samedi 26 février 2011

Des personnalités du mouvement de lutte contre l’Apartheid demandent au gouvernement d’Afrique du Sud d’appuyer le retour immédiat du Président Aristide à Haïti

Oakland, Californie – Plusieurs personnalités du mouvement international de lutte contre l’Apartheid ont envoyé une lettre ouverte au Président d’Afrique du Sud Jacob Zuma « dans l’espoir que le Président Zuma puisse appuyer” le retour de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide et sa famille à Haïti « le plus rapidement possible. » Parmi les signataires de cette lettre figurent le fondateur de Trans Africa Forum; le révérend Jesse Jackson; l’acteur et activiste Danny Glover; le parlementaire britannique John McDonnell; l’activiste et comique Dick Gregory (qui était une figure de proue du mouvement anti-apartheid en Grande Bretagne), Jack Healy, le fondateur et directeur du Human Rights Action Center (Centre d’Action des Droits Humains), Jack Heyman du Syndicat International des Débardeurs et Magasiniers de San Francisco (lequel a refusé de décharger des navires transportant des produits du régime d’Apartheid d’Afrique du Sud dans les années 80) et Selma James, la veuve du célèbre écrivain C.L.R. James, auteur d’un des livres les plus influents sur la révolution haïtienne, Les Jacobins noirs.

Les signataires expriment leur « profonde reconnaissance » envers le gouvernement Sud-africain, et du peuple sud-africain, pour leur accueil des Aristide. « Nous soutenons aussi de tout notre cœur les efforts du gouvernement Sud Africain pour aider le président Jean-Bertrand Aristide à retourner rapidement dans son pays », affirme la lettre, tout en notant que « tout délai dans l’arrivée des Aristide à Haïti représenterait une déception supplémentaire pour un peuple qui a déjà vécu une longue série de tragédies, de catastrophes et de déchirures. »
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Monsieur le Président,

Nous vous écrivons pour exprimer notre profonde reconnaissance et gratitude pour la grande générosité et l’hospitalité historique offertes par le gouvernement d’Afrique du Sud au président Jean-Bertrand Aristide et sa famille au cours des sept dernières années.

La décision de l’Afrique du Sud d’accueillir les Aristide suite au coup d’Etat de 2004 est un acte fraternel semblable aux multiples actes de solidarité internationale envers le peuple de l’Afrique du Sud dans sa longue marche vers la liberté. Ce geste restera gravé dans les mémoires d’Haïti et du monde.

Désormais, les Aristide peuvent retourner dans leur pays et leur exil peut prendre fin. Après tant d’années, tout semble indiquer que ce soit enfin possible. Le président Jean-Bertrand Aristide a réitéré son désir de retourner dans son pays et d’aider le peuple d’Haïti. Il a dit être prêt à partir à tout moment et son passeport a été émis. Les derniers obstacles au retour des Aristide ont été levés. Les attentes en Haïti ont augmenté et nombreux sont ceux qui ont hâte de le voir retourner dans son pays. L’arrivée des Aristide soulèvera le moral du peuple haïtien juste au moment où il en a le plus besoin.

Nous vous écrivons dans l’espoir que vous puissiez appuyer les Aristide pour assurer que leur transition ait lieu le plus rapidement possible. La situation en Haïti reste extrêmement préoccupante et les Aristide ont exprimé leur volonté d’aider le pays à reconstruire à travers des initiatives dans le domaine de l’éducation et dans d’autres domaines où les besoins sont d’une grande urgence. De nombreux Haïtiens ont été très inspirés par l’annonce de l’émission de son passeport. Certains ont même parcouru des kilomètres pour l’acclamer à l’aéroport, attirés par des rumeurs de son arrivée imminente. Tout délai dans l’arrivée des Aristide représenterait une déception supplémentaire pour un peuple qui a déjà vécu une longue série de tragédies, de catastrophes et de déchirures.

En tant que défenseurs de longue date de la liberté en Afrique du Sud et en Haïti, nous rappelons notre reconnaissance pour le rôle important que l’Afrique du Sud a joué en accueillant les Aristide. Nous soutenons aussi de tout notre cœur les efforts du gouvernement Sud Africain pour aider le président Jean-Bertrand Aristide à retourner rapidement dans son pays. Et nous espérons voir le président Jean-Bertrand Aristide en Haïti très bientôt.

Veuillez accepter, monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.

Danny Glover, Actor/Activist
Reverend Jesse Jackson
Randall Robinson, Author
Andaiye, International Coordinator, Red Thread, Guyana
Reverend Dr. Lorenzo Carlisle, Pastor, Oakland, CA
Nesbit Crutchfield, Bay Area Free South Africa Movement
James Early, Board Member, TransAfrica Forum
Byron Rushing, Massachusetts State Representative
Dick Gregory, Social Activist/Comedian
Jack Healey, Founder and Director of Human Rights Action Center
Jack Heyman, International Longshore and Warehouse Union (ILWU), Local 10, San Francisco,CA
Selma James, Global Women’s Strike, UK
John McDonnell, Member of Parliament, UK
Margaret Prescod, Women of Color/Global Women’s Strike
Walter Riley, Co-Chair John George Democratic Club, Haiti Emergency Relief Fund

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jeudi 24 février 2011

PRÉSIDENT PRÉVAL, MR. MARTELLY ET MME MANIGAT PRENEZ GARDE, SINON QUE LA RÉVOLUTION COMMENCE.

En introduction, je dirais qu’il ne peut pas y avoir de gouvernement sérieux issu d’un pseudo second tour projeté pour le 20 Mars 2011. Ce processus ne ferait qu’engendrer un gouvernement encore plus faible que celui du président sortant, ce qui engloutirait le pays.


Madame Manigat, Mr. Martelly, il est encore temps pour vous de prôner l’application de l’article 149 de la constitution et d’exiger la réorganisation d’élections inclusives sur toute l’étendue du territoire national dans le délai prévu par la constitution. N’attendez pas qu’il soit trop tard pour demander ce qui est juste et droit.

La configuration des pouvoirs pour les prochains 5ans n’ont jamais été si compromise et de ce fait rendra Haïti plus vulnérable aux manœuvres internationaux vu que le pouvoir exécutif n’aurait pas d’assise populaire pour résister aux assauts des puissances manipulatrices.

Le pouvoir législatif est apte à toute sorte de manœuvre du au fait que les candidats de la communauté internationale admis au pseudo deuxième tour n’ont pas eu le culot de décrier la mascarade du 28 Novembre 2010 dans son ensemble. Il n’y avait pas d’élections le 28 Novembre 2010, il ne peut de ce fait avoir de pouvoir légitime issue d’un deuxième tour tant au niveau de la présidence qu’au niveau législatif.

Cet article est adressé à tout Haïtien serein, dénoué de partisannerie et capable d’analyser la situation politique actuelle avec la tête froide.

Retournons aux élections de 2006 ou le candidat Préval avait clairement remporté les élections et soudainement on a vu, son pourcentage s’effriter de 60% à 48.7%. C’était à ce moment la que le plan macabre de la Minustha incluant la communauté international et les nantis d’Haïti a commencé : la mise sous tutelle passive d’Haïti avec l’appui d’une frange économique de la population. Le 16 Février 2006 Président Préval avait été déclaré gagnant des élections avec 51.15% des suffrages après l’exclusion des votes blancs comptés aux préalables.

