vendredi 21 janvier 2011

LA SEULE SOLUTION A L'IMBROGLIO CREE PAR LE GOUVERNEMENT DE M. PREVAL, LE 28 NOVEMBRE 2010 DERNIER EST L'ANNULATION DES ELECTIONS

L’ANALYSE DE L’OEA STATISTIQUEMENT INSIGNIFIANTE POUR FAIRE UNE RECOMMANDATION

L’OEA ET SES TENTATIVES DESESPEREES DE RENDRE CREDIBLES LES ELECTIONS BIDONS DU 28 NOVEMBRE 2010

Commençons par dire clairement et sans équivoque que toutes initiatives dont le principal objectif est la suppression de la voix populaire, sont susceptibles d'être contrées par des réactions violentes des masses, et par conséquent vouées à l'échec.

Deux questions se posent sur une relation supposée entre deux variables:
1) Quelle est la probabilité que la relation existe;
2) Si c'est le cas, quelle est la force de la relation?

Il existe deux types d'outils qui sont utilisés pour répondre à ces questions: la première est adressée par des tests de signification statistique, et la seconde par des mesures d'association.

Les tests de signification statistique sont utilisés pour répondre à la question: quelle est la probabilité que ce que nous pensons être une relation entre deux variables ne soit que le fruit du hasard?

L'élément de crédibilité au sein du Conseil électoral provisoire est nécessaire pour avoir des ensembles de données crédibles pour mener à bien pareille analyse et faire une recommandation viable. Malheureusement, le CEP a été décrié par la majorité des candidats et la population en général.

Les éléments qui donneraient lieu à des élections crédibles ont été totalement absents du processus électoral du 28 Novembre 2010, c’est-à-dire :

Les lignes directrices générales du code de conduite que les administrateurs électoraux (CEP) devraient respecter sont les suivantes:

• Les administrateurs électoraux doivent faire preuve de respect pour la loi.
• Les administrateurs électoraux doivent être non partisans et neutres.
• Les administrateurs électoraux doivent être transparents.
• Les administrateurs électoraux doivent être exacts, professionnels et compétents.
• Les autres agents au sein du système doivent être vus pour être aussi neutre, tandis que le système judiciaire dans son arbitrage des pétitions électorales doivent être impartiaux. (alors que dans le cas du CEP actuel, les candidats n’ont même pas de droit de recours au système judiciaire, étant donné qu’ils ont en face un CEP qui est à la fois juge et partie)
• Les administrateurs électoraux doivent avoir pour seul objectif de servir les électeurs.

En réalité, le Conseil électoral provisoire en Haïti est à l'opposé des conditions ci-dessus indiqué. Ils ont effectivement manipulé le système en opérant des changements de dernière minute :

35.000 nouveaux employés du CEP ont été injectés dans l'appareil.
20% des personnes habilitées à voter n’ont été en possession de leurs cartes électorales
Le registre électoral a été totalement incomplet avec la majorité des gens en possession de leur carte d'électeur incapable de voter.
Interférence Massive du gouvernement ; au début de la journée les pick-up de la police dès le matin effectuaient le service de transport public transportant les gens dans les bureaux de vote et les payant pour voter en faveur de Jude Célestin
Les listes électorales générale et partielle des élections devrait être prêt 60 jours et 30 jours respectivement avant les élections, alors qu’au matin des élections, les listes étaient encore incomplètes.
12 des 19 candidats à la présidentielle ont appelé à l'annulation des élections du 28 Novembre 2010 et la liste continue à s’élargir.
L'exclusion de Fanmi Lavalas....

OEA n'a aucun respect pour les officiels haïtiens ni pour le peuple haïtien dans son ensemble. Son soi-disant rapport a été divulgué à la presse avant même d'être acheminé au président Préval. Dans tous les pays sérieux, cette erreur aurait des conséquences désastreuses pour les membres de l'OEA.

