lundi 22 février 2010
L’EUROPE DE 1948 AVAIT BESOIN D’UN PLAN MARSHALL, AUJOURD'HUI HAITI A BESOIN D’UN PLAN CLINTON POUR SA RECONSTRUCTION ET SON DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
Plus d’un mois depuis qu’Haïti soit frappé par un séisme épouvantable jamais connu dans son histoire. Le cout des dégâts dépasse de loin la capacité économique de ce pays appauvri par des catastrophes antérieures tant humaines que naturelles. L’existence même d’Haïti est maintenant menacée.
Les séismes du 7 Mai, 1842 et 4 Août 1946 malgré leurs ampleurs ne peuvent se comparer à celui du 12 Janvier 2010.
Le signal d’alarme a sonné, des mesures extraordinaires sont de mises. Pour cela, nous de Projet Prioritaire Haïtien suggérons l’application d’un « Plan Clinton » pour Haïti :
Comme ce fut le cas en 1948, le Programme de Rétablissement Européen prit le nom de Georges Marshall alors Secrétaire d’Etat des Etats Unis, le plan américain pour aider à la reconstruction d’Haïti devrait porter le nom de madame Hilary Clinton, de par son illustre présence au timon des affaires Américaines comme secrétaire d’état aux Affaires Etrangères.
En plus il y a l’affinité sentimentale de l’ancien président américain Bill Clinton et de son épouse l’actuelle secrétaire d’état américain avec Haïti. En effet le couple Clinton a passé sa lune de miel en Haïti et l’ancien président est très aimé des haïtiens. La secrétaire d’état américain a aujourd’hui une opportunité en or d’imprimer à l’encre permanente ses empreintes digitales sur le renouveau d’Haïti. Hillary Rodham Clinton, première femme à être l'un des principaux candidats à l'investiture d'un parti politique pour briguer la présidence des États-Unis et la première ancienne épouse d'un président des États-Unis à occuper les fonctions de ministre marquera encore une fois l’histoire de par la réalisation du « Plan Clinton pour Haïti ».
Nous tenons à souligner clairement qu’il ne peut y avoir de reconstruction en Haïti sans un programme spécial de relocation et de dédommagement des victimes du séisme.
LE PLAN CLINTON peut être une combinaison d’aide et de prêt garantie par un bon d’obligation émis par le gouvernement Haïtien en Vente à la diaspora Haïtienne et à des compagnies haïtiennes et étrangères désireuses d’investir dans le futur du pays.
Un investissement massif allant sur une durée de 3 à 5 ans au plus pour la reconstruction et la relance totale de l’économie nationale haïtienne :
$5 milliards pour aider le peuple haïtien à construire ses moyens de subsistance
$2 milliards pour construire le secteur privé
$1 milliard pour des installations électriques d’une totalité de 1500 mégawatts au moins
$1,5 milliard pour construire les différents locaux gouvernementaux et les complexes administratifs dans les 10 départements du pays
$1 milliard pour le système de communication téléphonique, un système capable de fournir au moins 1 million de lignes terrestres/fixe
$3 milliards pour la construction de 5.000 km / Routes, connecteurs, égouts, installations de ramassage d’ordures..
$1 milliard pour 1 aéroport international dans chacune de nos départements
$1 milliard pour le secteur agricole
$2 milliards pour le secteur éducatif
$2,5 milliards pour l'évolution économique
$700 millions pour la machinerie lourde
Un total de 20,7 milliards de dollars est nécessaire pour mettre Haïti sur la voie de développement. Si nous mettons ce montant dans le contexte du PIB des Etats-Unis pour 2009 (20.7/14,305) il serait inférieur à 1 centième de 1% du PIB des États-Unis, et moins que les 25 milliards de dollars dépensés en 1948 dans le contexte du Plan Marshall destiné aux pays de l’Europe après la deuxième guerre mondiale.
Le Plan Marshall dès sa promulgation, était connu comme le Programme de relèvement européen (PRE). La première phase du programme a débuté en 1948 pour finir en 1952. Les Etats-Unis avaient mis en œuvre le (PRE) comme outil de reconstruction et de création d'une base économique plus solide pour les pays d'Europe occidentale, en vue de réduire la menace du communisme après la Seconde Guerre mondiale.
