lundi 29 mars 2010

VIVE PRESIDENT ARISTIDE, VIVE FANMI LAVALAS, VIVE LE MOUVEMENT POUR LA RESTITUTION DE LA RANÇON DE L’INDEPENDANCE D’HAITI DE LA FRANCE

Quand, en 1804, nos ancêtres nous ont déclarés libres et indépendants, ils ont adopté le drapeau de la liberté bleu et rouge avec l'inscription : L'Union fait la Force! Pour les héros de la guerre de l'indépendance haïtienne, " l'Union fait la Force " traduisait l'unification des noirs et des mulâtres contre les colons pour l'obtention de la liberté et de l'indépendance.

Ces malheureux esclaves noirs fatigués du joug trop pénible de l'esclavage, ont vite compris que si " Diviser pour Régner " réussissait si bien aux maîtres, il devenait impératif pour eux esclaves révoltés de s'unir, noirs et mulâtres, riches et pauvres, pour gagner la bataille de l'indépendance. " L'Union fait la Force " leur a permis de gagner la lutte contre l'esclavage. Ainsi Haïti devint la première république noire du globe.

L’UNION FAIT LA FORCE, déclaration de nos ancêtres que le président Aristide a utilisée comme bouée de sauvetage pour sauver la nation haïtienne en péril la dotant d’un parti politique efficace pour l’avancement du peuple avec pour devise « YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM ANSANM NOU SE LAVALAS » Tout comme nos ancêtres, FANMI LAVALAS ET LE LEADER CHARISMATIQUE croient fermement dans ce slogan et suite à la visite du Président Sarkozy en Haïti DEMANDENT à tous les haïtiens de s'unir plus que jamais dans la bataille pour la liberté socio-économique et le respect des droits du peuple haïtien.

Aujourd'hui, nombreux sont les français qui n'ont pas révisé leur histoire pour la défaire de son passé ténébreux qui réduisait toute une race au niveau bestial pour son propre épanouissement. Ils préfèrent ne pas réviser ce passé non glorieux pour ne pas prendre en compte leur contribution dans la déchéance de la nation haïtienne. Mais aujourd’hui nous disons qu’il est temps que le peuple Français se réveille, embrasse son passé et restituer à Haïti la dette qui lui est due et cette rançon collectée par la France pendant plus de cent ans est la source même de nos déboires succédant deux cents ans de lutte.

Voici une copie de la Pétition pour la restitution de la dette de l’indépendance avec preuve à l’appui et les liens à la demande de restitution sur la droite

http://www.ipetitions.com/petition/restitutionpourhaiti/

Il a pris plus de 10 ans aux haïtiens et à la communauté internationale confondus pour se ressourcer dans la lutte lancée depuis par le président Jean Bertrand Aristide pour la restitution de la dette de l’indépendance, bataille qui a incité les forces internationaux à le catapulter en dehors du pays par un kidnapping moderne. Le leader lavalassien confiant dans sa conviction, a préféré perdre le pouvoir au lieu de réussir sans son peuple bien-aimé.

Même s’il a pris dix ans aux intellectuels du Pays et à la diaspora haïtienne pour rejoindre le pionnier de la lutte pour la restitution, nous leur disons quand même merci et bienvenus. Nous embrassons fraternellement leur démarche leur disant : « YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM ANSANM NOU SE LAVALAS »

Nous les pardonnons pour le tort qu’ils ont causé au pays par leur manque de compréhension. Nous les pardonnons pour le boycottage de la célébration du bicentenaire de l’indépendance quoiqu’il ait permit à la France d’envoyer deux pelotons militaires dénommée Napoléon et Rochambeau dans la ville du Cap Haïtien pour profaner Vertières. Ces torts sont intolérables et leur salut demeure dans un apport de force pour libérer le peuple de la situation de vie infrahumaine qui prévaut actuellement en Haïti.

Fanmi Lavalas reste et demeure le parti politique devancier qui a su comprendre les enjeux politiques internationaux et mettre en branle les garde-fous nécessaires pour protéger les intérêts fondamentaux du peuple Haïtien. Pour mieux comprendre ces relations de cause à effet, commençons par nous demander comment se fait il qu’en 2004 avec seulement un budget annuel de 13 milliard de gourdes le gouvernement du président Aristide ait pu mieux gérer le pays qu’aujourd’hui ? Comment expliquer que 5 ans plus tard le pays quoiqu’ayant un budget annuel de presque 100 milliards de gourdes devienne de plus en plus difficile à vivre.

Malgré le blocus international, le gouvernement d’Aristide a su en partie contrecarrer les manœuvres de l’international pour répondre aux attentes du peuple. Ce n’est pas sans raison que les laisser pour compte, les démunis, les sans voix continuent à demander son retour au pays comme symbole de leur lutte.

Nous disons encore un plus grand merci aux intellectuels et politiciens haïtiens qui dix ans après ont pu finalement admettre de part leurs actes que les œuvres du Président Aristide et du mouvement Lavalas peuvent entamer le processus du renouveau d’Haïti tant attendu par la majorité du peuple privée presque de tout après deux cent ans. Les intellectuels devraient aussi se mobiliser pour le retour du Président Aristide dans le pays pour se défaire du tort qu’ils ont causés avec leur plume, leur télé, leurs journaux et leurs contacts en 2004 contre la lutte acharnée que menait le gouvernement Lavalas contrecarrant les forces internationales au profit des intérêts du pays.

