite compris que si " Diviser pour Régner " réussissait si bien aux maîtres, il était impératif pour eux esclaves révoltés de s'unir, noirs et mulâtres, riches ou pauvres, pour gagner la bataille de l'indépendance.

" L'Unité" leur a permis de gagner la lutte contre l'esclavage pour ainsi faire d’Haïti la première république noire du monde.

La Révolution Haïtienne de 1790 a été axée sur les principes fondamentaux des droits de l'homme: équité et justice

Toussaint Louverture, ancien esclave et chef de file de la révolte des esclaves, un homme qui de part ses prouesses militaires a pu obtenir la paix en 1794 à Saint-Domingue, après des années de guerre contre les envahisseurs extérieurs constitue pour nous tous un exemple de bravoure.

Après avoir établi l’armée indigène sur l’ile, Toussaint Louverture chassa non seulement les espagnols, mais aussi les envahisseurs britanniques qui menaçaient la colonie. Il a rétabli la stabilité et la prospérité par des mesures audacieuses qui consistait à inviter les planteurs à revenir et d'insister que les hommes libérés travaillent dans les plantations afin d’augmenter les recettes de l’état. Il a également renouvelé les liens commerciaux avec la Grande-Bretagne et les États-Unis. Dans les années incertaines de la révolution, les États-Unis ont joué des deux côtés, avec les opérateurs économiques fournissant à la fois les Français et les rebelles.

Lorsque Napoléon Bonaparte envoya une expédition de 20.000 hommes sous le commandement de son beau-frère, le général Charles Leclerc, pour reprendre l'île, la mission de Leclerc était d'évincer Toussaint Louverture et de rétablir l'esclavage. Les français ont obtenu quelques victoires, mais dans quelques mois, Plus de 50.000 soldats français sont morts dont 18 généraux, dans une tentative de reprendre la colonie,

Leclerc, dans un essai de négociation ont invité Toussaint Louverture à converser, l'ont enlevé et l'a envoyé en France, où il fut emprisonné au Fort de Joux.

Il mourut en 1803 de l'exposition de la tuberculose, de la malnutrition et la pneumonie.

Le chef de file Jean-Jacques Dessalines, un allié de longue date du générale Toussaint Louverture, brillant stratège et vaillant soldat défit les troupes françaises conduites par Donatien-Marie-Joseph de Vimeur, vicomte de Rochambeau, à la bataille de Vertières.

À la fin de la double bataille pour l'émancipation et l'indépendance, les anciens esclaves ont proclamé l'indépendance de Saint-Domingue, le 1er Janvier 1804, déclarant que la nouvelle nation sera nommée «Ayiti

Haïti est le seul pays né d'une révolte d'esclaves. L'histoire a démontré que la persévérance d'Haïti et le succès de sa résistance contre les forces coloniales aient beaucoup influencé l'avenir de la guerre civile américaine.

Les historiens ont estimé que la rébellion des esclaves ait entraîné la mort de 100 000 Noirs et 24.000 des 40.000 colons blancs.

Dessalines a été proclamé "empereur à vie» par ses troupes et suite à la compétition continue pour le pouvoir, il a été assassiné le 17 Octobre 1806.

Le pays était alors divisé entre un royaume dans le nord dirigé par Henri I, et une république dans le sud dirigé par Alexandre Pétion, un homme de couleur. Henri I est surtout connu pour la construction de la Citadelle La ferrière, la plus grande forteresse de l'hémisphère occidental, pour défendre l'île contre les Français. Malgré l'opposition de la population mulâtre, Henri Christophe réussi à unir le Nord Haïti pour une période de temps dans un système semi-féodal corvée, instituant une éducation rigide et code économiques visant à l'amélioration durable pour tous les Haïtiens

En 1815, Simon Bolívar, le leader politique sud-américain qui a joué un rôle dans la lutte de l'Amérique latine pour l'indépendance de l'Espagne, ont reçu une aide militaire et financière en provenance d'Haïti. Bolívar avait fui en Haïti après une tentative faite sur sa vie en Jamaïque, où il avait en vain sollicité l'appui dans sa lutte pour l'indépendance de l’'Amérique du Sud. Par la suite, ce fut le président haïtien Alexandre Pétion qui avait donne à Bolivar des soldats, des armes et l'aide financière, qui ont été essentielles pour lui permettre de libérer la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade (maintenant Colombie, Équateur, Panama et Venezuela)

En ce jour du 18 Mai 2011, nous Haïtiens sommes réunis sur la place du drapeau Argentin à Rosario en Argentine pour faire luire le soleil de l’indépendance haïtienne dans le cœur des argentins qui font partie du contingent de la Minustha en Haïti.