Le plan a été nommé après le secrétaire d'État George Marshall largement responsable de la création du programme à coté des fonctionnaires du Département d'Etat, en particulier William L Clayton et George F. Kennan. George Marshall a parlé du désir de l'administration américaine d’aider l’Europe à se remettre des effets désastreux de la guerre. Le plan de reconstruction, a été élaboré lors d'une réunion des États européens participants, et a été créé le 5 Juin, 1947. Le plan a été en activité pendant quatre ans.
Au cours de cette période, quelques 13 milliards de dollars en aide économique et technique ont été données pour aider à la récupération des pays européens qui avaient adhéré à l'Organisation européenne de coopération économique. À l'époque, $13 milliards, représentaient environ ½% du PIB de $258 milliards US, ajouté au montant de $12 milliards de dollars d'aide américaine à l'Europe entre la fin de la guerre et le début du plan pour une enveloppe estimée à 1% du PIB américain en 1948 soit 25 milliards de dollars.
Le plan Clinton aura pour but, de compenser les victimes du désastre, réhabiliter le pays, lui dotant des infrastructures de bases comme l’électricité 24hrs sur 24, relier les dix départements du pays à travers des routes solides, fiables. Des moyens de transports maritimes et aériens dans tout le pays. Un réseau de communication à hautes technologies capables de répondre aux exigences d’une économie en voie d’expansion. Rénover l’éducation pour préparer les élèves devant assumer la relève et créer différents débouchés économiques. Un programme de santé et de soins préventifs pouvant desservir tout le pays. Un programme d’emplois cumulatifs et de prêts pour les nouveaux entrepreneurs.
Beaucoup plus importants sont les efforts visant à moderniser les pratiques industrielles des entreprises Haïtiennes vieilles de plusieurs décennies. Il faut les substituer par des modèles à haut rendement américain, afin de réduire les obstacles artificiels au commerce, et d'inculquer un sentiment d'espoir et d'autosuffisance au pays. Ce plan Clinton avec ses objectifs de relancement économiques sur une base moderne serait une étape indispensable pour aider Haïti à renforcer ses capacités de développement économique, politique, social et culturel.
Le financement prendrait fin en 2014 et l'économie haïtienne aura à ce moment dépassé son niveau de productions d’avant le séisme. Haïti bénéficiaire du plan Clinton aura une production supplémentaire de plus que 100% en 2014 par rapport à 2010.
Au cours des deux prochaines décennies Haïti continuera à innover son économie et connaîtra une croissance et une prospérité sans précédent dues directement au PLAN CLINTON. Il est évident que sans cette intervention massive la reprise économique et la reconstruction d’Haïti ne seront pas possible. Le pays sera confronté au pire, si un PLAN CLINTON élaboré par le département d’état américain en conjonction avec l’état Haïtien et des membres dûment qualifiés de la diaspora haïtienne n’est pas mis en exécution pour sauver Haïti et le protéger des catastrophes à venir.
Le Plan CLINTON sera l'un des premiers éléments de l'intégration d’Haïti dans le concert des nations, Ce plan aidera à effacer les barrières commerciales et créer des institutions haïtiennes modernes afin de coordonner l'économie au niveau international. Ce PLAN aura pour but de stimuler la reconstruction politique et économique entière d’Haïti et d’engendrer une croissance économique stable pour le développement du pays à long terme.
Haïti compte tenu de la destruction totale de son infrastructure, en plus de la dévastation politique et physique du pays en 2004, répond aux nécessités pour un plan similaire qu’on pourrait appeler Plan de Relance Economique d’Haïti (PREH) sous l’égide du secrétaire d’état américain madame Hillary Rodham Clinton sans laquelle il restera presqu’impossible pour Haïti de devenir une nation viable.
Avec un effectif total de 27,750 kilomètres carrés, Haïti est placé 147 en comparaison de superficie avec les autres pays. Il dispose de 190 kilomètres carrés d'eau, un pays presque deux fois la taille du Maryland.