Nul n’est besoin d’être analyste politique pour arriver à faire une induction concise de la problématique haïtienne et par voix de conséquence conclure qu’Haïti est en train de sombrer dans un abime plus profond que celui crée par les GNB en 2004.

Les séquelles de la mascarade du 28 Novembre 2010, créée par notre Président aigrefin à un moment où il devait se montrer au dessus de tout intérêt personnel en vue d’œuvrer pour le renouveau d’un pays meurtri, vont créer davantage d’instabilité en Haïti au cours de la prochaine décennie.

Qu’enseignera le comportement irresponsable de la dame Manigat ou du sieur Martelly à la génération à venir, sinon l’indécision, l’immoralité, l’insouciance, l’inconscience, le non respect des paroles, etc.

Manigat et Martelly avaient été les premiers à demander l’annulation du scrutin du 28 Novembre 2010. Les candidats à la présidence et aux législatives de même que l’ensemble de la population ont répondu positivement pour dire non aux forfaits du gouvernement de M. Préval et de la communauté internationale et ainsi appuyé la demande de l’annulation de la mascarade du 28 Novembre 2010.

Ce à quoi les autres candidats et la population ne s’attendaient pas, c’est qu’à moins de 24 heures de cette demande d’annulation, Mirlande Manigat et Michel Martelly auraient fait un volte-face de 360 degrés a cause des offres risquées certes mais trop alléchantes pour dire non, à la Minustha, au CNO, aux nantis qui les ont fait croire qu’’ils sont en ballotage favorable et de ce fait ne devraient plus s’adhérer à cette demande d’annulation qu’ils ont initialement demandée.

“ Si Nou Pa kenbe diyite n, diyite n ap sove kite n” Dixit Jean-Bertrand Aristide.

Il est temps que Président Préval, Michel Martelly et Mirlande Manigat se réveillent de ce coma ou ils se sont obstinément plongés pour aider à sauver le pays avec ses jeunes meurtris, ses cadavres encore ensevelis sous les décombres, sa population vivant à la belle étoile ... Ce deuxième tour imposé par l’international et encouragé par nos politiciens mercantiles n’engendra que des effets néfastes pour Haïti.

Qui va demander des comptes à la Minustha, pour le deuil qu’il a semé partout dans le pays par le cholera ? Qui va payer pour les séquelles de cette maladie dans les années à venir ? Si un gouvernement aussi faible que celui qu’on prépare à nous imposer est érigé en Haïti, la communauté internationale continuera à nous faire tourner en rond comme des marionnettes et les puissances colonisatrices continueront à nous appeler avec arrogance « le pays le plus pauvre de l’hémisphère ».

Le peuple haïtien, Madame Manigat, Mr. Martelly et ses supporteurs savent pertinemment qu’il n’y avait pas d’élections l’an dernier. Il est à se demander pourquoi les deux candidats ayant réclamés la demande d’annulation de ces sélections se préparent à participer à un deuxième tour ? S’il n'y avait pas eu d’élections, il ne peut pas y avoir un deuxième tour.


Repons Peyizan: Est une plateforme électorale issue de 4 groupes peu populaires des dix départements du pays : Jeunesse pour la République, CONADEC, OLA et Platfòm pou sove nasyon an


http://www.hpnhaiti.com/site/index.php?option=com_content&view=article&id=620:martelly-naurait-pas-eu-laval-de-qrepons-peyizanq&catid=18:elections-2010&Itemid=28


RDNP: Fondé depuis 1979 par Leslie François Manigat n’a jusqu’à date aucun élu dans les deux chambres et ne sert que les intérêts des Manigat. Ses adeptes ne sont pas nombreux et les prouesses de ce parti politique sont presque négligeables sur la scène haïtienne.

Il est certainement claire la raison pour laquelle Michelle Martelly et madame Manigat sont propulsés à la tête de la mascarade du 28 Novembre 2010 : Si Madame Manigat ou Michel Martelly doit accéder à la magistrature suprême d’Haïti ce doit être par le verdict des urnes non pas par les manœuvres de l’international qui tient coûte que coûte à engloutir Haïti pour des raisons connues de tous.

JOU PÈP LA REVOLTE, PAP GEN KOTE POU PREZIDAN MARTELLY AK PREZIDAN MANIGA KACHE

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lundi 21 février 2011

LE RETOUR DU DR. JEAN-BERTRAND ARISTIDE POUR UNE HAÏTI PLUS EQUITABLE

Le 18 Février dernier, les Lavalassiens d’Haïti et de la Diaspora ont pris les rues pour réclamer le retour de Jean-Bertrand Aristide en Haïti.

Des signaux irrécusables ont été envoyés pour démontrer que le peuple haïtien ne laissera pas son vouloir méprisé en raison de l'imbroglio créé par la communauté internationale et il veut que l’ancien Président Aristide soit sur le sol haïtien pour que ses intérêts soient correctement défendus.

La politique étrangère américaine eu égard a Haïti a clairement pas été définie et les Haïtiens ne peuvent plus risquer d’être à la merci de la communauté internationale avec ses stratégies douteuses qui contribuent à l'aggravation de la situation sur le terrain.

Les indices reçus de l'administration d’Obama révèlent que la politique d'ingérence de l'ère Bush dans les affaires internes d'Haïti est encore en place malgré l’engagement verbal du président Obama à respecter les droits souverains des nations amies. Il est donc impératif que nous, Haïtiens définissions notre avenir en dépit des difficultés.

Ceux et celles présents a ces différentes manifestations scandaient a l’unisson:

Pas d’ Aristide, pas de paix
Aristide est notre président
Pas d’ Aristide, pas de second tour
Aristide doit revenir
Vive le retour d'Aristide
Haïti pour Aristide
Nous voulons Aristide
Titid, le peuple haïtien vous souhaite la bienvenue à Haïti

Pour comprendre l’amour du peuple haïtien pour le leader charismatique il faudrait leur parler directement afin qu'ils puissent expliquer individuellement ce que signifiait Aristide pour eux.

L'un des participants à la marche a Miami a en ce sens déclaré : » j'aime Aristide parce qu’enfant, n’ayant ni père ni mère ma vie était très difficile. Quand je voyais Titid prendre soin des pauvres et des enfants c’était comme s’il prenait aussi soin de moi. Il a donné de l'espoir aux masses qui connaissent une vie difficile ; il n'y a pas assez d'argent sur terre pour exprimer la valeur de ses contributions à notre peuple ; pour cela, je lui suis éternellement redevable ».

Aristide, un homme de charisme et un politicien vénéré:

Sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, même avec un budget estimé lamentable- a noter qu’on parle de 13 milliards de gourdes compare a 110 milliards du budget du gouvernement actuel-il a été en mesure de faire les réformes nécessaires et de fournir des services de base aux masses appauvries.

