jeudi 10 juin 2010

AN AYITI, BÈF KI MOULEN KANN NAN, SE PA LI KI JANM BWÈ SIWO WA

Nulle association entre Fanmi Lavalas, les forces vives du pays et les GNB n’ayant pour objectif le retour du Docteur Jean Bertrand Aristide en Haïti avant la fin du mandat du gouvernement Préval/Bellerive, ne peut en aucun cas répondre aux desiderata du peuple majoritaire, ni assurer la souveraineté de la nation haïtienne et par conséquent avoir des retombées positives pour le peuple haïtien.

Le gouvernement de M. Préval issue de la plateforme Lespwa n’est autre que la caravane de l’espoir prôné durant la déstabilisation du gouvernement du Président Aristide par le groupe des 184. Et gare à ceux qui se croit encore Lavalassiens tout en continuant à coopérer avec le gouvernement Préval /Bellerive au détriment des intérêts vitaux du peuple Haïtien.

La masse populaire Haïtienne a soutenu Préval en 2006 parce qu’elle croyait que ce dernier aurait poursuivi les lignes politiques de l’Organisation Fanmi Lavalas. Ignorant tous les signes avant-coureurs qui pointaient du doigt la déviation totale de cet ancien premier ministre lavalassien qui depuis son premier mandat s’écartait déjà des idéologies Lavalassienne. Il a vite fait dès son investiture d’aligner ses intérêts avec ceux de la Communauté Internationale en liquidant à vil prix le pays aux forces étrangères et à la communauté internationale au détriment de la mère patrie.

Depuis le séisme du 12 janvier 2010, le peuple haïtien vit quotidiennement un cauchemar inhumain empiré par le désespoir du à la passivité de ce qui reste du gouvernement de M. Préval qui malgré la perte de son palais et de sa maison, vit actuellement dans un luxe qui semble-t-il le fait oublier les centaines de milliers de rescapés vivant depuis déjà 5 mois sous les tentes au milieu des amas de graviers avec pour compagnie les cadavres de leurs enfants encore ensevelis sous les décombres.

Prenons par exemple, les membres du gouvernement et des commissions de Préval de 2006à nos jours ; ils regorgent de tous les membres subversifs du groupe 184 qui ont contribué sous l’égide des Nations unis et de la communauté internationale à catapulter Haïti sous une occupation étrangère en 2004.

Un rétrospectif du mouvement GNB avec son contrat social et le profil de quelques membres de proue de ce mouvement pour corroborer notre assertion.

L'historien Michel Hector, M. Michel Soukar , le syndicaliste Jean Lavaud Frédéric ; le syndicaliste Jean-Claude Lebrun, Anthony Barbier , André Lafontant, le président de la Chambre du Commerce et d'Industrie d'Haïti (CCIH), Dr Reginald Boulos, le syndicaliste Charles Faustin ; le responsable des droits humains, Jean-Claude Bajeux ; M. Jean-Claude Fignolé, le coordonnateur du Collectif de Cité Soleil, Charles Dunais ; le secrétaire général de la Fondation Nouvelle Haïti (FNH), Mme Yanick Lahens, Léopold Berlanger, les syndicalistes Fritz Charles et Patrick Numa, l'ingénieur Pascale Oriol, M. André Apaid, M. Raoul Peck, M. Gesner Armand, M. Laënnec Hurbon, M. Claude Pierre, M. Luc Smarth, Mme Geneviève L. Esper,
la représentante des marchands du Village de Dieu, Mme Florence Maître, l'ingénieur civil Pierrot Exama, Peterson C. Orélus, le dirigeant de l'Initiative de la Société civile (ISC), Rony Desroches, le représentant de l'Association des Médecins haïtiens (AMH), Georges Beauvoir, l'ingénieur Jessie Benoît Mme Evelyne Trouillot, M. Gary Victor, Charles Faustin; M. Michel Hector, M. Lionel Trouillot, M. Pierre Buteau, M. Pascale Oriol, Mme Paulette Poujol-Oriol, Mme Florence Maître, M. Franck Etienne, Pierrot Exama, Peterson C. Orélus, M. Michel Acacia, Charles Baker, pour ne citer que ceux là.

A en juger par leur titre professionnel, il est évident que ces individus n’ont ni l’étoffe ni l’expérience institutionnelles nécessaire pour relancer l’économie d’un pays en faillite. Ils ne peuvent par conséquent répondre aux besoins d’un peuple dépourvu de tout. Ils sont privés de la légitimité nécessaire pour satisfaire les revendications nobles d’un peuple en quête d’une vie humaine. Tout ce que le groupe des 184 prônait dans le contrat social n’était que du bluff et ne visait que leurs intérêts mesquins.