En tant qu'observateurs, l'OEA, la CARICOM, et CNO ont violé bien des règles.
Les principes directeurs ou code de conduite auquel les observateurs électoraux doivent se conformer sont les suivants:
• Les observateurs électoraux doivent être non partisans et neutres.
• Les observateurs électoraux doivent reconnaître et respecter la souveraineté du pays hôte.
• Les observateurs électoraux doivent être précis dans l'examen de l'élection, compte tenu de toutes les circonstances pertinentes.
• Les observateurs électoraux doivent être exacts, professionnels et clairs.
• Les observateurs électoraux doivent être transparents.

L'OEA a accepté de participer au processus de vérification d'une élection entachée de violations et de manquement à la déontologie. Ceci nous montre comment des organisations de droits de l'homme- qui visent à résoudre les conflits dans les pays sous-développées agissent avec un mépris flagrant pour la volonté des masses au profit d’un statu quo qui a échoué.

Il n'y avait pas de système crédible en place avant le 28 Novembre 2010 pouvant garantir l'exactitude des Procès verbaux. Toute tentative visant à valider des documents pour lesquels il n'existe aucun moyen de garantir l’exactitude ne peut et ne doit pas être validés. En termes simples « garbage in, garbage out » ce qui veut dire : scrutin frauduleux-vote frauduleux= résultat frauduleux.

Peu importe le nombre d'experts de l'OEA sur place en Haïti, cette organisation ne peut nullement justifier des observations ou analyses particulières lui donnant le droit de formuler une recommandation quelconque quant à savoir qui devrait être le premier, deuxième ou troisième pour les élections haïtiennes. L’analyse n'étant pas statistiquement significative cela les empêche d'être en mesure de tirer une conclusion ou faire une recommandation.

Pour illustrer ce point: Comment l’OEA peut-il vérifier ou valider un processus où aucun des principes qui doivent être pris en considération afin de mener et d’organiser des élections justes n’ont été respectés?

La règle de base déjà établie et à laquelle l'OEA, l'ONU et la communauté internationale s’adhérent est celle du suffrage universel et égal.

Le suffrage universel et égal est une norme internationale claire que les élections du 28 Novembre 2010 ont violé sous l'œil vigilant de l'ONU-le promoteur du concept, suivi par l'OEA, la CARICOM, et la communauté internationale. Le suffrage universel et égal fait appel à la garantie du droit de chaque citoyen. Le droit d'être élu en tant que membre de la législature ou d'un autre organisme provincial ou local, ainsi que le droit d'être élu président, peut exiger un âge au-delà de l'âge de la majorité, mais doit être garanti à tous les citoyens de cet âge, sans discrimination. Le cas de l'exclusion de Fanmi Lavalas, ainsi que de nombreux autres partis politiques admissibles sont des raisons suffisantes pour appuyer la demande tendant à l'annulation des élections du 28 Novembre 2010.

La Déclaration universelle de 1948 des droits de l'homme en son article 21 stipule:
1. Toute personne à le droit de prendre part au gouvernement de son pays, directement ou par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s'exprimer par des élections périodiques et honnêtes qui doivent avoir lieu au suffrage universel et égal et au scrutin secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Selon la déclaration d'Harare, adoptée par le Commonwealth en 1991, ses membres ont également en commun un engagement à certains principes fondamentaux ...

Nous croyons à la liberté de l'individu en vertu de la loi, l'égalité des droits pour tous citoyens sans distinction de sexe, de race, de couleur, de croyance ou d'opinion politique, et dans le droit inaliénable personne à participer par le biais d'élections libres et démocratiques du processus politiques dans l'élaboration de la société dans laquelle il vit;

En aucun cas, les élections du 28 Novembre 2010 pourraient être acceptables quand des violations tangibles sont mises en évidence ; et maintenant l'OEA en complicité avec le gouvernement Préval / Bellerive veulent sauver et recommander un » run-off » pour une élection qui n'a jamais été produite.

Le « Center for Economic and Policy Research » à Washington est d'accord avec la position des 12 candidats demandant l'annulation des élections depuis le 28 Novembre, 2010 et leur demande de respecter la volonté du peuple d'Haïti. Le Centre est allé plus loin en déclarant:

« Ce rapport ne peut pas sauver une élection qui était illégitime, quand on sait que près des trois quarts de l'électorat n'ont pas participé au vote, et que le décompte des voix de la minorité qui a voté est entaché d'irrégularités »a déclaré Mark Weisbrot, co-directeur du centre.