Haïti a suffisamment de ressources naturelles pour construire une nation viable, bien que les investissements de capitaux fassent défaut et que certaines de ses ressources naturelles comme la gazoline sont considérées comme des réserves stratégiques pour les Etats-Unis. Ce qui met en exergue l’ingérence et le traitement injuste reçue par Haïti de ses partenaires géopolitiques. Prenons comme exemple le conflit haitiano-américain à propos de la Navase.
Haïti a des réserves de bauxite, de cuivre, de carbonate de calcium, d’or, de marbre, d’hydroélectrique et de pétrole. Sa population est estimée à 10 millions de personnes, relativement très jeunes, capables et désireuses de travailler.
0-14 ans: 38,1% (hommes 1,735,917 / femmes 1,704,383)
15-64 ans: 58,5% (hommes 2,621,059 / femmes 2,665,447)
65 ans et plus: 3,4% (hommes 120,040 / femmes 188,690) (est. 2009)
Haïti dispose d'un territoire divisé en 10 Département : Artibonite, Centre, Grand 'Anse, Nippes, Nord, Nord-est, le Nord-Ouest, Ouest, Sud, Sud-est etc. Chacun d'eux a un besoin urgent d’infrastructures, d'électricité, de routes, de lignes téléphoniques, d’égouts, d'eau potable, d'école ; bref tout ce qu’une nation moderne a besoin pour évoluer.
Haïti est le pays le plus appauvrit de l'hémisphère occidental, avec 80% de sa population vivant sous le seuil de la pauvreté et 54% dans une pauvreté abjecte. Deux tiers de la population Haïtienne dépendent du secteur agricole, principalement l'agriculture de subsistance à petite échelle, et restent vulnérables aux dommages causés par les catastrophes naturelles fréquentes, aggravées par la déforestation généralisée du pays.
Pour comprendre l'ampleur de la pauvreté et les raisons pour lesquelles Haïti ne pourrait jamais être sur la voie du redressement économique, il ne suffit pas de blâmer cette calamité sur le leadership des dirigeants, les coups d’états, etc. Il est également important de souligner qu’Haïti depuis son indépendance a été paralysé par une demande de rançon par la France. 100 millions de francs sur une période de plus de 100 ans pour que son indépendance soit reconnue.
Haïti après ces paiements de rançon déloyale n'a jamais été capable de construire une nation viable. A l’ouest de l'île d'Hispaniola, la République dominicaine, bien que sur la même île n'a jamais été soumis à ce paiement de rançon illégale exigée par la France, ce qui lui a permis de bâtir une économie plus dynamique et moderne que Haïti.
Alors que l'économie ait montré quelques signes de reprise au cours des dernières années, enregistrant une croissance positive depuis 2005, après les ravages de l'ouragan Jeanne en 2004, plusieurs ouragans ont endommagé le système tout entier en 2008, incluant les infrastructures du transport et du secteur agricole.
L’engagement économique des Etats-Unis en vertu de la Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (HOPE), adopté en Décembre 2006, a stimulé les exportations de vêtements et autres investissements en offrant une franchise douanière aux ports des Etats-Unis.
HOPE II, voté en Octobre 2008, a encore amélioré les perspectives d'exportation pour le secteur de l'habillement en étendant les préférences à 2018. Ce secteur représente deux tiers des exportations haïtiennes et près d'un huitième du PIB. Les envois de fonds constituent la principale source de devises étrangères, qui équivaut à plus de 15% du PIB et plus du double des recettes d'exportation.
Haïti souffre d'une inflation élevée, un manque d'investissement chronique, dû à un trou de compréhension des questions de sécurité, l'infrastructure limitée et d'un grave déficit commercial. En 2005, Haïti a réglé ses arriérés à la Banque mondiale, ouvrant la voie à une reprise des contacts avec la Banque. Haïti a reçu à mi 2009 le pardon de sa dette estimée à environ 525 millions de dollars grâce au Programme pour les Pays Pauvres très Endettés (PPTE). Le gouvernement compte sur l'aide économique internationale formelle pour sa soutenabilité budgétaire.