10 commandements pour une répartition plus équitable Haïti

1) Le retour de M. Aristide à Haïti: bienvenu président Jean Bertrand Aristide en Haïti
2) Le respect de la notion :un homme / une femme ,une vote en Haïti et dans le monde
3) Elimination des élections bâclées du 28 Novembre 2010
4) Constructions Viables pour Haïti: a part l’Ouest, nous avons 9 autres départements où la construction de routes peut commencer dès maintenant (au moins 5,000.00 kms de routes, gouttières, connecteurs, ponts, etc..).
5) Commencer maintenant à construire des réseau x électriques pour alimenter les 9 autres départements d’ Haïti (fournir au moins 1,500.00 MGW )
6) L'eau potable pour tous afin de réduire les conséquences de l'impact du choléra importé en Haïti par les troupes de l'ONU (au moins 10 conduites d'eau)
7) la construction de routes reliant tous les départements, y compris les collectivités locales .
8) Un système de téléphonie fixe pour fournir un service adéquat dans tout le pays (au moins 1 million lignes)
9) Une agriculture mécanisée et l'accès au crédit maintenant
10) Davantage accès à l'éducation, la construction minimale d’une université dans chaque département d'une capacité de 10,000.00 étudiants au moins.

Oui, nous le pouvons et nous devons effectuer un changement durable en Haïti !

Nous avons voté président Obama pour le changement, combien de temps devrions-nous haïtiens encore attendre pour voir les changements promis par vous se réaliser en Haïti? Il est plus que temps Monsieur le président de passer comme gagé de l’imposition au dialogue, de la force à la parole, des promesses aux actes.

Sous votre direction, l’ONU a organisé en Haïti des élections bidon, exécutant nos citoyens la corde au cou dans leurs casernes. Elle a distribué le choléra aux haïtiens en contaminant leurs rivières. Elle s'est ingérée dans nos affaires internes et votre administration n'a formulé aucunes directives claires et précises pour Haïti?

Certes, nous vous aimons président Obama, mais maintenant nous haïtiens attendons impatiemment que vous nous aimiez en retour.

Président Aristide est un politicien haïtien qui a le courage nécessaire pour faire passer Haïti du niveau de pays pauvre à une nation vivant au seuil de la pauvreté mais dans la dignité pour atteindre le stade de pays en voie de développement.

Les manifestations de rue pour le retour d’Aristide ont pris fin avec le fameux slogan de Fanmi Lavalas

Divisés, nous sommes faibles, ensemble, nous sommes forts, dans l'unité nous sommes encore plus puissants ! (yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm ansanm nou se Lavalas !)

http://www.washingtonpost.com/wpdyn/content/article/2011/02/18/AR2011021804249.html

http://www.miamiherald.com/2011/02/18/2073911/aristide-supporters-protest-outside.html

http://www.reuters.com/article/2011/02/19/us-haiti-aristide-protest-idUSTRE71I06A20110219

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/02/20110218-162611.html

http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/317177/en-bref-manif-pour-le-retour-d-aristide



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samedi 19 février 2011

THE RETURN OF DR. JEAN-BERTRAND ARISTIDE FOR A MORE EQUITABLE HAITI

On February 18, 2011, members of Fanmi Lavalas in Haiti and in the Diaspora took to the streets to demand the return of Jean-Bertrand Aristide to Haiti.


Clear signals have been sent to demonstrate that the will of the people will not be ignored in the imbroglio created by the International communities. President Aristide has to be on Haitian soil for the interest of the people to be properly defended.

Foreign policies of the United States with regard to Haiti have to clearly been defined and Haitians can no longer be at the mercy of the international communities with dubious strategies which contribute to the worsening of the situation on the ground there.

The signals received from the Obama administration are indicative that the Bush era politics of interference in the internal affairs of Haiti is still in place—even though President Obama pledged to respect the rights of every sovereign nation. It is imperative that WE as Haitians determine our future in spite of difficulties.

The people present in unison chanted:

No Aristide, no peace

Aristide is our President

No Aristide, no second round

Aristide must return

Long live the return of Aristide

Haiti for Aristide

We Want Aristide

Titid, the Haitian People welcome you back to Haiti

To understand the people’s love for the charismatic leader is to speak to people in person so that they can individually explain what Aristide means to them.

One of the participants in Miami stated “I love Aristide because since I was little I did not have a mother and father; I knew how difficult it was for me. When I see Titid taking care of the poor and the children I feel as if he were taking care of me. He gave hope to the masses living in difficult times; there is not enough money on earth to express the value of his contributions to our people. For that, I am eternally indebted to him”.

Aristide, a man of Charisma and a revered Politician:

Under his leadership, even with a dismal budget estimated then at 13 billion gourdes compared to 110 billion budget of the actual government: President Aristide was able to make needed reforms and provide services to the impoverished masses.

10 commandments for a more equitable Haiti

1) The return of Dr. Aristide to Haiti: welcome back president Jean Bertrand Aristide to Haiti

2) Respect of the concept of one man/woman one vote for all in Haiti and around the world

3) Elimination of the botched elections of November 28, 2010

4) Real construction for Haiti: we have 9 other departments where road construction can start right now (at least 5,000.00 miles of roads, gutters, connectors, bridges etc).

5) Start building now electrical grid to supply the other 9 departments in Haiti (at least to supply 1,500.00 MGW

6) Potable water for all to curtail United Nation- imported cholera to Haiti (at least 10 water mains)

7) Road construction connecting all departments including roads to connect local communities

8) Fixed phone line system to supply fixed lines to the country (at least 1 million)

9) Mechanized agriculture, access to credit now

10) More access to education, building at least one university in every department with 10,000-student capacity.


Yes we can and we must see change in Haiti

We voted President Obama for change. How long must Haitians wait to see some change promoted by you extended to Haiti?

Under your leadership, the UN manipulated elections in Haiti, hung Haitians in their barracks, spread cholera to Haitians by contaminating the rivers in Haiti and meddled in our internal affairs. Your administration has not exhibited clear directives for Haiti.

We love you president Obama, but you must love us back.

President Aristide is the only Haitian politician with the mettle necessary to take Haiti from an impoverished nation to a nation living in poverty with dignity and to a developed nation.

The day ended with the famous slogan of Fanmi Lavalas


Divided we fall, together we strong, in unity we are stronger (yon sèl nou fèb, ansanm nou fò ansanm ansanm nou se Lavalas)


http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2011/02/18/AR2011021804249.html

http://www.miamiherald.com/2011/02/18/2073911/aristide-supporters-protest-outside.html

http://www.reuters.com/article/2011/02/19/us-haiti-aristide-protest-idUSTRE71I06A20110219

http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2011/02/20110218-162611.html



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mercredi 16 février 2011

MOBILISATION POUR LE RETOUR DU PRÉSIDENT JEAN-BERTRAND ARISTIDE EN HAÏTI LE 18 FÉVRIER 2011

16 Février 2011


Chers Compatriotes, Lavalassiens, Sympathisants et amis de la Démocratie,

En vue d’extérioriser notre désir de revoir très prochainement le Président Jean-Bertrand Aristide sur le sol Haïtien, nous lavalassiens d’outre-mer en solidarité avec tous les lavalassiens d’Haïti vous invitons à une grande manifestation pacifique le vendredi 18 février prochain en face du bureau de Miami Herald situé au 1 Herald Plaza, Miami Florida 33132 entre Biscayne Boulevard et N.E 14th Street

Quand : Vendredi 18 Février 2011
Ou : Miami Herald, 1 Herald Plaza
Heure : 12 to 2 PM
Objet : Le Retour de Jean-Bertrand Aristide en Haïti

Pour plus d’informations, contactez Tony Jeanthenor au (786)587-5384


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mardi 15 février 2011

DISKOU DESALIN PREMYE JANVYE 1804

 
TRADIKSYON  MÈT BELL ANGELOT

Pèp Ayisyen
Sitwayen nan kat kwen peyi ya,

Sa pa ase lè nou rele chalbari dèyè bann sovaj sa yo ki souse san yon pèp pandan plis ke  twa san zan.