Le centre a déclaré avoir analysé 11 181 feuilles de pointage à partir du vote du 28 Novembre et y a trouvé de graves lacunes. Il a déclaré que le rapport de l'OEA ne peut pas aider à déterminer l'issue du premier tour de l'élection d'Haïti.

Le Conseil électoral provisoire a publié les résultats préliminaires le 7 Décembre 2010, qui ont donné à Mirlande Manigat une victoire avec 31,4% des voix. Jude Célestin fut placé deuxième avec 22,3% et Michel Martelly terminé en troisième avec 21,8%.

L'examen de l'OEA a simplement inversé le pourcentage entre Jude Célestin et Michel Martelly mais reste identique à ce que le conseil électoral provisoire avait déjà publié. Selon l’organisation, Martelly avait remporté 22,2% des voix contre Célestin à 21,9%, passant ainsi Martelly en deuxième place pour un second tour avec Manigat.

L'OEA estime que 12 % des feuilles de pointage n'ont pas été transmis au Conseil électoral provisoire (CEP) ou qu’elles ont été mises de côté ; le nombre de bulletins de vote perdus est bien plus élevé que celui annoncé publiquement par l'OEA ou le CEP.

Mais le Centre a trouvé ce commentaire de l’OEA problématique, car il a rejeté des votes d'une région qui a été favorable à Célestin et omis d’examiner tous les 11.181 feuilles de pointage.

Weisbrot dit que la marge de différence de 0,3% entre Martelly et Célestin dans le dépouillement de l'OEA était trop mince pour statistiquement faire la distinction entre les deux.

"Cela semble être une décision politique, et non professionnel, a-t-il conclu.

Malgré l '"ampleur des problèmes" et "des irrégularités", l'élection ne doit pas être invalidée, a dit Granderson. Vous avez tort M. Granderson, Haïti veut d’une démocratie où le concept d'un homme / femme, un vote est respecté et se battra jusqu'au bout pour atteindre cet objectif.

Un second tour, initialement prévu pour le 16 Janvier 2011, a été reportée. L’ex dictateur Jean Claude Duvalier est retourné en Haïti, tandis que Jean-Bertrand Aristide est encore en exil ? Quelle dichotomie !

"Un deuxième tour de scrutin entre Michel Martelly et Mirlande Manigat ne reflète pas la volonté du peuple.

La seule décision légitime est d'annuler les élections, appliquer le mandat de l'article 149 de la Constitution du 7 Février, 2011 par la nomination d'un gouvernement provisoire en Haïti pour une année au plus. Son seul objectif doit être d'organiser des élections crédibles en Haïti pour la présidentielle, la Chambre des députés et le Sénat pour qu’Haïti redevienne une république constitutionnelle le 7 Février 2012.

"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas" CFLHO P.O.BOX 2252 Fort Pierce, Florida 34954 info@fanmilavalas.net http://www.fanmilavalas.net/ 312-735-6297

mercredi 19 janvier 2011

LES DÉMARCHES POUR LE RETOUR DU PRÉSIDENT ARISTIDE EN HAITI SONT EN COURS

Dr Jean-Bertrand Aristide
Ex. Président D’Haïti
19 Janvier 2011

Je tiens à remercier le gouvernement et le peuple Sud africain pour l'hospitalité historique, profondément enracinée dans Ubuntu, dont ils ont fait preuve envers ma famille et moi.

Depuis mon arrivée forcée dans le Continent Mère il y a six ans et demi, le peuple d'Haïti n'ont jamais cessé de réclamer mon retour en Haïti. Malgré les énormes défis auxquels ils font face dans la foulée du tremblement de terre mortel du 12 Janvier 2010 leur détermination à faire de mon retour une réalité n’a fait qu’augmenter. 
  
En ce qui me concerne, je suis prêt. Une fois de plus je tiens à exprimer ma volonté de partir aujourd'hui, demain, à tout moment. Le but est très clair: contribuer comme un simple citoyen, à servir mes sœurs et frères haïtiens dans le domaine de l'éducation. 