Les États-Unis et la France ont une obligation morale envers Haïti ; ils doivent corriger le tort causé à notre jeune nation en 1824, quatre ans seulement après le lancement de la doctrine de Monroe, pacte signé en 1820 entre les États-Unis et l’Europe pour éviter l'agression des pays au sein de leur zone géographique.
En 1824, la France a envoyé 65 navires dans la rade de Port-au-Prince menaçant le pays du retour à l’esclavage si le gouvernement haïtien n’accepte pas d’effectuer des paiements annuels à la France pour un total de 100 millions de francs pendant plus que cent ans. Boyer qui était alors président a dû fermer tous les services gouvernementaux, y compris les écoles. Cette décision a eu un grave impact sur le système éducatif haïtien et diminué considérablement la capacité du gouvernement à créer des institutions stables.
Les besoins sont évidents. La répétition de ces faits historiques n’a que pour but de rétablir la vérité sur les évènements qui ont contribué à la catastrophe socio-économique que représente aujourd’hui Haïti.
Considérant ces faits, il est évident que si un investissement considérable de plus de $20 milliards, n'est fait en Haïti, le pays ne pourra jamais sortir de cette situation socioéconomique chaotique. Il est impensable qu’un gouvernement opère avec un budget annuel de moins de 2 milliards de dollars dont 60% dépendent de l'aide bilatérale. Il ne sera jamais en mesure de répondre aux besoins d'une population d'environ 10 millions de personnes.
Les États-Unis en particulier sont toujours venus en aide à Haïti et nous haïtiens serons éternellement reconnaissants au peuple américain et à son gouvernement. Mais à ce carrefour de notre histoire, si un investissement substantiel n’est pas fait à Haïti, la ronde des "boat people" bravant les mers pour se réfugier clandestinement en Floride s’intensifiera sur une échelle que l’histoire n’ait jamais connue.
Nous appelons aujourd’hui à la générosité et à l'humanité des États-Unis, France, Canada, Venezuela, Cuba et l'ensemble de nos alliés pour un investissement dans l’ordre cité plus haut et sur une période qui ne dépasse pas 3 ans pour que la spirale de la misère ne continue pas en Haïti pour deux autres centenaires.
Jacob François, MBA
Sources: CIA World Book
Bureau of Economics Analysis (BEA)
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
P.O.BOX 2252 Fort Pierce, Florida 34954
info@fanmilavalas.net
www.fanmilavalas.net
954-670-9209
Les séismes du 7 Mai, 1842 et 4 Août 1946 malgré leurs ampleurs ne peuvent se comparer à celui du 12 Janvier 2010.
Le signal d’alarme a sonné, des mesures extraordinaires sont de mises. Pour cela, nous de Projet Prioritaire Haïtien suggérons l’application d’un « Plan Clinton » pour Haïti :
Comme ce fut le cas en 1948, le Programme de Rétablissement Européen prit le nom de Georges Marshall alors Secrétaire d’Etat des Etats Unis, le plan américain pour aider à la reconstruction d’Haïti devrait porter le nom de madame Hilary Clinton, de par son illustre présence au timon des affaires Américaines comme secrétaire d’état aux Affaires Etrangères.
En plus il y a l’affinité sentimentale de l’ancien président américain Bill Clinton et de son épouse l’actuelle secrétaire d’état américain avec Haïti. En effet le couple Clinton a passé sa lune de miel en Haïti et l’ancien président est très aimé des haïtiens. La secrétaire d’état américain a aujourd’hui une opportunité en or d’imprimer à l’encre permanente ses empreintes digitales sur le renouveau d’Haïti. Hillary Rodham Clinton, première femme à être l'un des principaux candidats à l'investiture d'un parti politique pour briguer la présidence des États-Unis et la première ancienne épouse d'un président des États-Unis à occuper les fonctions de ministre marquera encore une fois l’histoire de par la réalisation du « Plan Clinton pour Haïti ».
Nous tenons à souligner clairement qu’il ne peut y avoir de reconstruction en Haïti sans un programme spécial de relocation et de dédommagement des victimes du séisme.
