mardi 10 août 2010

UN HOMME DÉSIRÉ DANS UN MONDE DÉSESPÉRÉ.

L’histoire de la bible nous raconte que Jésus est venu sur la terre pour sauver l’humanité du péché et, malgré tout, les autorités de l’époque étaient si furieuses et jalouses du pouvoir qu'elles furent aveuglées par l’ambition. Hérode, à rappeler qu’il était à l’époque roi du Judée- assembla ses principaux sacrificateurs ainsi que les scribes du peuple, pour s’informer auprès d’eux au sujet du lieu où devait naitre l’enfant Jésus. Après toutes informations acquises de ces derniers, il appela secrètement les trois mages, complota avec eux et les envoya à la recherche de Jésus. Il est ici important de garder une attention soutenue sur le chiffre trois (3) qui représente les trois mages qui ont comploté avec Hérode pour trouver Jésus. Aujourd’hui, ce chiffre peut être considéré comme étant les caractères des trois pays à savoir : La France, le Canada et les États-Unis qui complotèrent de concert avec des civils-armés pour kidnapper le président Jean-Bertrand Aristide et ainsi déraciner du pouvoir l’Organisation Fanmi Lavalas.

Si nous rapprochons les faits nous verrons bien que le caractère du roi Hérode n’est autre que le pouvoir « Bushiste » des États-Unis de l’époque. Et par conséquent, point n’est besoin de se casser la tête pour déterminer qui aujourd’hui joue le rôle de Jésus dans l’histoire de la nation haïtienne. Le bon sens nous montre clairement que ce grand et fameux homme n’est autre que le Dr. Jean Bertrand Aristide qui tout comme Jésus a connu des persécutions terribles pour avoir lutté avec acharnement pour la défense des droits des citoyens de son pays ou tout simplement pour la défense d’une cause réelle et juste

Tout comme le Seigneur Jésus a eu une histoire glorieuse pour avoir témoigné au prix de sa vie de son amour, de sa détermination pour sauver l’humanité, l’ex-président Jean Bertrand Aristide a lui aussi un passé élogieux pour avoir à maintes reprises essayé de sauver le peuple Haïtien de la misère et des abus sociaux, politiques et économiques au prix du kidnapping et de l’exil.

Bref, qui est Jean Bertrand Aristide?

Cet homme extraordinaire et charismatique auquel ce nom fut donné, est né le 15 juillet 1953 à port salut, Haïti.
Jean-Bertrand Aristide fut élu deux fois à la présidence d’Haïti, après l’effondrement et la fin du régime dictatorial de Duvalier en 1986. En 1990 il reçu son premier mandat et démocratiquement élu; à se rappeler qu’il avait pris le pouvoir dans une turbulence politique absolue et d’une démocratie naissante c'est-à-dire que le peuple haïtien n’avait pas connu avant lui une ère vraiment démocratique.
Quelques mois plus tard, à peine qu’il ait pris le pouvoir, il a reçu un coup d’état en 1991. A cette époque le pays était considéré comme le marchepied de tous les politiciens sans aveu. Haïti a également vécu une tuerie sauvage par les forces amés d’Haïti (FADH) qui fit des milliers de morts.
Lors de son retour en 1994, étant contrôlé minutieusement par les pouvoirs des grandes puissances mondiales Jean Bertrand Aristide n’a pas pu malgré sa ténacité, réaliser le quart des rêves qu’il chérissait pour son peuple. En dépit de toutes pressions, il organisa en 1996 des élections crédibles honnêtes et démocratiques passant ainsi les rênes du pouvoir à son ancien premier ministre, monsieur René Garcia Préval. Et, en l’an 2000, ce populiste nationaliste fut à nouveau élu démocratiquement.

René Préval en 2006, a donc repris le pouvoir devenant incrédule et féroce. Il garde à ses cotés les opposants civil-armés, les putschistes, GNB-istes pour ainsi garder l’ex-président Aristide en Exil et tenir à l’écart du pouvoir l’Organisation Fanmi Lavalas grâce à laquelle il a obtenu ses deux mandats.

Trompé par les puissances abusives des pays étrangers précités, et l’opposition qui dès le premier jour de sa prestation de serment présidentiel créèrent un gouvernement parallèle avec M. Gérard Gourgue pour président, le gouvernement lavalassien connu la turbulence et l’instabilité. Ainsi livré aux polémiques politiques, et des complots internes et externes, Aristide fut kidnappé et forcé à l’exil depuis 2004 en Afrique du Sud, la terre mère D’Haïti. Donc, l’homme se trouva dans l’impossibilité malgré tout son dévouement audacieux de changer la vie du peuple haïtien. Mais, de part son admiration pour le peuple, Aristide reste et demeure le seul espoir pour la classe prolétaire d’Haïti.

Un bilan de morts de 1986-1991 à 2004 contre la lutte du peuple.

• Le 26 avril 1986 à fort dimanche c’était un dégorgement de vies humaines.