Le séisme du 12 janvier a mis à nu les faiblesses du gouvernement en place et les œuvres démagogiques de l’international. Ils ont, pour des raisons égoïstes, affaiblis les institutions du pays et aujourd’hui eux aussi deviennent des incapables n’arrivant pas à gérer l’assistance immédiate au peuple suite au désastre même deux mois plus tard. La reconstruction du pays ne doit pas prendre plus que trois ans. Nous devons cette fois-ci créer les capacités nécessaires pour l’émergence d’un état institutionnalisé ; c’est-à-dire un état où les institutions continuent à fonctionner sur une base effective et stable, à même de fournir à ses constituants les services de bases même s’il n’ya pas de sénat, de président… etc.

Le Président Jean Bertrand Aristide de part son leadership a essayé de créer cette société basée sur la loi avec une relation extérieure de respect mutuelle où les intérêts du peuple seraient toujours à la base de toute négociation. Il n’a malheureusement pas eu le temps de la concrétiser, ses deux mandats ayant été écourtés par des coups d’état.

Les forces esclavagistes, tout au long de notre histoire, ont toujours réussi à déstabiliser notre pays pour servir leurs intérêts mesquins avec l’aide de certains haïtiens individualistes. Quoique Fanmi Lavalas ait pu rassembler à Port-au-Prince une foule de plus d’un million de sympathisants le 7 février 2004, un petit groupe d’antipatriotes a quand même réussi à engendrer la déstabilisation totale du pays et cette descente aux enfers que nous constatons en Haïti aujourd’hui. Voila l’ensemble des revendications du peuple stipulées dans le programme politique que Fanmi Lavalas essayait d’instituer en Haïti et qui eussent fait renaitre la société Haïtienne : Fanmi Lavalas voulait instituer une nation « Kote tout moun se moun, tout moun respekte moun, tout moun viv tankou moun » où le drapeau sert de symbole où le citoyen s’engage: à faire Respecter la constitution haïtienne, à être loyal et fidèle envers sa Patrie et son Organisation.

A l’ombre du drapeau, l’haïtien s’engage à promouvoir la paix, (lapè nan tèt, lapè nan vant) et guidé par cet esprit de paix, il s’engage à travailler dans la dignité pour une Haïti socialement juste, économiquement libre et politiquement indépendante. Pendant la période 2001-2006 une partie des priorités que Fanmi Lavalas voulait instituer dans le pays pour arriver a la construction d’un pays moderne ayant pour objectifs l’application des idéologies de nos ancêtres. Créer une ECONOMIE REELLE, en instituant d'environ 1,500.000 emploi stable dans les secteurs public et privé;

Avoir une politique énergétique capable de pourvoir l’énergie dans tout le pays en lui dotant d’un système qui peut générer l’énergie efficacement 24 heures par jours/1,300 mégawatts.
•INFRASTRUCTURES ET SERVICES CONNEXES SOCIAUX, plus de 5 milles kilomètres de routes.
•GESTION DE L'ETAT ET DECENTRALISATION
•La réconciliation du citoyen avec l'État- La redéfinition du rôle de l'État- L'efficacité de l'appareil d'État-Le bien être des collectivités avant tout
•AUGMENTATION DU SALAIRE MINIMUM POLITIQUE SOCIALE ET EQITABLE LA POLITIQUE ECONOMIQUE
•La croissance économique La lutte contre l'inflation La réduction du chômage L'amélioration des réserves de changes.
•LA SCOLARISATION UNIVERSELLE, LA FORMATION PROFESSIONNELLE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE ALPHABETISATION
•LOGEMENT BATIMENTS PUBLICS ENERGIE EAU POTABLE, ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE COMMUNICATIONS PRODUCTION NATIONALE PECHE ET AQUACULTURE COMMERCE, INDUSTRIE, ARTISANAT ET INDUSTRIE TOURISTIQUE, LES NIVEAUX D'ENSEIGNEMENT
•LA PLACE DU SECTEUR PRIVE LE BIEN-ETRE COLLECTIF
•LA STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL
•LA STRATEGIE POUR L'EMPLOI LES LIGNES STRATEGIQUES DU COURT TERME LES LIGNES STRATEGIQUES DU MOYEN TERME LES LIGNES STRATEGIQUES DE LONG TERME
•LA STRATEGIE DE PARTENARIAT LA STRATEGIE D'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
•Politique du genre et de l'enfance
• Politique de la jeunesse et des sports
• Politique culturelle
• La conservation du patrimoine
• L'amélioration des productions artistiques
• L'appui à la création et la régulation du marché de l'art
• La production audio-visuelle et littéraire
• Politique envers les syndicats
• Réintégration des Haïtiens vivant à l'extérieur
• Politique diplomatique
• Politique de coopération avec les organisations non gouvernementales

Mettant ces points dans leurs justes contextes pour vous donner une idée de l’ampleur du travail que comptait réaliser Fanmi Lavalas malgré le manque de ressources de l’administration Lavalas. Le peuple dans sa quête à l’autosuffisance a clairement démontré son vouloir en se sacrifiant pour obtenir un Haïti où tous les fils du pays peuvent vivre comme l’avaient déclaré nos ancêtres en toute sécurité. Nous avons offert la liberté à une grande partie du monde, nous devons en ce 21ieme siècle nous unir pour sauvegarder les acquis idéologiques de nos ancêtres pour l’émergence d’une Haïti plus équitable et économiquement juste.

La communication reste et demeure l’outil indispensable pour l’avancement des communautés. Nous devons ouvrir la porte du dialogue constructif et prioriser les intérêts du peuple.

Après la tempête vient le beau temps certes, mais dans le cas de notre pays, nous avons besoin de travailler ensemble et intelligemment pour assurer son renouveau.

«YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM ANSANM NOU SE LAVALAS »


"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
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