Mon retour est aussi indispensable pour des raisons médicales: Il m’est fortement recommandé de ne pas passer un autre hiver  en Afrique du Sud, étant donné qu’en 6 ans, j'aie subi six interventions chirurgicales de la vue. Les chirurgiens sont excellents et très bien qualifiés, mais selon eux, la douleur insupportable expérimentée l'hiver doit être évitée afin de réduire tout risque de complications et de cécité.
            
Donc, à tous ceux qui me demandent de retourner au bercail, je renouvelle ma volonté de partir aujourd'hui, demain, à tout moment. Espérons que les gouvernements d’Haïti  et d'Afrique du Sud entreront bientôt en pourparler afin de répondre à ma demande dans les tout prochains jours. 
            
Unis avec le peuple haïtien, une fois de plus ma famille et moi réitérons notre sincère gratitude au gouvernement et au peuple Sud africain.

 
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mardi 18 janvier 2011

THE ONLY WAY TO SOLVE THE IMBROGLIO CREATED BY THE PREVAL ADMINISTRATION ON NOVEMBER 28, 2010 IS TO ANNUL THE ELECTIONS

OAS ANALYSIS IS STATISTICALLY INSIGNIFICANT TO MAKE A RECOMMENDATION

OAS WITH ITS ATTEMPT TO MAKE CREDIBLE PRESIDENT’S PREVAL FALSE ELECTION OF NOVEMBER 28, 2010

Let us start by saying clearly and unequivocally that any initiatives who’s main goal is the suppression of the popular voice, is subject to be countered by violent reactions by the masses, and is in fact doomed to failure.

Two questions arise about any hypothesized relationship between two variables:

1) What is the probability that the relationship exists;
2) If it does, how strong is the relationship?

There are two types of tools that are used to address these questions: the first is addressed by tests for statistical significance; and the second is addressed by Measures of Association.

Tests for statistical significance are used to address the question: what is the probability that what we think is a relationship between two variables is really just a chance occurrence?

The element of credibility in the Provisional Electoral Council was necessary in order to have credible sets of data to conduct such analysis and make a recommendation. Unfortunately, the CEP was decried by the majority of the candidates and the people in general.

The elements necessary in order to have a credible election were totally absent from the process carried out on November 28, 2010, i.e.

The general guidelines for the code of conduct which election administrators (CEP) must conform to are:
• Election administration must demonstrate respect for the law.
• Election administration must be non-partisan and neutral.
• Election administration must be transparent.
• Election administration must be accurate, professional and competent.
•The other agents within the system must be seen to be also neutral, while the judicial system in its arbitration of electoral petitions should be impartial. (In this case, the Candidates do not even have any recourse in the judicial system. The CEP is judge and party)
• Election administration’s sole objective is to serve the voters.

In reality, the Provisional Electoral Council in Haiti is the opposite of the above stated conditions. They effectively manipulated the system by making last minute changes. 35,000 new CEP employees were injected into the apparatus.

20% of the people qualified to vote were not in possession of their electoral cards
The electoral register was totally incomplete— leaving the majority of the people with their electoral cards to vote unable to do so
Massive government interference: early in the morning police pickups served as public transportation to take voters to polling places, and pay them to vote on behalf of Jude Celestin
The general electoral roll and electoral partial list should be ready between 60 days and 30 days respectively before the election, even on the day of the election, the list was totally in disarray.
12 of the 19 Presidential candidates have called for the annulment of the elections of November 28, 2010 and the call is growing
The exclusion of Fanmi Lavalas

OAS has no respect for any Haitian officials or the Haitian people as a whole. The so-called report was leaked to the press prior to reaching President Préval. In any serious country, this mistake would be met with dire consequences for the members of the OAS.

As an observer, OAS, CARICOM, CNO etc. violated the rules as well.

The guiding principles or code of conduct for election observers must conform to are as follows:

• Election observation must be non-partisan and neutral.
• Election observation must recognize and respect the sovereignty of the host country.
• Election observation must be comprehensive in reviewing the election, considering all relevant circumstances.
• Election observation must be accurate, professional and comprehensive.
• Election observation must be transparent.