La lutte de l’argentine n’a pas été trop différente de celle d’Haïti qui est le combat pour l’émergence d’un pays plus juste et plus équitable. Tout comme Haïti, l’argentine a connu l’esclavage, l’occupation, brutalité militaire, démocratie …etc. Nous nous comprenons parce que nous avons connu les mêmes martyrs. Est-ce pour cela nous sommes confiants que le peuple argentin nous soutiendra jusqu’au bout pour que justice et dédommagement soient faits aux familles affectées par le cholera en Haïti.

" L’Union fait la Force ", le slogan qui nous a value notre indépendance constitue encore aujourd'hui notre fer de lance. Tout comme nos ancêtres, nous croyons fermement dans ce slogan et à l'occasion de la fête du drapeau haïtien, ce 18 mai 2011, nous demandons à nos frères argentins de demeurer unis avec nous dans la lutte pour le respect des droits de la personne. Nous Haïtiens continuons à nous unir dans la bataille pour la liberté socio-économique, la reconquête de notre territoire national, la justice et le respect des droits du peuple haïtien partout dans le monde.

Le peuple Haïtien dans sa quête de vivre dans la dignité continue à mettre en exergue ces valeurs essentielles:

1. Mettre fin à l'impuissance de l’état
2. Vaincre le chômage
3. Promouvoir le travail comme outil de développement
4. Augmenter le pouvoir d'achat des habitants d’Haïti
5. Rebâtir l’économie locale: agriculture, technologie, pharmaceutique, aquaculture etc.
6. Répondre à l'urgence du développement durable
7. Permettre à tous les Haïtiens d'être propriétaires de leur logement
8. Transmettre les repères de l'autorité, du respect et du mérite
9. Une école qui garantit la réussite de tous les élèves à travers le pays.
10. Une campagne nationale pour récupérer les biens dérobés par la France.
11. Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation
12. Élargir l’assiette fiscale de l’état pour un service social plus adéquat
13. Protéger les ressources nationales en les négociants pour le développement de notre pays et pour les bienfaits de la grande majorité.
14) réhabiliter et élargir les sources énergétiques
15) relever les défis de la communication et du transport

Nous Haïtiens demandons aux alliés internationaux de forcer le gouvernement français, à prouver qu'il est un allié pour son ancienne colonie après le tremblement de terre dévastatrice du 12 Janvier 2010 qui malgré ses déboires reste et demeure un exemple de bravoure et d'endurance. En remboursant la rançon soutirée d’Haïti comme l’a fait l’année dernière L’Italie pour la Libye.

Le budget annuel d'Haïti s'élève à environ 2 Milliards de dollars. Si nous capitalisons le montant de la rançon de l'indépendance, nous aboutirions à une somme de $21.685.136.000.00 capitalisée pour l'année fiscale 2003.

Le plus grand cadeau que la France ferait à la nation Haïtienne à l'occasion de la fête du drapeau serait de lui rembourser la totalité de cette rançon injustifiée versée à son gouvernement; ce qui permettrait au gouvernement haïtien de redorer son blason et cesser de tendre la main au reste du monde pour pouvoir boucler son budget annuel. Cela assurerait certainement une stabilité économique au pays; condition indispensable pour un développement durable et la reconstruction de la société haïtienne.

A l'occasion de la fête du drapeau haïtien, rallumons la torche qui embrasait les guerriers de l'indépendance et remettons en valeur leur slogan " l'Union Fait La Force ".

Nous demandons à tous les haïtiens de s'unir pour réclamer de la France la remise de la rançon de l'indépendance. Nous avons plus que jamais besoin du support des 9 millions de nos frères haïtiens et de nos amis étrangers pour démontrer à la France que nous sommes unis dans un même combat et que l'heure a sonné pour la reconstruction du pays et cette demande est plus que jamais importante pour que la France restitue à Haïti cette rançon injustement payée.

Hugues Bonneau
Université nationale de Rosario (UNR)
Coordonateur de la Coordination Fanmi Lavalas, Rosario Argentine


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