Sa pa  ase  lè nou  di twòp se twòp lè nou mete yon fren a yon minorite zwit ki jenerasyon an jenerasyon, tap blofe n ak pawòl libète malatchong ke Lafrans tap fè nou filalang.

Il fo pou letan e pou letènite nou  tabli, nan peyi sa kote lonbrit nou koupe ya, yon rejim ki chita sou libète  pou tout moun alawonnbadè.

Il fo ke nou efase nan lespri gouvènman  san manman peyi Lafrans lan  tout lide poufè nou tounen nan lesklavaj, se pou Ayiti viv lib e endepandan ou byen nou  tout nou mouri.

Libète  ou lanmò, endepandans ou Lanmò, sa se pawòl sakre  ki dwe sonnen nan zorèy chak ayisyen tankou se yon kout loray, tankou yon kout lanbi ki fè nou rasanble epi soude youn ak lòt.

Sitwayen konpatriyòt mwen yo, mwen rasanble nou jounen jodi ya, ki se fèt libète, tout militè sa yo ki gen kouraj, solda ki pa pote kanson yo pou bèl twal, ki aksepte bay san yo pou kòz libète ak jistis, pou antere lesklavaj, e pou retire nou anba  jouk kolonizasyon blan Franse.

Tout sa ki nan peyi yan, ki anba je nou, se move souvni blan franse yo. Lalwa ak tout tribinal, fòm leta, vil yo, mès ak koutim elatriye, tout pote mak fabrik blan franse. Mwen pa konn sam ta di ankò.

A bon!, blan franse ap sikile nan zile ya epi nou kwè nou lib, nou kwè nou soti anba grif  lafrans, yon peyi malveyan kap mache toupizi tout pèp sou la tè kap batay pou libète? Se vre, yo pa janm  rive mete ajenou pèp ki leve kanpe pou libète; men fòk nou veyatif.

Kite kantik pran priyè, nou viktim anpil de bèl pawòl, bèl diskou sou libète ak egalite ke komisyonè Lafrans yo vin ban nou pou fè nou dòmi. A la nayif nou ta nayif si nou ta pran kaka poul pou ze. 

Se pou sa pandan katòz lane nou pran lezam pou nou lite, pou nou fè lagè jiskaske nou rive di lafrans: men kwa manmanw, men kwa papaw. 

Depi ki lè koukou te byen ak frize  pou la frans ta fè nou kado libète.

Rezen pa konn donnen sou bayawonn, joumou pa konn donnen kalbas. Epi moun sa yo pa sanble ak nou, e  nou  pa sanble ak yo non plis.

Gade koulè po yo,  gade ki distans, konbyen pas dlo, konbyen branch lanmè  ki separe nou ak yo.

Menm kan moun sa yo ap preche ke tout moun se moun, libète, egalite ,fratènite, se pa vre, yo twò kriminèl, yo twò sadik, yo twò sovaj pou yo ta kwè nan koze konsa.

Se menm yo menm lan wi ki ekri sou papye tenbre ke «  Tout bwa se bwa, men mapou pa fouti kajou »  E si yon jou pa malè moun sa yo ta fè ladesann lakay nou, yap tounen move zèspri, move nanm pou twouble lespri pitit nou.

Ayisyen natif natal, pitit fèy peyi dayiti, fanm kon gason, ti moun tankou gran moun, fon kout je nan tout zile ya pou nou wè, fanm san mari yo, kote mari nou, mouche san madanm yo, kote madanm nou, kote pitit nou yo, rejim awousa sousoupann nan manje tout.

Ki sa yo devni ? Ki sa yo fè ak yo? Mwen pap reponn, mwen pè poum pa fremi, poum pa tranble anba endiyasyon.

Lè nou louvri je nou gade olye se viktim  nou wè kap pote plent, se bouro yo, se kriminel yo nou wè kap mache  anba je nou, yo tankou se tig kap chache san pou yo bwè. 

Pa repwoche yo! Reproche tèt nou ki aksepte viv nan enpinite ak soutirans.  Ki donk sa nap tann pou nou repoze lespri viktim yo?

Pa bliye nou sèmante pou yo te antere nou nan menm tonb ak zansèt nou yo! Men se a yon sèl kondisyon pou sa fèt: «  Lè nou rive rele chalbari dèyè tout tiran, tout kolon esklavajis.

Si nou pa fè sa pa gen simityè kap aksepte kadav nou lè nou mouri.

E nou menm, gason vanyan yo, jeneral marechal san krenn danje yo, nou menm ki sakrifye enterè pèsonel nou, ki bliye malè ak doulè pèsonèl nou  pou sove libète ak san  nou pou tout yon nasyon;  konnen byen si nou pa trase yon ekzanp korèk, si nou pa bay mechan san pitye sa yo yon leson nan  bon liv jistis ak koreksyon, se konm si nou te lave men nou, nou siye li atè.

Se pou nou kale je nou  gran devan tout moun ki ta oze retire libète sa nan men nou. Se pou nou fyè, se pou nou jalou  deske nou lib.

Yo gen pou tranble nan kanson yo, se pou yo baye la fimen soti nan bouch yo le jou yo ta azade pile tè dayiti.

Nan rezolisyon nap gen pou nou pran nap dekrete madichon ak lanmò pou nenpòt blan franse ki ta gen lide pile Ayiti ki se bèso libète, tonbo lesklavaj.

Nou oze vin lib, an nou lib tout bon, e nou lib, nou lib nèt.

Libète se tankou yon ti moun piti kap aprann mache, se pazapa li grandi jouk li vin gran.

Ki pèp kite ede nou goumen? Alòs ki pèp tou, ki ka jwi fwi travay nou. A la de betiz papa, pou yon pèp fin goumen poul libere tèt li, epi poul ta kite yo remete li nan esklavaj ?

Pa gen sa pyès. An nou mache nan chimen lòt pèp yo ki prefere yo ta disparèt sou tè ya, olye pou  yo ta efase non yo nan lis pèp vanyan yo, olye yo ta enskri non yo nan lis pèp lach yo.

Kanta mo esklav la, kite l pou blan franse yo, men nou menm nèg dayiti toma, pitit lafrik ginen,nou lib, e nou lib nèt.

Atansyon pou nou  pa  elimine bèl travay sa nan voye moute ak vanite, lapè ak trankilite pou tout lòt pèp yo, pou vwazen nou yo, se pou yo viv an pè anba banyè la lwa. 

Nou pap pran pòz, ni matadò sipèb, ni sovè pou lòt pèp yo.  Ayibobo pou nou, pèp Ayisyen paske nou pa gen entansyon mete lòt pèp nan esklavaj, ni anba dominasyon nou.

Lapè ak trankilite pou vwazen nou yo, men madichon pou Lafrans, rayisman  vitam etènam  pou tout blan franse.

Ayisyen natif natal, mwen menm Desalin se santinèl, se gadyen libète nou, mwen sakrifye tèt mwen pou sa. 