OAS agreed to participate in the verification process of a so-called election marred in impropriety and violations. This is indicative of the way that the human rights organizations—which aim to resolve conflict in the underdeveloped world—is doing nothing more than acting with blatant disregard for the will of the masses and in support of the failed status-quo.

There was no credible system prior and leading to November 28, 2010 in place to guarantee the accuracy of the (Procès Verbaux). Any attempt to validate documents in which there is no way to guarantee accurateness cannot and should not be validated. In simple terms—garbage in, garbage out—fraudulent ballot, fraudulent vote yields a fraudulent result.

No matter how many experts OAS had on the ground in Haiti, this organization cannot justify any particular findings or analysis to make a recommendation as to who should be first, second or third. The analysis is statistically insignificant and precludes them from being able to draw a conclusion or make a recommendation.

To illustrate the point: How can OAS verify or validate a process in which none of the premises that should be respected in order to conduct and hold a fair election were respected?

The basic rule established which OAS, UN and the International Community adhere to as a rule is: The Universal and equal suffrage.

The Universal and Equal Suffrage is a clear international standard which the elections of November 28, 2010 violated under the watchful eye of the UN—the promoter of the concept, followed by OAS, CARICOM, and the International Community. The Universal and Equal Suffrage calls for the guarantee that each adult citizen has. The right to be elected as a member of the legislature or other provincial or local body, as well as the right to be elected president, may require an age beyond the age of majority, but must be guaranteed to all citizens of that age without discrimination. The case of the exclusion of Fanmi Lavalas as well as many other qualified political parties are good enough reasons to support the request for the annulment the elections of November 28, 2010.

The 1948 Universal Declaration of Human Rights Article 21 states:
1. Everyone has the right to take part in the government of his country, directly or through freely chosen representatives.
2. The will of the people shall be the basis of the authority of government; this will shall be expressed in periodic and genuine elections which shall be held by universal and equal suffrage and shall be held by secret ballot or by equivalent free voting procedures.
The 1991 Commonwealth Harare Declaration
Its members also share a commitment to certain fundamental principles...
• We believe in the liberty of the individual under the law, in equal rights for all
citizens regardless of gender, race, color, creed or political belief, and in the
individual's inalienable right to participate by means of free and democratic
political processes in framing the society in which he or she lives;

Under no circumstance could the elections of November 28, 2010 be considered an election when patent violations are demonstrated and the OAS is in complicity with the Préval/Bellerive government want to salvage and recommend a run-off for an election that was never occurred.

The Center for Economic and Policy Research in Washington concur with the position of the 12 candidates calling for an annulment of the elections since November 28, 2010 and their demand expresses the will of the people of Haiti. The Center went further by stating:

"This report can't salvage an election that was illegitimate, where nearly three-quarters of the electorate didn't vote, and where the vote count of the minority that did vote was severely compromised," said Mark Weisbrot, co-director of the center.

The center said it analyzed 11,181 tally sheets from the November 28 vote and found the election seriously flawed. It said the OAS report cannot help determine the outcome of the first round of Haiti’s election.

Haiti's Provisional Electoral Council released preliminary results on December 7, 2010 that gave Mirlande Manigat a win with 31.4% of the vote. Jude Celestin, second with 22.3% Michel Martelly was third with 21.8%.

The OAS review just reversed the percentage between Jude Celestin and Michel Martelly identically to what the provisional electoral council had previously released, Martelly had won 22.2% of the vote to Celestin's 21.9%, moving Martelly in the second spot for a possible runoff election with Manigat.

The Center for Economic and Policy Research said the OAS found 12% of the tally sheets were either not received by the electoral council or were quarantined -- a much larger number of lost votes than either OAS monitors or the council had previously acknowledged.

But the Center found the OAS review problematic because it tossed votes from a region that was favorable to Celestin and did not examine all of the 11,181 tally sheets.

Weisbrot said the margin of difference between Martelly and Celestin in the OAS's recount -- 0.3%-- was too small to statistically distinguish between the two.

"This appears to be a political, and not a professional, decision," he said.