LE PLAN CLINTON peut être une combinaison d’aide et de prêt garantie par un bon d’obligation émis par le gouvernement Haïtien en Vente à la diaspora Haïtienne et à des compagnies haïtiennes et étrangères désireuses d’investir dans le futur du pays.
Un investissement massif allant sur une durée de 3 à 5 ans au plus pour la reconstruction et la relance totale de l’économie nationale haïtienne :
$5 milliards pour aider le peuple haïtien à construire ses moyens de subsistance
$2 milliards pour construire le secteur privé
$1 milliard pour des installations électriques d’une totalité de 1500 mégawatts au moins
$1,5 milliard pour construire les différents locaux gouvernementaux et les complexes administratifs dans les 10 départements du pays
$1 milliard pour le système de communication téléphonique, un système capable de fournir au moins 1 million de lignes terrestres/fixe
$3 milliards pour la construction de 5.000 km / Routes, connecteurs, égouts, installations de ramassage d’ordures..
$1 milliard pour 1 aéroport international dans chacune de nos départements
$1 milliard pour le secteur agricole
$2 milliards pour le secteur éducatif
$2,5 milliards pour l'évolution économique
$700 millions pour la machinerie lourde
Un total de 20,7 milliards de dollars est nécessaire pour mettre Haïti sur la voie de développement. Si nous mettons ce montant dans le contexte du PIB des Etats-Unis pour 2009 (20.7/14,305) il serait inférieur à 1 centième de 1% du PIB des États-Unis, et moins que les 25 milliards de dollars dépensés en 1948 dans le contexte du Plan Marshall destiné aux pays de l’Europe après la deuxième guerre mondiale.
Le Plan Marshall dès sa promulgation, était connu comme le Programme de relèvement européen (PRE). La première phase du programme a débuté en 1948 pour finir en 1952. Les Etats-Unis avaient mis en œuvre le (PRE) comme outil de reconstruction et de création d'une base économique plus solide pour les pays d'Europe occidentale, en vue de réduire la menace du communisme après la Seconde Guerre mondiale.
Le plan a été nommé après le secrétaire d'État George Marshall largement responsable de la création du programme à coté des fonctionnaires du Département d'Etat, en particulier William L Clayton et George F. Kennan. George Marshall a parlé du désir de l'administration américaine d’aider l’Europe à se remettre des effets désastreux de la guerre. Le plan de reconstruction, a été élaboré lors d'une réunion des États européens participants, et a été créé le 5 Juin, 1947. Le plan a été en activité pendant quatre ans.
Au cours de cette période, quelques 13 milliards de dollars en aide économique et technique ont été données pour aider à la récupération des pays européens qui avaient adhéré à l'Organisation européenne de coopération économique. À l'époque, $13 milliards, représentaient environ ½% du PIB de $258 milliards US, ajouté au montant de $12 milliards de dollars d'aide américaine à l'Europe entre la fin de la guerre et le début du plan pour une enveloppe estimée à 1% du PIB américain en 1948 soit 25 milliards de dollars.
Le plan Clinton aura pour but, de compenser les victimes du désastre, réhabiliter le pays, lui dotant des infrastructures de bases comme l’électricité 24hrs sur 24, relier les dix départements du pays à travers des routes solides, fiables. Des moyens de transports maritimes et aériens dans tout le pays. Un réseau de communication à hautes technologies capables de répondre aux exigences d’une économie en voie d’expansion. Rénover l’éducation pour préparer les élèves devant assumer la relève et créer différents débouchés économiques. Un programme de santé et de soins préventifs pouvant desservir tout le pays. Un programme d’emplois cumulatifs et de prêts pour les nouveaux entrepreneurs.
Beaucoup plus importants sont les efforts visant à moderniser les pratiques industrielles des entreprises Haïtiennes vieilles de plusieurs décennies. Il faut les substituer par des modèles à haut rendement américain, afin de réduire les obstacles artificiels au commerce, et d'inculquer un sentiment d'espoir et d'autosuffisance au pays. Ce plan Clinton avec ses objectifs de relancement économiques sur une base moderne serait une étape indispensable pour aider Haïti à renforcer ses capacités de développement économique, politique, social et culturel.