Pafwa mwen rete sèl, san madanm, san pitit, poum veye anwo kon anba lenmi nou yo.  Se ak kè  kontan mwen fè sakrifis sa yo, jodi ya se nou ki pou travay pou  mechan yo pa toufe libète sa.

Pèp ayisyen bonè pa nou, se bonè pam. An atandan  ke nou mete tout bagay anba chapo lalwa, nou mèt konte sou mwen ak jeneral yo ki akotem la a.

Tout jeneral, tout ofisye, tout solda ki reyini a kotem la, an nou travay ansanm pou bonè peyi ya ki dwe  rete  lib e endepandan pou tout tan gen tan.

Si gen youn nan nou la ki gen kè nan men, ki vle tranble, ke li rale kòl poul pa repete sèman sa a :

Nou sèmante 777 fwa devan le mond antye, pou pitit pitit nou, pou nou menm ak tout kòt fanmi nou, ke nou renonse a jamè a peyi la frans, e nou prefere mouri tank pou nou tounen sou dominasyon lafrans, nou sèmante pou nou konbat pou lendepandans peyi ya jiskaske dimil  pil tè tonbe sou lestomak nou.

E nou menm pèp souvren, malere kap soufri, ki soti tande sèman ke nou soti repete la a,  pa bliye ke se sou kouraj nou mwen konte.   Se gras a kouraj nou, gras a konviksyon nou ki fèm te lanse nan batay pandan 14 lane pou nou konbat rejim lesklavaj.

Pa bliye ke mwen sakrifye tout enterè pèsonèl mwen  poum batay pou libète ak lendepandans, mwen sakrifye byen, mwen sakrifye madanm ak pitit, mwen sakrifye plezi,  pou peyi sa vin lib jodi ya.

E si  lenmi libète  ak zanmi lesklavaj yo tande nonm sèlman, la tranblad ap pran yo. Men  anverite 7 fwa mwen menm Desalin ki di sa, si yon jou nou ta trayi kòz libète ak lendepandans lan, nou ta pase anba pye lwa m te pran pou pwòp bonè nou, map konsidere nou kòm yon pèp engra.

Men mwen pa kwè nap fè sa, pitom pa menm panse sa. O kontrè na gen pou nou lite, pito nou mouri nou pa tounen nan lesklavaj, madichon pou tout trèt, madichon pou tout engra!
Libète ou lanmò, libète ou lanmò

Plas militè Gonayiv premye Janvye 1804, lane 1 endepandans lan, Jan Jak Desalin jeneral an chef lame Dayiti



"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas"
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mardi 8 février 2011

"UN PLAN DE RELANCE AXÉ SUR LE PROFIT, CONÇU ET RÉALISÉ PAR DES ÉTRANGERS, NE PEUT PAS RECONSTRUIRE MON PAYS."


 Dr Jean-Bertrand Aristide, président en exil



Le tremblement de terre dévastateur qui a sévit en Haïti en Janvier de l'année dernière a détruit jusqu'à 5000 écoles et 80% des infrastructures universitaires du pays déjà fragile. L'école primaire de Port-au-Prince où j’ai attendu en tant que petit garçon s'est effondrée avec plus de 200 élèves à l'intérieur. 150 futures infirmières ont péri sous le poids de l'école des infirmières.
 
L'école  de médecine a été nivelée. Le nombre exact d'élèves, d’enseignants, de professeurs, de bibliothécaires, de chercheurs, d’universitaires et d'administrateurs perdu au cours de ces 65 secondes qui ont irrévocablement changé Haïti ne sera jamais connu.
Mais nous savons en outre, que cela ne peut être la fin.
 
La résilience exceptionnelle démontrée par le peuple haïtien pendant et après le séisme meurtrier reflète l'intelligence et la détermination des parents, surtout les mères, à garder leurs enfants en vie et leur assurer un avenir meilleur, et l'empressement des jeunes à apprendre - tout cela en dépit des défis économiques, des obstacles sociaux, des crises politiques, et les traumatismes psychologiques.
Même quand leur besoin de base a augmenté de façon exponentielle, leur volonté d'apprendre est manifeste. Cette soif naturelle de l'éducation est le fondement de la réussite du processus d'apprentissage: ce qui est appris de bon gré s'apprend mieux.   Bien sûr, l'apprentissage est renforcé et solidifié quand elle survient dans un environnement sûr, sécuritaire et normal. D'où notre responsabilité de promouvoir la cohésion sociale, la croissance démocratique, le développement durable, l'autodétermination, en bref, les objectifs fixés pour ce nouveau millénaire. Tout ce qui représente des étapes vers un retour à un meilleur environnement.
 
L'éducation a été une priorité depuis que le premier gouvernement Lavalas - dont j'étais le président – eût assermenté dans l’exercice de ses fonctions selon la constitution démocratique d'Haïti modifiée du 7 Février 1991 (et renversé quelques mois plus tard). Davantage d'écoles ont été construites au cours de ces 10 années entre 1994, quand la démocratie a été restaurée, et 2004 - quand la démocratie en Haïti a été de nouveau violée - qu'au cours de la période 1804 à 1994: 195 nouvelles écoles primaires et 104 nouvelles écoles secondaires publiques ont été construites et / ou remises à neuf.
 
Le séisme du 12 Janvier a en grande partie épargné la Fondation Aristide pour la démocratie que j'ai fondée en 1996. Immédiatement après le séisme, des milliers de citoyens habitués à trouver à la fondation un espace démocratique pour se réunir, débattre et recevoir des services de toutes sortes, s’y sont rendus pour s’abriter et trouver de l'aide. Les médecins haïtiens qui ont reçu leur formation à l'école médicale de la fondation se sont ralliés pour organiser des cliniques au local de la Fondation et dans les camps de tentes de la capitale. Ils continuent jusqu’à date de contribuer sans relâche au traitement de leurs frères Haïtiens infectés par le choléra. Leur présence constitue la gage d'inverser un jour le rapport d'un médecin pour 11.000 Haïtiens.
 
Des jeunes, qui au fil des ans ont participé aux multiples programmes d’alphabétisation de la Fondation, se sont portés volontaires pour faire fonctionner des écoles de fortune dans les camps logés sous les tentes. En partenariat avec un groupe de volontaires de l'Université du Michigan aux États-Unis, des séances de counseling post-traumatique ont été organisées par des étudiants formés pour s'aider eux-mêmes et pour aider leurs collègues Haïtiens entreprennent ensemble le long voyage vers la guérison. Un an plus tard, les jeunes et les étudiants attendent encore que le secteur universitaire de la fondation reprenne sa vocation éducative pour  aider à combler le vide national préexistant et approfondi le jour où la terre a tremblé en Haïti.
 
Est-ce que l’aggravation déstabilisatrice de la crise politique en Haïti continuera à empêcher la réussite scolaire de nos élèves? Je suppose que la plupart des étudiants, les éducateurs et les parents sont épuisés par la complexité d'une crise aussi dramatique et douloureuse. Mais je suis certain que rien ne peut atténuer leur soif particulière d’apprendre.
 
