mardi 10 février 2009

Stanley Lucas, l'homme des Occupants

Stanley Lucas, l'homme des occupants

Pour comprendre le comportement arrogant de Stanley Lucas, l'homme qui a fait débarque les forces étrangères en Haïti, il faut considérer l'environnement politique dans lequel il évolue. Onse souvient du rapport mensonger de la centrale intelligence américaine, CIA, sur l'état psychotique du président Jean B.Aristide, alors en exil en 1992 sous l'administration de George Bush père. Le dit rapport avait fait mention que le président était souffrant de problèmes mentaux d `après des sources médicales canadiennes. Rapport qui s'est revele faux, en fait qui n'a jamais existe d'après les responsables canadiens. A cette époque le département d'état section amerique latine et caraïbes était dirige par une équipe de conservateurs composes d'Elliott Abrams (reconnu coupable par le congres américain dans l'affaire Iran-gate et gracie par George Bush Père), Otto Reich (Le promoteur du coup d'état de 2002 au Venezuela d'après plusieurs analystes)…avec l'appui du Sénateur Jesse Helms (Ultra-conservateur n'ayant pour Haïti que mépris et haine).
Les huit ans de Bill Clinton étaient durs pour eux, mais en 2001,avec le retour des conservateurs ,ils reviennent a la charge. Ainsi, Roger Noriega, Otto Reich et Elliott Abrams se sont mis ensemble pour punir le peuple haïtien. Mais il fallait trouver un aventurier sanguinaire de la trempe de Toto Constant, qui est prêt a tout faire pour une poignée de dollars. Ainsi est apparu sur la scène politique
haïtienne, Mr Stanley Lucas. En Haïti ce qu'on sait de Stanley Lucas, c'est que ces deux proches cousins et oncles ont participe aux massacres de Jean-rabel de 1987, qui ont coûte la vie a plusieurs dizaines de paysans sans terres. Par contre, nul n'a prévu que le champion de judo, le Playboy de Port-au-Prince, l'homme bien
vêtu, allait catapulter le pays pour une deuxième fois dans les
griffes affûtées des occupants. L'ancien ambassadeur américain, Bryan Dean Curran, a déclare dans le New York Times que Stanley Lucas est un menteur naturel, lorsqu'il a déclare et je cite : « Quand Stanley vous dit quelque chose, il est très difficile de déterminer laquelle partie qui est vraie ». Ainsi il a marche sur les pas de ces maîtres de Washington qui ont créé des accusations mensongères contre des dirigeants progressistes et indépendants haïtiens. Il est intéressant de savoir pourquoi on
a fait choix de lui comme agresseur d'Haïti. Max Blumenthal, journaliste independant, est intéresse aussi a ce sujet, et dit :« quand je demande au directeur de communication d'IRI pourquoi on a enrollé Stanley, il a refuse de répondre (…) ».
L'IRI, institut international républicain est fonde très tôt dans les années 80 a Washington, avec objectif de promouvoir la démocratie sous la présidence de Ronald Reagan. Mais nous savons pertinemment que cette organisation existe pour renverser les régimes juges trop indépendants par les conservateurs. Ainsi on a vu l'IRI très actif particulièrement en Haïti, au Venezuela et au Cambodge en même temps au début du siècle. Haïti est le seul pays dans lequel IRI a eu plus de succès d'après un
officiel américain. Le coup d'état du mois d'avril 2002 au Venezuela a permis au monde entier de voir la main de l'IRI qui a publiquement supporté le coup des grands patrons vénézuéliens.Je dois rappeler aussi que pendant cette période, Stanley Lucas a fait 7 voyages au Venezuela en mission pour l'organisation dont il représentait en Haïti ,toutefois il n'était pas présent au moment du coup. Les connections de Mr Lucas aux chefs rebels du mouvement armé qui a secoué le pays jusqu'au départ d'Aristide et l'arrivée des troupes d'occupation sont clairement déterminées. L'officier d'IRI en Haïti a déclaré qu'il n'avait jamais rencontre Guy Philippe, chef de la rébellion armée, et pourtant ce dernier l'a décrit comme un ami qui l'a initié au jeu de pingpong, et d'autres sources ont affirmées qu'ils se sont rencontrés en équateur au cours de l'année 2001. Dans une interview accordée a Times magazine, Mr Guy Philippe a dit que les sessions d'éducation politique organisées en république dominicaine pour les leaders politiques haïtiens se sont tenus a l'hôtel même ou il a été hébergé. Il a parlé a Mr Lucas en maintes occasions, Paul Arcelin
un autre vendu, a repris les mêmes propos de celui-ci. La connection entre la soi disant opposition pacifique et les groupes armés s'étaient logés a la même adresse. Nelson Mandela, le sage, a déclaré dans son discours jubilée du 10 mai 2004, que : « Nous voyons comment que les puissants états, qui se disent démocratiques, manipulent les institutions multilatérales aux désavantages et souffrances des états sous-développés ».. C'était d'Haïti qu'il parlait sans le mentionner. Stanley Lucas est l'expression même du complot international contre les petits états comme Haïti. Depuis le retour de René Preval ce Mr Stanley Lucas, est subitement devenu un journaliste politique très prolifique, émettant des idées sur Haïti, sans aucune gêne
ni remords. Aujourd'hui, son ambition principale après avoir entraîne les forces d'occupation dans le pays est de mettre Haïti sur la fameuse liste noire du terrorisme international. Il a écrit dans l'un de ces textes que : « The U.S. should
reexamine these groups and include them on the overall terrorist watch list. Currently, no Haitian extremist groups are on that List" ( Le gouvernement américain devrait réexaminer ces groupes (lavalas) et les inclut sur la liste du terrorisme international. Actuellement, aucun d'entre eux n'est sur cette liste.) Voilà les déclarations de l'ancien représentant de l'institut républicain (IRI) en Haïti et tuteur de l'opposition, qui a domine la scène politique haïtienne pendant plusieurs années. Il implore les dirigeants américains a place son pays natal sur la terrible liste noire du terrorisme et semble s'énerver du retard que prennent les autorités du département d'état a le faire. On ne fait pas ces demandes punitives contre un pays qu'on prétend aimer et qui est innocent, nous sommes un peuple révolutionnaire et Rebel, mais terroriste, non. Dans certains milieux, ce comportement est surtout
perçu comme un raz le bol, mais en fait il reflète les opinions d'un groupe de déconnectes vivant dans un rêve irréel et parlant avec arrogance et autorité d'une réalité qu'ils ne saisissent pas. Ils avaient souhaite l'occupation d'Haïti,
chose faite, mais la main mise espérée n'est pas complète parce qu'il y a eu une conjoncture incompatible a l'idée initiale de contrôle total du pouvoir politique. Actuellement dans la diaspora, ils promotent l'idée d'envoyer plus de marines
américains en Haïti, comme si la situation n'est pas assez meurtrière et desesperée. Mouche Stanley kisa peyi a fèw. En 1893,Frederick Douglas, alors envoyé américain en Haïti a réfléchi aux multiples entraves que confrontaient le pays, et a cru qu'Haïti peut sortir de cette ambiance d'élégie «sans être réduite en miettes morceaux et sans tomber dans la barbarie»,fin de citation. Contrairement a ce que croit Mr Lucas et compagnie, Haïti ne périra pas

Joel Leon
joelleons@yahoo.com

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