Le financement prendrait fin en 2014 et l'économie haïtienne aura à ce moment dépassé son niveau de productions d’avant le séisme. Haïti bénéficiaire du plan Clinton aura une production supplémentaire de plus que 100% en 2014 par rapport à 2010.
Au cours des deux prochaines décennies Haïti continuera à innover son économie et connaîtra une croissance et une prospérité sans précédent dues directement au PLAN CLINTON. Il est évident que sans cette intervention massive la reprise économique et la reconstruction d’Haïti ne seront pas possible. Le pays sera confronté au pire, si un PLAN CLINTON élaboré par le département d’état américain en conjonction avec l’état Haïtien et des membres dûment qualifiés de la diaspora haïtienne n’est pas mis en exécution pour sauver Haïti et le protéger des catastrophes à venir.
Le Plan CLINTON sera l'un des premiers éléments de l'intégration d’Haïti dans le concert des nations, Ce plan aidera à effacer les barrières commerciales et créer des institutions haïtiennes modernes afin de coordonner l'économie au niveau international. Ce PLAN aura pour but de stimuler la reconstruction politique et économique entière d’Haïti et d’engendrer une croissance économique stable pour le développement du pays à long terme.
Haïti compte tenu de la destruction totale de son infrastructure, en plus de la dévastation politique et physique du pays en 2004, répond aux nécessités pour un plan similaire qu’on pourrait appeler Plan de Relance Economique d’Haïti (PREH) sous l’égide du secrétaire d’état américain madame Hillary Rodham Clinton sans laquelle il restera presqu’impossible pour Haïti de devenir une nation viable.
Avec un effectif total de 27,750 kilomètres carrés, Haïti est placé 147 en comparaison de superficie avec les autres pays. Il dispose de 190 kilomètres carrés d'eau, un pays presque deux fois la taille du Maryland.
Haïti a suffisamment de ressources naturelles pour construire une nation viable, bien que les investissements de capitaux fassent défaut et que certaines de ses ressources naturelles comme la gazoline sont considérées comme des réserves stratégiques pour les Etats-Unis. Ce qui met en exergue l’ingérence et le traitement injuste reçue par Haïti de ses partenaires géopolitiques. Prenons comme exemple le conflit haitiano-américain à propos de la Navase.
Haïti a des réserves de bauxite, de cuivre, de carbonate de calcium, d’or, de marbre, d’hydroélectrique et de pétrole. Sa population est estimée à 10 millions de personnes, relativement très jeunes, capables et désireuses de travailler.
0-14 ans: 38,1% (hommes 1,735,917 / femmes 1,704,383)
15-64 ans: 58,5% (hommes 2,621,059 / femmes 2,665,447)
65 ans et plus: 3,4% (hommes 120,040 / femmes 188,690) (est. 2009)
Haïti dispose d'un territoire divisé en 10 Département : Artibonite, Centre, Grand 'Anse, Nippes, Nord, Nord-est, le Nord-Ouest, Ouest, Sud, Sud-est etc. Chacun d'eux a un besoin urgent d’infrastructures, d'électricité, de routes, de lignes téléphoniques, d’égouts, d'eau potable, d'école ; bref tout ce qu’une nation moderne a besoin pour évoluer.
Haïti est le pays le plus appauvrit de l'hémisphère occidental, avec 80% de sa population vivant sous le seuil de la pauvreté et 54% dans une pauvreté abjecte. Deux tiers de la population Haïtienne dépendent du secteur agricole, principalement l'agriculture de subsistance à petite échelle, et restent vulnérables aux dommages causés par les catastrophes naturelles fréquentes, aggravées par la déforestation généralisée du pays.
Pour comprendre l'ampleur de la pauvreté et les raisons pour lesquelles Haïti ne pourrait jamais être sur la voie du redressement économique, il ne suffit pas de blâmer cette calamité sur le leadership des dirigeants, les coups d’états, etc. Il est également important de souligner qu’Haïti depuis son indépendance a été paralysé par une demande de rançon par la France. 100 millions de francs sur une période de plus de 100 ans pour que son indépendance soit reconnue.