Le célèbre poète et essayiste américain, Ralph Waldo Emerson, a écrit que «nous avions appris la géologie le matin qui a suivi le tremblement de terre". Au fait ce que nous avons appris au cours de cette longue année de deuil d’après le séisme d'Haïti c’est qu'un plan de reconstruction exogène - axé sur le profit, l'exclusion, conçu et mis en œuvre par des étrangers – n’arrivera pas à reconstruire Haïti. Il est de la seule obligation de la collectivité Haïtienne d’entreprendre cette reconstruction et d'avoir leur mot a dire dans la direction que doit prendre leur nation.
 
Comme je n'ai pas cessé de le dire depuis le 29 Février 2004, durant mes années d’exil en Afrique centrale, à la Jamaïque et aujourd'hui depuis l'Afrique du Sud, je vais revenir en Haïti pour pratiquer ce que j’aime et connais le mieux: l'éducation. Nous ne pouvons qu'être d'accord avec les mots du grand Nelson Mandela, qui définît l'éducation comme une arme  puissante qui peut changer le monde.



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jeudi 3 février 2011

HAITI ELECTIONS 2011: LA MENACE GNB

Par J. Fatal Piard

Depuis belle lurettes, la menace terroriste constitue une sévère préoccupation pour toute la planète terre. En 2011 encore en Allemagne la population se souvient de l’enfer qu’elle a vécu au temps maudit des Nazis. En Haïti, les familles des martyrs des Duvalier et les rescapés de cet enfer duvaliérien sont terrifiés par le simple fait de s’en souvenir. Plus près de nous, la plaie laissée par l’enfer GNB est encore fraiche et puante.
La menace terroriste est tellement prise au sérieux au point qu’elle fait partie intégrante de tous les programmes de gouvernement qui priorise la sécurité de leurs contribuables. En Haïti par contre, à la faveur de ces élections Cash for Vote, l’international par le biais des fins experts de l’OEA nous impose une autre forme de terrorisme d’Etat en l’occurrence le spectre GNB.

GNB, ainsi s’appelle cette nouvelle forme de terrorisme qui n’est que la mise en commun des astuces des mafias locale et internationale qui liguent leur cynisme pour anéantir les masses populaires. Selon les dictats de l’OEA qui n’avait pipé mot quand les hommes de main de Gérard Latortue assassinaient les militants du mouvement populaire suite au kidnapping du Président Jean Bertrand Aristide, ces Elections seraient cette panacée devant éradiquer le cancer de la misère.

Selon les délires de ces fins experts internationaux en décompte de procès verbal et de bulletins, le deuxième épisode de cette tragicomédie devrait se dérouler entre la candidate du RDNP et celui de Réponse Paysan. Menm tenyen yo !!! Qu’il s’agit de Madame Mirlande Manigat, de Michèle Martelly et son parti fantôme cousu de toutes pièces, ou autre défenseur acharné du système, la menace GNB pèse de tous son poids sur les revendications fondamentales des masses populaires en l’occurrence accès aux soins de santé, à l’éducation, à un logement décent, à la nourriture et aux loisirs.

Au cours d’une intervention sur une station de radio de la capitale, Monsieur Max Mathurin a fait des révélations pertinentes. « En général, les résultats des élections sont toujours manipulés par la nébuleuse intouchable de l’international ». Par crainte de se voir enlever son visa qui lui empêcherait de faire son entrée triomphale dans la terre promise, l’ex président du Conseil Electorale Provisoire n’a pas eu suffisamment de culot pour dévoiler l’identité de ces « Nébuleux » pourtant notoire pour le commun des mortels.

Par réflexe de couard entêté ajouté à une mesquinerie incurable, Monsieur Mathurin a choisi délibérément de tergiverser au lieu d’informer l’opinion publique sur un sujet aussi fondamental dans la présente conjoncture. Cependant, cette catastrophe électorale telle que déroulée le 28 novembre 2010 ne devait étonner personne. Celles d’avril et de mai 2009 n’étaient en rien différentes. L’unique différence se retrouve au niveau des enjeux.

Tout haïtien qui se veut honnête conviendra avec nous que notre pays n’a pas un problème d’ « Elections ». Les Elections depuis 1957 constituent l’alibi le plus convenant pour l’international pour enfoncer le pays aux confins inaccessibles du chaos. Notre pays drastiquement appauvri par la colonisation et les multinationales, pris en otage par cette oligarchie de contrebandiers et de mafias de tous ordres fait face à des crises plus profondes.

Ces crises en question ne sont que des indices que les couches marginalisées sont confrontées à de dramatiques réalités socioéconomiques. L’international au lieu de nous venir en aide nous contraint d’avaler une occupation qui leur coute 800 millions de dollars l’an. Cette occupation est agrémentée d’une pandémie de choléra qui a déjà fait plus de cinq mille victimes du moins officiellement. Pour dissimuler leur incapacité à nous tirer du bourbier du sous-développement, l’international qui n’est qu’un repère privilégié de cyniques, de sadiques et d’endurcis, nous impose ces « Elections » Bouyi Vide.

Elections ou épreuves de duperies

Venu maintenant le moment de débattre sur les milliers de cas de fraudes, d’imperfections, d’irrégularités, d’abus de pouvoir, d’injustices, de violences etc. enregistrés au cours de ce spectacle abominable organisé le 28 novembre 2010 juste pour prouver à l’international sa mauvaise foi mêlée d’hypocrisie. Pour les naïfs il s’agissait d’élections libres, honnêtes et démocratiques. Pour les gens sensés par contre il ne s’agissait que d’une épreuve de duperies de très mauvais goût.

Nous le répétons haut et fort l’international tel que présenté depuis des lustres n’est qu’un panier de vipères déterminées à provoquer la ruine de ce pays de nègres insoumis qui ont sonné le glas de l’esclavage. Cette farce volontairement mal planifiée a été organisée juste pour satisfaire les fantasmes malséants de l’international qui se sent si confortable à patauger dans ses propres défécations.

En dépit de la mise en garde des forces vives de la nation, l’international a financé ces irrégularités à hauteur de 29 millions de dollars. Combien de dénonciations, combien de protestations, n’avaient été émises par les organisations populaires proches de Fanmi Lavalas pour éviter au pays ce séisme électoral du 28 novembre 2010. Combien de sit in, combien de manifestations n’avaient pas organisés les forces vives de la nation pour dissuader les puissances donneurs de leçons de démocratie sur mesure pour ne pas financer cette tragédie.

Comme l’on devait s’y attendre, les fraudes et les irrégularités étaient tellement nombreuses que ce pays qui ne s’est pas encore relevé de l’horreur du séisme du 12 janvier, a du payer les services d’« experts » internationaux pour venir les comptabiliser. Et, c’est exactement la résultante de cette consultation d’experts en comptabilité électorale qui fait planer sur les masses populaires le spectre GNB, pour le malheur du pays.

Déjà des sondages programmés préparaient l’opinion publique qui croit au changement en profondeur à ingurgiter sans broncher la pilule fielleuse des GNB à travers Mirlande Manigat et Michel Martelly et autres anguilles au service des requins internationaux. Ces deux obsédés sont blancs bonnets et bonnets blancs, tous deux déterminés à livrer le pays en pâture à l’international.

Séisme électoral du 28 novembre

Les élections d’avril mai 2009 ne diffèrent en rien de celles du 28 novembre 2010 en termes d’organisation, d’irrégularités, d’exclusion, de magouilles, et autres imperfections murement planifiées. S’il existe une infime différence, ce n’est qu’au niveau des enjeux car il était aussi question de présidentiels et de député. Comme nous l’avons dit Haïti est confrontée à une grave crise socioéconomique que l’international transpose en une crise politico électorale.