Despite the "magnitude of problems" and "the irregularities," the election need not be invalidated, Granderson said. So wrong Mr. Granderson, Haiti wants a democracy where the concept of one man/woman, one vote is respected and will fight to the end to achieve that objective.

A runoff, originally scheduled for January 16, has now been postponed. Dictator Jean Claude Duvalier is returned to Haiti while Jean-Bertrand Aristide is still in exile—what a dichotomy ?

"A second round of voting between Michel Martelly and Mirlande Manigat will not reflect the will of the people.

The only legitimate decision is to annul the elections, apply the mandate of article 149 of the constitution as of February 7, 2011 by appointing a provisional government in Haiti for one year. The sole objective should be to organize credible elections in Haiti for the President, the house and the senate and return Haiti to constitutional rule on February 7, 2012.


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mercredi 12 janvier 2011

BILAN DESASTREUX DU GOUVERNEMENT PREVAL/BELLERIVE

UN AN APRÈS, OU EN EST-ON ET COMMENT SORTIR DE CE MARASME?

Le séisme du 12 Janvier 2010 d’une magnitude de 7,0 à 7,3 sur l’échelle Richter a frappé Haïti à exactement 4 heures 53 minutes pm. Son épicentre situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince la capitale d’Haïti a causé des dégâts considérables. Plus d’une douzaine de secousses secondaires de magnitude mesurant entre 4,5, et 5,9 sur l’échelle Richter ont été enregistrées le même jour dans les heures qui ont suivi la première secousse.

Le tremblement de terre du 12 Janvier à causé des centaines de milliers de victimes: morts, blessés, rescapés, traumatismes mentaux et des pertes matérielles dépassant 2 fois la valeur du PIB haïtien. De nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national, le palais de justice, la cathédrale de Port-au-Prince, les ministères, de nombreuses écoles, églises...

En fait, plus d’un quart de millions d’Haïtiens ont péri sous la violence mortelle de ce cataclysme. Parmi les morts, bon nombre n'ont même pas de sépulture connue sans parler de ceux qui sont restés jusqu’à ce jour enfouis sous les débris.

Ce 12 janvier 2011 qui marque le premier anniversaire de cette épouvantable catastrophe, nous tenons à saluer la mémoire de tous ceux qui ont disparu. Il est de notre devoir de garder vivant ce passé aussi douloureux soit-il pour qu’il nous aide à éclairer notre présent qui tient entre ses mains l’essentiel de notre avenir. Que ces pertes inestimables et inoubliables servent de bouclier à ceux qui prétendent diriger Haïti ainsi que tous ceux qui persévèrent dans la lutte pour un avenir meilleur aux cotés de notre peuple agonisant.

En date du 9 février 2010 le gouvernement moribond Préval/Bellerive a confirmé un bilan de plus de 250 000 morts, 300 000 blessés et 1,5 million de sans-abris, sans mentionner ceux qui sont restés ensevelis sous les décombres, ni parler de leur impact potentiel sur la santé et la vie des survivants. Ah ! Si seulement les morts pouvaient parler, ils exprimeraient à coup sur leur courroux pour avoir été si vite abandonnés à leur sort. Beaucoup nous conteraient le cauchemar de leur interminable agonie : panique, espoir, désespoir, incrédulité...

Un an après, les ruines non déblayés sont encore là pour nous rappeler l’amplitude de ce désastre sans précédent qui a failli engloutir Haïti en moins d’une minute. Même les colons Français qui étaient d’une férocité inexprimable envers nous Haïtiens, n’ont pu nous détruire en si grand nombre, en un temps aussi court comme l’a fait le « goudougoudou » du 12 Janvier 2010.

L'Institut Géologique Américain avait annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d'une magnitude supérieure ou égale à 4,5.

Seulement un faible nombre de rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier. Cette solidarité internationale venue renforcer les efforts des haïtiens sur le terrain qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes alors que l’indifférence patente du gouvernement Préval/Bellerive continuait à se faire sentir.

Les structures de l’État haïtien qui étaient quasiment inexistantes avant le séisme ont alors reçu un blow fatal. Le gouvernement à moitié décimé a été complètement dépassé par cet événement sans précédent.