Haïti après ces paiements de rançon déloyale n'a jamais été capable de construire une nation viable. A l’ouest de l'île d'Hispaniola, la République dominicaine, bien que sur la même île n'a jamais été soumis à ce paiement de rançon illégale exigée par la France, ce qui lui a permis de bâtir une économie plus dynamique et moderne que Haïti.
Alors que l'économie ait montré quelques signes de reprise au cours des dernières années, enregistrant une croissance positive depuis 2005, après les ravages de l'ouragan Jeanne en 2004, plusieurs ouragans ont endommagé le système tout entier en 2008, incluant les infrastructures du transport et du secteur agricole.
L’engagement économique des Etats-Unis en vertu de la Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (HOPE), adopté en Décembre 2006, a stimulé les exportations de vêtements et autres investissements en offrant une franchise douanière aux ports des Etats-Unis.
HOPE II, voté en Octobre 2008, a encore amélioré les perspectives d'exportation pour le secteur de l'habillement en étendant les préférences à 2018. Ce secteur représente deux tiers des exportations haïtiennes et près d'un huitième du PIB. Les envois de fonds constituent la principale source de devises étrangères, qui équivaut à plus de 15% du PIB et plus du double des recettes d'exportation.
Haïti souffre d'une inflation élevée, un manque d'investissement chronique, dû à un trou de compréhension des questions de sécurité, l'infrastructure limitée et d'un grave déficit commercial. En 2005, Haïti a réglé ses arriérés à la Banque mondiale, ouvrant la voie à une reprise des contacts avec la Banque. Haïti a reçu à mi 2009 le pardon de sa dette estimée à environ 525 millions de dollars grâce au Programme pour les Pays Pauvres très Endettés (PPTE). Le gouvernement compte sur l'aide économique internationale formelle pour sa soutenabilité budgétaire.
Les États-Unis et la France ont une obligation morale envers Haïti ; ils doivent corriger le tort causé à notre jeune nation en 1824, quatre ans seulement après le lancement de la doctrine de Monroe, pacte signé en 1820 entre les États-Unis et l’Europe pour éviter l'agression des pays au sein de leur zone géographique.
En 1824, la France a envoyé 65 navires dans la rade de Port-au-Prince menaçant le pays du retour à l’esclavage si le gouvernement haïtien n’accepte pas d’effectuer des paiements annuels à la France pour un total de 100 millions de francs pendant plus que cent ans. Boyer qui était alors président a dû fermer tous les services gouvernementaux, y compris les écoles. Cette décision a eu un grave impact sur le système éducatif haïtien et diminué considérablement la capacité du gouvernement à créer des institutions stables.
Les besoins sont évidents. La répétition de ces faits historiques n’a que pour but de rétablir la vérité sur les évènements qui ont contribué à la catastrophe socio-économique que représente aujourd’hui Haïti.
Considérant ces faits, il est évident que si un investissement considérable de plus de $20 milliards, n'est fait en Haïti, le pays ne pourra jamais sortir de cette situation socioéconomique chaotique. Il est impensable qu’un gouvernement opère avec un budget annuel de moins de 2 milliards de dollars dont 60% dépendent de l'aide bilatérale. Il ne sera jamais en mesure de répondre aux besoins d'une population d'environ 10 millions de personnes.
Les États-Unis en particulier sont toujours venus en aide à Haïti et nous haïtiens serons éternellement reconnaissants au peuple américain et à son gouvernement. Mais à ce carrefour de notre histoire, si un investissement substantiel n’est pas fait à Haïti, la ronde des "boat people" bravant les mers pour se réfugier clandestinement en Floride s’intensifiera sur une échelle que l’histoire n’ait jamais connue.
Nous appelons aujourd’hui à la générosité et à l'humanité des États-Unis, France, Canada, Venezuela, Cuba et l'ensemble de nos alliés pour un investissement dans l’ordre cité plus haut et sur une période qui ne dépasse pas 3 ans pour que la spirale de la misère ne continue pas en Haïti pour deux autres centenaires.
Jacob François, MBA
Sources: CIA World Book
Bureau of Economics Analysis (BEA)
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
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