Les résultats de cette farce émétique du 28 novembre 2010 ont donné lieu à une nouvelle tragédie aussi horrible que cette pandémie du Choléra qui n’est qu’une courtoisie de l’ONU. Mèsi papa Loni pou pitit ou Kolera ou ban nou an.

Rappelons pour l’histoire que l’OEA fut l’un des principaux artisans de cette situation de chaos que connait le pays actuellement. Suite aux élections de 2000, un mercenaire régional du nom d’Orlando Marvil, vakabon de son espèce, a posé la première pierre de ce qui allait servir de rampe de lancement du chambardement made in impérialiste.

Ce chambardement orchestré par la France, les Etats Unis et le Canada allait aboutir au kidnapping du Président Aristide au soir maudit du 29 février 2004. Michel Martelly, à l’instar de tout leader sous-développé, partisan inconditionnel du chaos, GNB de surcroit, a fait une entrée triomphale sur la scène politique.

Habitué à accoucher de bêtises spectaculaires Miki a profité de la farce du 28 novembre 2010 pour matérialiser sa perception de la prise du pouvoir. En l’espace de quelques minutes les partisans du candidat de Réponse Paysan ont mis leur expertise à contribution en réduisant la ville des Cayes en cendre. Du coup l’international nous fait passer pour une nation de nègre incapable de se diriger.

Quant à la ville de Pétion-Ville fief du « leader » de tèt kale, elle a été assiégée carrément « tèt kaleman » pendant plus de trois jours affilés par des hordes de monstres aux têtes brulées manipulés par ces petits bourgeois assoiffés de pouvoir et aussi de « milliards » promis par l’international dans le cadre de la « reconstruction ». Mais, personne ne s’est rendu à l’évidence qu’aucun des candidats de Réponse Paysan n’a gagné les élections haut la main.

Le candidat au sénat pour le département de l’Ouest de Réponse Paysan n’a réalisé que quelques voix. Le candidat au poste de député de Pétion-Ville de Réponse Paysan dans le fief même de celui qui prétend avoir remporté les élections se retrouve en ballotage. Fort de ces données facilement vérifiables, point n’est besoin d’être fin analyste pour déceler quelle anguille de chambardement qui se cache sous le rocher de ces élections déstabilisatrices.

Si le pays est descendu plus bas que la bassesse même, nous devons accorder le crédit au Président René Garcia Préval. Il est tellement obsédé par l’envie d’en finir définitivement avec Lavalas pour appliquer le plan macabre ourdi par le Canada xénophobe, les Etats Unis ségrégationnistes et la France colonialiste. Voici que le pays court le haut risque de sombrer à nouveau entier dans l’enfer GNB avec le spectre d’un 2ème tour entre le 4 M : Mirlande Manigat et Michel Martelly et leurs lots de Malédictions insurmontables.

Quelle malédiction, quelle punition, quel châtiment, quelle damnation, quel supplice pour ceux qui luttent corps et âme pour que notre chère Haïti puise connaitre des lendemains meilleurs. Quel affront pour la mémoire de ces milliers de martyrs dont les globules d’un rouge vif hantent encore les avenues de la lutte pour le progrès de leur pays. En dépit du fait que le Président Préval n’a reculé devant aucune action pour exclure Lavalas de la course électorale, et châtier sauvagement l’orgueil des militants progressistes en les chassant de la fonction et des entreprises publiques, voilà aujourd’hui ses tuteurs le récompensent par des coups de bote dans le cul.

Déjà le chef des occupants un certain Edmond Mulet allié à cette oligarchie d’ultras rétrogrades, brandissait la menace de pires sanctions au cas où le pouvoir ne serait pas remis aux GNB le 7 février au plus tard. Au faite de l’hypocrisie, ce Mulet aussi effronté qu’un colon en territoire conquis, refuse d’admettre que cette Aide Humanitaire du Choléra est une courtoisie de la Minustah. Simple question de manque de courage comme tout diplomate qui veut rester égal à lui-même c'est-à-dire lâche, hypocrite, sans personnalité, impertinent et frekan kou chen par-dessus le marché.

Nouvelle excursion d’Hilary Clinton

Après ses interminables randonnées qui n’ont rien donné comme résultat, si non quelques lampées de rhum 5 étoiles sur fond de chairs fraiches pour les délices de ses nuits romantiques, Monsieur Clinton fait venir sa femme. A quelles fins ? Surement pour continuer à ridiculiser et nous tourner en dérision toute une population en proie aux pires vicissitudes qui découlent de la catastrophe du 12 janvier 2010. Madame Hilary Clinton choisit délibérément d’insulter tout un peuple en ayant recours à l’arme de l’annulation de visas d’entrée aux Etats-Unis contre un membre en fonction du Gouvernement en l’occurrence l’économiste Gérald Germain, Ministre des Affaires Sociales et du Travail.

Madame Hilary Clinton déléguée en Haïti pour intimer des ordres au Président Préval, le forçant à faire le retrait de Jude Célestin de cette course « électoral », aurait plus à gagner de rester dans sons pays pour aider son propre Président à se refaire une santé politique. D’un autre coté elle est venue imposer au pays l’un des M, (malédictions GNB), Michel Martelly ou Mirlande Manigat, des marionnettes facilement manipulables.

Peut être s’est elle rendue compte que son chef est entrain de s’attirer l’antipathie de toute la nation étasunienne et des nations qu’il a intimé l’ordre à ses soldats d’anéantir sous les bombes au Népal ? Les Etats-Unis sont plus préoccupés à faire revenir Jean Claude Duvalier et sa femme en Haïti pour d’une part insulter la mémoire des centaines de milliers de martyrs de la barbarie duvaliérienne et ensuite nous faire oublier les ravages causé par ce choléra imposé par la Minustha.

Parallèlement le porte parole du département d’Etat interdit à l’ex Président Jean Bertrand Aristide de revenir dans son propre pays. Cette nouvelle donne nous fait parvenir à cette déduction selon laquelle le Président Obama peut tout comme promis dans son slogan électoral. C’est-à-dire il est déterminé à perpétuer la ruine de l’Irak et de l’Afghanistan en dépit du fait qu’il avait formellement promis la fin de la guerre. Le président Obama lui-même victime du racisme de ses compatriotes blancs n’est parvenu à se défaire de ses chromosomes de xénophobe au stade avancé.

Le Président Obama a accepté de financer ces « élections » Madougou où le CEP de Gaillot Dorsinvil a exclu injustement Fanmi Lavalas et bien d’autres partis. Madame Clinton débarquée avec sa rigwaz de Commandeure dans sa main gauche et des gifles dans sa main droite menace le Président Préval des pires châtiments s’il n’est parvenu à convaincre l’Ingénieur Jude Célestin, le candidat de non parti Inité de désister.

La dame de fer des Etats-Unis n’est peut être pas au courant de cette révoltante injustice faite à Fanmi Lavalas, le parti le plus populaire du pays.

Par simple déduction si la dame de fer, Madame Hilary Clinton au nom de son homme d’acier le président Barak Obama dans son exercice de racisme et de discrimination n’éprouve la moindre gêne à brandir la menace d’embargo pour contraindre Linite de faire le retrait sans condition de Monsieur Jude Célestin, c’est que ce dernier n’a pas perdu les élections comme les GNB veulent le faire croire aux ingénus.

