jeudi 12 mars 2009

BILL CLINTON PRONE LE RETOUR DU PRESIDENT ARISTIDE EN NOUS RAPPELANT A ESPERER A UN AVENIR MEILLEUR.


Le Dr. Jean Bertrand Aristide reste et demeure l’un des plus grands leaders qu’ait connu Haïti; un point de vue reconnu et accepté même dans les sphères politiques internationales. Ce leader charismatique a su faire revivre dans le cœur de ses frères l'espoir d'un avenir meilleur. Un homme persévérant, fidèle à lui-même et à son pays et qui n'a jamais cessé de lutter aux cotés de la masse haïtienne pour une vraie justice sociale et un vrai mécanisme démocratique. Il va donc de soi que l'amour du peuple haïtien pour le Président Aristide n’ait pas changé malgré les calamités et la descente aux enfers qu’ait connues le pays dues aux mouvements subversifs, déclenchés par les GNBistes contre le gouvernement Lavalas à la veille de la célébration du bicentenaire de l’indépendance de notre chère nation.

A la fin du 20ieme siècle, le Président américain Bill Clinton a gagné l’amour du peuple haïtien et sa reconnaissance éternelle pour avoir arrangé le retour au pouvoir du Président Aristide en 1994. Aujourd'hui encore, il nous prouve qu'il est tout comme notre leader, un représentant du peuple, un ami de la justice et de la démocratie participative.
Dr. Aristide prônait toujours un partenariat serein entre la communauté internationale et Haïti en tenant compte des priorités d’Haïti et le respect mutuel. Les grands axes du programme de gouvernement de Fanmi Lavalas pour les années 2001-2006 définissaient déjà le processus à suivre pour assurer l’avenir meilleur ainsi mentionné par l’ancien président américain au cours de sa récente visite en Haïti le 9 mars dernier.



LES GRANDS POINTS


1. La réalisation à court terme de travaux d’infrastructures couvrant et désenclavant les 565 sections communales actuelles en vue de permettre une participation effective de la population au développement économique et social du pays. Elle entend par la une organisation stable et viable, a long terme, des secteurs; Routes et ouvrages d’art, Ports et Aéroports, Transports et Circulation, Logement, Bâtiments publics, Energie, Télécommunications;
2. La poursuite des efforts de relance de la production nationale pour les cinq prochaines années avec comme priorités la croissance de l’agriculture, de la pêche et de L’aquaculture, de l’industrie d’exportation, de l’industrie de substitution à l’importation, et de l’artisanat. Des actions déterminantes seront entreprises en vue de promouvoir la Micro-finance et les différents types de coopératives pour en faire des leviers de cette croissance;
3. La poursuite de la mise en œuvre du Plan National de l’Education, mais avec trois objectifs bien spécifiques d’ici 2004, qui sont: une école fondamentale dispensant, dans chaque section communale, une éducation de qualité, mettant en valeur le travail manuel et l’esprit de coopération; la scolarisation universelle et, le dernier mais non le moindre, une réduction significative du taux d’analphabétisme chez les adultes;
4. La couverture du territoire national par l’extension du réseau des centres de santé et le renforcement des soins de santé primaires. L’objectif est d’avoir d’ici 2004, une entité fonctionnelle dans chaque section communale avec une implication effective de la population dans le processus de prise de décision.
5. La réorganisation du système judicaire dans le cadre de la lutte contre l’impunité et pour la réparation, et l’extension du service policier a toutes les catégories sociales, particulièrement celles vivant dans les zones rurales.
Le développement de ces cinq axes, avec la participation de tous les citoyens et citoyennes du pays, et la coopération des amis d’Haïti, sera, en majeure partie, basé sur la mise en valeur et l’exploitation de toutes nos ressources. Il sera aussi un signal positif d’un engagement sur l’autoroute de la décentralisation et du développement.
Nous, de Fanmi Lavalas sommes heureux de voir qu'une fois encore, l'ancien président américain ne fait pas défaut à la masse haïtienne. Il ne fait qu'étendre la politique de l'espoir du président Obama qui reconnait que tout peuple a doit à un avenir bien meilleur que le sort incertain que connaissent aujourd'hui nos frères et soeurs haïtiens. Ces leaders incontestés comprennent donc que le meilleur moyen de résoudre un problème c'est de remonter à son origine, d’aller jusqu’à la racine du mal, pas de le contourner par des machinations anti-démocratiques