Trois jours plus tard, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour une durée d’un mois sans aucune déclaration de la part du gouvernement, sans aucun effort de coordination de la solidarité internationale pour assurer le bien être de la population désemparée, meurtrie et dépourvue de tout.

Si avant 1804, pour une population haïtienne estimée à 500, 000 habitants il a fallu seulement 200 compatriotes pour délivrer le pays du joug de l’esclavage, il est à se demander ce qui se passe en 2010. Notre conscience citoyenne est-elle à ce point agonisante ? Ne devons-nous tous, haïtiens de l’intérieur ou de l’extérieur réévaluer nos valeurs quant à nos responsabilités vis à vis de la patrie haïtienne ?

En 2009 la population haïtienne a été estimée à plus que 10, 000,000 habitants, en une seule année presque 10% de la population haïtienne a été décimée sous nos yeux par le tremblement de terre, le cholera et la famine sans une mobilisation ou une réponse adéquate des responsables au pouvoir.

L’incompétence du gouvernement Préval/Bellerive nous a amené vers un néant quasi inexistant dans les annales de notre histoire. Plus de 2% de la population est déjà atteinte du virus du cholera importé en Haïti par la Minustha et d’après une projection faite pour 2011 jusqu'à 5% de la population sera atteinte par cette maladie.

Que fait la Minustha pour réparer ses torts et quelles sont les dispositions prises par le gouvernement en place pour protéger la population ?

En plus des soins médicaux, il est indispensable de mettre à la disposition de la population des centres de traitement en eau potable pour garantir au moins que ce fléau n’engloutisse pas la nation entière. Il serait d’une extrême importance que la Minustha dispose une partie de ces 865 million annuel pour des projets d’eau potable dans les régions affectées par la maladie premièrement et sur tout le territoire où l’eau potable n’est pas encore disponible. Cette maladie importée par les troupes de la Minustha a non seulement une importance désastreuse sur l’économie nationale et sur l’industrie du tourisme en Haïti, elle contribue également à aggraver l’image d’Haïti aux yeux du monde entier.

Un fond d’assistance aux familles des victimes durant la période maladive et post cholera et des centres de santé dans les communautés affectées devaient être envisagés. La Minustha a déclenché une bombe atomique sur la population haïtienne qui est capable de la détruire en moins de 10 ans. Que fait-elle pour réparer les dommages causés à ce peuple qu’elle prétend vouloir protéger?

Passons maintenant à ce fléau humain qu’est devenue la politique haïtienne.
La mascarade du 28 Novembre 2010 n’a été qu’une insulte à la nation haïtienne aux yeux du monde. A un moment où le président du pays devrait se montrer compatissant envers la nation, il continue à l’insulter dans sa misère, sous les tentes, sans travail et eau potable.

Pour ajouter des insultes sur la misère du peuple, le Président Préval a créé des institutions dysfonctionnelles à travers tout le pays. Hier 10 Janvier devait se tenir une assemblée Nationale, qui a été annulée à cause de la caducité de la chambre des députés et du sénat. En plus le CEP Croupion de Gaillot Dorsinvil a accouché d’un crime crapuleux le 28 Novembre dernier à savoir :

Le matin des élections, des Individus lourdement armés ont fermé les portes des bureaux au nez de ceux qui attendaient des heures la chance de voter, rembourré les urnes et saccagé les bureaux de vote... ....

• 20% des personnes habilitées à voter n’étaient pas en possession de leurs cartes électorales

• Le registre électoral a été totalement incomplet avec la majorité des gens en possession de leur carte d'électeur incapable de voter.

• Il y eut une interférence Massive du gouvernement; au début de la journée, les pick-up de la police dès le matin effectuaient le service de transport public transportant les gens dans les bureaux de vote et les payait pour voter en faveur de Jude Célestin

• Les listes électorales générale et partielle des élections devraient être prêt 60 jours et 30 jours respectivement avant les élections, alors qu’au matin des élections, les listes étaient encore incomplètes.