• Le 23 juillet 1987 assassinats de plus d’une centaine de petits propriétaires paysans à Jean Rabel dans le nord d’ouest du pays.

• Le 30 septembre 1991, fut une des dates des plus noirâtres pour le peuple haïtien. Les forces armées d’Haïti, les FRAPHs, les attachés militaires et les forces anti-changements ont fait connaitre le moment le plus sanglant à la nation fraichement entrée dans une nouvelle ère démocratique. On a lors compté près de 10,000 morts et de portés-disparus.

• Le 29 février 2004, des civil-armés comme Guy Philippe, des GNB-istes, la France, le Canada et les États-Unis ont provoqué le kidnapping du président Jean-Bertrand Aristide et voilà pour une nouvelle fois, le people haïtien est tombé dans un tourbillon de désespoir. Ceci fait croire que le cheminement par la voie démocratique est vraiment menacé. Aujourd’hui, le peuple d’Haïti attend encore impatiemment le retour de son leader afin de relancer cette démocratie, de participer au développement de son pays et d’encadrer le peuple prolétaire dans le respect et la dignité.

Quelle comparaison peut-on faire de toutes ces péripéties de la nation haïtienne avec l’histoire de la bible?

La bible nous explique, qu’à cause de la naissance de Jésus à Jérusalem pendant le règne du roi Hérode et parce qu’il s’est fait avoir par les mages qui par le pouvoir de la puissance du Saint-Esprit ne revinrent pas vers lui; il devint furieux et envoya donc tuer tous les petits enfants de la ville âgés de deux ans et au-dessous. Ici, on peut remarquer toutes les péripéties qu’endurèrent les enfants et les parents de Jérusalem. Mais heureusement, le petit Jésus n’y était pas; car Joseph son père, l’avait pris en compagnie de sa mère pour fuir en Égypte. Là, il passa son temps jusqu'à la mort du roi Hérode. C’était des lamentations partout dans la ville de Jérusalem.

Donc, ce cas n’est pas différent pour le président Aristide qui de nos jours vit un exil forcé en Afrique du sud dans l’attente d’un nouvel ordre du pouvoir haïtien pour retourner vivre dans son pays. Car le pire serait arrivé si Aristide avait résisté au kidnapping: il serait mort parce que « kote konplo mare, chen pa kaka ». Les responsables du coup, les kidnappeurs ont d’un côté échoué à leur mission puisque Aristide est encore vivant. Le travail poursuivra son chemin pour aboutir à l’épanouissement du peuple Haïtien. Ce n’est pas sans raison que le président René Garcia Préval utilise aujourd’hui tout son pouvoir, ses astuces de complots pour anéantir le mouvement Lavalas. Préval a crée durant tout son mandat une psychose de peur chez tous les haïtiens qui veulent jouir de leurs droits politiques du citoyen avec l’exclusion de la masse haïtienne des élections, l’arrestation et l’emprisonnement arbitraire des citoyens qui essayent de participer dans la lutte du peuple, l’assassinat des citoyens et des enfants du pays qui partagent les déboires du peuple socialement exclu.

Pourquoi le retour d’Aristide en Haïti est-il indispensable?

Tout comme l’humanité avait besoin d’un sauveur pour l’expiation de leur péché Haïti a de même besoin d’un homme digne, un patriote, un volontaire, un nationaliste, un homme de compassion pour l’aider à sortir dans la misère.
Depuis plus de 200 ans c’est la péripétie dans notre chère Haïti. Oh Dieu délivrez notre pays.

Par devant une aggravation aussi terrifiante que celle du 12 Janvier 2010, cet horrifiant tremblement de terre qui a ravagé notre pays, nous avons plus que jamais besoin de cet homme courtois, audacieux et honnête pour l’avancement de notre pays et la sureté de notre nation.

Considérant qu’Aristide est le garant de la liberté, de la réconciliation nationale et de la démocratie, l’espoir de la majorité et le droit de l’homme, il est donc sage et urgent que ce retour soit effectif.

Considérant l’article 41 de la constitution haïtienne du 27 mars 1987 qui stipule: qu’aucun individu de nationalité haïtienne ne peut être déporté ou forcé de laisser le territoire national pour quelque motif que ce soit.
Aussi le peuple plus précisément la masse majoritaire a besoin d’un leader qui peut le mettre en confiance. Un leader qui valorise la vie humaine, l’éducation, la santé etc.…

Pour conclure, nous disons que cet article est une petite comparaison de la vie de Jésus et celle de l’histoire de Jean Bertrand Aristide. Je vais prochainement considérer plus de faits qui feront l’objet d’un mémoire. En attendant je dis : Vive l’unité et non à l’iniquité! Vive la démocratie et non à l’autocratie! Vive le droit du citoyen! Vive la justice sociale et la distribution de la richesse du pays avec équité! Vive la participation du people dans la reconstruction du pays! Vive le retour du Dr. Jean Bertrand Aristide!

Joby Payoute compatriote Haïtien.



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