Six ans après le kidnapping du Président Aristide, le pays devient de plus en plus pauvre et les membres du groupe 184 de plus en plus riches. Mais ils ne voulaient pas que cela. Ils convoitaient aussi le pouvoir absolu. Quoiqu’ils aient donnés un « panzou » au peuple haïtien, ils ont eux aussi reçu un de l’international qui a mis à la tête du pays, l’effronté Gérard Latortue malgré les réticences des GNB. Dans ce cercle vicieux, Haïti fonctionne de duperie en duperie, et le peuple demeure l’ultime victime de ce jeu macabre des collabos et de l’international.
L’international ayant à son actif, des mercenaires internationaux, des stratèges, des caméléons, des déstabilisateurs habitués à fonctionner au niveau le plus inhumain, a les instruments nécessaires pour satisfaire les désirs des bas ventres des Haïtiens. Cette communauté a pu en un temps record maîtriser ces écervelés pour catapulter au pouvoir le « grand mangeur » des Nations Unis Gérard Latortue qui lui s’est servi du président intérimaire Boniface comme marchepieds.

Considérons les revendications des partis politiques minoritaires du pays en 2010 :

1) Le départ du Gouvernement Préval
2) L’organisation des élections crédible dans les délais de la constitution entre 45 à 90 jours selon l’article 149 de la constitution de 1987

Ces revendications sont pareilles à celles de ces politiciens véreux qui ont comploté le kidnapping du Président Aristide en 2004. Ceux-là qui nous ont emmenés vers une transition de longue haleine de plus de 27 mois sous le régime totalitaire Boniface/Latortue. Si en 2004, on avait le pantin Boniface, en 2010, on n’a même pas de président en fonction à la cour de cassation. Donc, l’ancienne formule de cette opposition véreuse partisane acharnée des coups d’état n’est plus applicable et ne ferait de toute évidence que précipiter plus rapidement le pays vers le néant.

Il faut noter que l’opposition refuse d’aller aux élections avec son propre gouvernement, et que c’est cette même opposition qui a précédemment de connivence avec le gouvernement bidon Préval/Bellerive/Pierre-Louis contribué à l’exclusion de Fanmi Lavalas des élections. Que peut-on aujourd’hui attendre d’une alliance avec cette même organisation qu’elle a tant de fois poignardée dans le dos?

Le gouvernement du Président Préval n’existe presque plus. Elle est destituée par la réalité morbide du séisme du 12 janvier 2010 qui a mis en exergue son incapacité de gérer un pays en crise. La Minustah et la communauté internationale ont eux aussi échoué lamentablement en Haïti et cela n’est pas nouveau. Mais la crise post sismique a définitivement mise à nu la déconcertante réalité à savoir qu’elles sont en Haïti que pour exécuter leur propre agenda.

La réponse aujourd’hui appartient au peuple. Il doit comme par le passé intervenir pour dire non au gouvernement haïtien, à la Minustah et à la communauté internationale. Il doit se manifester pour faire comprendre à ces gonflés que leur comportement malsain ne peut plus être toléré. Le peuple haïtien ne va plus rester longtemps inerte face à ses souffrances. S’il accepte le fait que ses soi-disant sauveurs soient des incompétents et des sans scrupules, il leur demande par conséquent de libérer son leader du joug de l’exil. La seule chose qu’il leur reste à faire pour sauver leur peau, c’est de laisser Aristide retourner dans son pays pour que la masse populaire agonisante ait enfin une représentation légitime, l’espoir d’un mieux être.

Ces politiciens véreux ont encore la chance de bénéficier de la clémence et de la tolérance de ce peuple qu’ils ont trop souvent leurré et trahi. S’ils veulent changer leurs fusils d’épaules et militer aux côtés du peuple pour la réhabilitation du pays et le retour du leader international incontestable d’Haïti son excellence le Docteur Jean-Bertrand Aristide, ils pourraient au moins faire route avec eux, leur donnant le temps nécessaire pour prouver qu’il peut leur faire confiance. Ils auraient au moins l’opportunité de redorer leur blason.

Certains leaders des partis politiques minoritaires du pays comme Victor Benoît, Himmler Rebu expriment déjà leurs désaccords au sujet du retour du leader « Maximo » le Dr Jean Bertrand Aristide dans le pays, pourtant un droit fondamental garantit par la constitution de 1987. En un mot il ne peut pas y avoir de rapport entre eux et le peuple Lavalassien étant donné qu’ils ne partagent pas les mêmes priorités. Ces vipères sont prêtes à violer toutes règles fondamentales pour accomplir leur sale besogne.

Les revendications de Fanmi Lavalas sont pourtant claires :

1) Le retour du Président Aristide avant les élections anticipées de 2010
2) Le départ du CEP
3) La présence de Fanmi Lavalas au CEP, sa participation aux élections à tous les niveaux, l’inclusion de tous les partis politiques dûment qualifiés
4) Le départ du gouvernement à l’échéance constitutionnelle
5) La participation du peuple dans les décisions de reconstruction du pays.

Ces revendications sont claires, rationnelles, responsables et sont aussi un plan d’alimentation d’oxygène pour ce gouvernement considéré pour déchu depuis le séisme du 12 Janvier 2010.


AN 2010, PÈP LA PAP FÈ ZEWO ANKÒ. PWEN

"Yon sèl nou fèb,ansanm nou fò,ansanm,ansanm nou se Lavalas".
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