• On a vu un financement disproportionné des membres du parti Inité de Préval /Bellerive avec la possibilité d’injection d'argent sale dans le processus électoral

• Vol massif du scrutin et ingérence de la part du candidat sortant, Jude Célestin

• La police nationale et le CNE ont été utilisés avant et pendant la journée de vote pour intimider, rémunérer les gens afin de travailler au profit de Jude Célestin

• Le programme « Cash for Work » a été transformé en cash pour vote sous le regard désintéressé de la communauté internationale

• Le bureau de carte d'identité nationale (ONI) a été retenu et incapable d'émettre des cartes de vote à presqu’un million de personnes en droit de voter

• Les représentants du gouvernement ont fait campagne publiquement pour Jude célestin, payé pour influencer le vote au nom de Jude Célestin avant et pendant les élections

• L'exclusion de Fanmi Lavalas....

En dépit de toutes ces incohérences, il y a encore une lueur d’espoir pour sortir Haïti de ce marasme causé par le gouvernement Préval Bellerive. Le groupe des 12, surnommé les douze apôtres et les candidats au sénat et à la députation ont jusqu'à maintenant tenu le flambeau de la mobilisation pour l’élimination :

• Des scrutins du 28 Novembre 2010

• Le jugement des membres du CEP et ses acolytes

• L’application de l’article 149 de la constitution de 1987 à partir du 7 Février 2011

• Pour Fanmi Lavalas, il était clair que le président Préval et son gouvernement n’avaient pas eu la moralité nécessaire pour défendre les intérêts vitaux de la nation et en plus respecter son choix en tant que peuple libre.

• Pour ces méfaits odieux de la part de ce gouvernement, Fanmi Lavalas réclame

• Un leadership national pour une reconstruction ayant en exergue les priorités nationales

• Le renvoie du CEP qui continue à violes la constitution et le droit des citoyens

• Le renvoie de la Minustah comme condition pour le respect et la protection de la souveraineté nationale

• L’inclusion de Fanmi Lavalas dans les affaires du pays.

• Le retour au pays de son leader incontestable, le docteur Jean-Bertrand Aristide

Ces demandes sont raisonnables et constitueraient une bouffée d’oxygène à un gouvernement désuète et moribond.

Nous souhaitons à l’occasion de cette date pénible pour la nation haïtienne, que le 12 janvier soit pour nous un jour de renouveau pour que la perte d’une grande partie de notre nation ne soit pas vaine.

Que Haïti soit munie d’un gouvernement qui priorise ses intérêts et qui veut à tout prix mettre fin aux aberrations qu’ont souffertes ce peuple meurtri. Oui, Haïti mérite un gouvernement qui peut :

1. Mettre fin à l'impuissance publique face à toutes sortes d’insécurités

2. Créer une démocratie irréprochable

3. Vaincre le chômage, la maladie, la misère

4. Augmenter le pouvoir d'achat de la masse démunie

5. Répondre à l'urgence du développement durable, de l’emploie et du logement

6. Mettre a la disposition du peuple des écoles qui garantissent la réussite de tous les élèves

7. Mettre l'enseignement supérieur à la portée de la masse défavorisée et la recherche au niveau des meilleurs

8. Sortir les quartiers difficiles de l'engrenage de la violence et de la relégation

9. Mettre Haïti en Exergue au concert des nations. Utiliser le patrimoine culturel que nous représentons pour la lutte des pays marginalisées comme devises

Si ces situations perdurent en Haïti : le cholera, l’insuffisance alimentaire, la crise électorale etc., que nous allions tous en enfer en 2011 avec Président Préval, son gouvernement, la communauté internationale, car le pays en a assez.

Il serait temps que tous les haïtiens au pays ou ailleurs se retrouvent dans l’unité et la fraternité pour enfin bâtir une Haïti meilleure. Il en va de l’avenir de nos enfants. Que le destin tragique et le souvenir de tous ces disparus nous demeurent familiers et que la souffrance et la peine des familles qui y ont survécu aident ceux qui sont à la tête du pays à se dépasser. La douleur nous a tous marqué, IL FAUT QUE LE CHANGEMENT SOIT RADICAL, POUR UN PEUPLE QUI PENDANT PLUS DE 200 ANS DEMANDE SEULEMENT LA CHANCE DE VIVRE DANS LA DIGNITE.

"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas"
CFLHO
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