Les Etats-Unis, dans leur exercice de discrimination, estiment que le séisme du 12 janvier n’a pas causé suffisamment de dégâts. Alors, ils ont recours aux répliques de cette farce révoltante du 28 novembre 2010. Partant des commentaires de la porte parole du Département d’Etat, les Etats-Unis se sont montrés déterminés à investir toutes les ressources dont ils disposent pour garder le Président Aristide en exil. Ala kote moun sa yo rasis papa !!! Tekwè Obama se yon nwa l ye tou ? Li do gen tan konprann li se blan ?

Pourtant, ce pays qui veut se faire passer pour le premier exportateur mondial de la « démocratie » et du respect des « droits humains », nous envois ses dangereux repris de justice que le système en décrépitude a programmé pour détruire des vies humaines. La situation d’extrême misère que connaissent les couches des bas-fonds n’est que les retombés de cette fructueuse coopération internationale et les Etats-Unis plus particulièrement.

A la guerre comme à la guerre

Avec le spectre GNB qui est la négation du Changement, du Développement et du Progrès au bénéfice des strates victimes de marginalisation à outrance, les nobles idéaux du 16 décembre sont loin de se matérialiser. Ce n’est sans raison non plus que l’international veut imposer au peuple deux de ces 4quatre M, soit Mirlande Manigat ou Michel Martelly. Avec le spectre GNB, qui n’est qu’un répertoire intarissable de mafias de tous ordres, les nobles aspirations des masses populaires sont drastiquement hypothéquées.

L’appréhension de se voir enlever un visa d’entée en France, aux Etats-Unis ou au Canada ne veut pour autant dire que les militants conséquents vont baisser les bras. Bien au contraire, c’est le moment plus que jamais de dire à la guerre comme à la guerre. Nous savons qu’il est encore de millions de Compatriotes qui sont suffisamment courageux pour dire un MERDE retentissant aux représentants de l’empire. Ils ont assez de nous passer en dérision tout en se délectant de nos souffrances atroces tout en œuvrant activement à la ruine de notre pays à travers leur politique de déstabilisation.

Nous sommes largement convaincus qu’il est encore de millions de Compatriotes qui gardent toute leur verticalité pour dire aux vampires capitalistes MERDE et Autant, Autant, Autant. Autant car les conditions infrahumaines de vies des strates exclues doivent changer. Dans une logique où les lubies des « experts » de l’OEA sont priorisées sur les lois de la République, pourquoi ne pas se passer des services de ce CEP qui coute tellement cher au pauvre contribuable.

Dans la mesure où Haïti doit coute que coute organiser des élections pour montrer à l’international qu’elle a droit à la « démocratie », en lieu et place du CEP pourquoi ne pas avoir une Comité International d’Experts en Décomptes de Procès- Verbaux (CIEDEP). La problématique des élections seraient résolus une fois pour toute. Ainsi à la faveur de ces élections programmées Haïti serait désormais sur la voie du changement. Alors les ONG et les GNB n’auraient plus leur place.

Avant que cette démarche suicidaire pour l’avenir d’Haïti puisse arriver à se matérialiser, la menace GNB pèse de tout son poids sur les masses populaires. La solution provisoire serait alors l’annulation de cette farce et la tenue d’une conférence nationale devant déboucher sur un projet de société de 25 ans. Mais des obsédés de pouvoir et de gloire de la trempe de Michel Martelly et de Mirlande Manigat deux représentants GNB vont-ils rentrer dans une telle logique ?

La suite de cet imbroglio électorale nous donnera raison ou tort. Gaillot Dorsinvil, enfouit dans son entêtement et indubitablement hanté par l’appréhension de se voir enlever son permis de fouler le sol des Etats-Unis, ne s’est pas rendu à l’évidence qu’il a publié le calendrier du 2ème tour bien avant de communiquer aux éventuels votants lequel des candidats est encore dans la course. Pire encore aucun de ses « conseillers » insensés ni son directeur GNB ne s’est rendu à l’évidence qu’ils sont ridicules au superlatif. Ridicule ou pas, il leur suffit de plaire à Edmond Mulet et aussi à l’empire.


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mardi 1 février 2011

LE DEPARTEMENT D’ETAT AMERICAIN EST AU SERVICE DE L’ONU DANS LE CAS DU DOSSIER D’HAITI

L'ADMINISTRATION DU PRESIDENTOBAMA N’A NI DE POLITIQUE NI D‘OBJECTIFS PRECIS POUR HAÏTI


L'ONU A DEPENSE PLUS DE 4 MILLIARDS DE DOLLARS EN HAÏTI SANS AUCUNE RÉALISATION MESURABLE

La Charte des Nations Unies a été signée le 26 Juin, 1945 date à partir de laquelle Haïti est devenu un membre officiel. La charte est donc entrée en vigueur le 24 Octobre 1945 avec initialement 27 membres, alors qu’à l'heure actuelle on en compte 192.

Haïti a été donc présent dès le début. Mais malgré sa soumission aux principes démocratiques pendant plus de 200 ans, et sa position d’ancienneté au sein de l’Organisation des Nations Unis, aucun avantage n'a été donné à Haïti. Quoiqu’ Haïti soit la mère des principes des droits de l'homme des temps modernes, ses citoyens sont pourtant dans une lutte perpétuelle pour la sauvegarde des préceptes que le monde entier ait hérités de leurs ancêtres depuis 1804.

Pays membres Date d'admission

Argentine 24 Octobre 1945

Belarus 24 Octobre 1945

Brésil 24 Octobre 1945

Chili 24 Octobre 1945

Chine 24 Octobre 1945

Cuba 24 Octobre 1945

Danemark 24 Octobre 1945

République Dominicaine 24 Octobre 1945

Egypte 24 Octobre 1945

El Salvador 24 Octobre 1945

France 24 Octobre 1945

Haïti 24 Octobre 1945

Iran 24 Octobre 1945

Liban 24 Octobre 1945

Luxembourg 24 Octobre 1945

Nouvelle-Zélande 24 Octobre 1945

Nicaragua 24 Octobre 1945

Paraguay 24 Octobre 1945

Philippines 24 Octobre 1945

Pologne 24 Octobre 1945

Fédération de Russie 24 Octobre 1945

Arabie saoudite 24 Octobre 1945

République arabe syrienne 24 Octobre 1945

Turquie 24 Octobre 1945

Ukraine 24 Octobre 1945

Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord 24 Octobre 1945

États-Unis d'Amérique 24 Octobre 1945

Qu'est-ce qu’Haïti a reçu pour sa participation au sein de l'ONU à part quelques missions bâclées sans retombées positives que ce soient pour ses citoyens que pour le pays dans son ensemble?

MINUHA (1993-1996)

MANUH (1996-1997)

MITNUH (1997)

MIPONUH (1997-2000)

MINUSTHA (2004-présent)

Après 20 ans et plus de 4 milliards de dollars dépensés, l’organisation des Nations Unies à ce jour ne peut montrer aucune preuve concrète de réalisation substantielle pour justifier ces sommes exorbitantes dépensées en Haïti.

Haïti n'a pas exhibé d'amélioration: au niveau sécuritaire, de sa capacité institutionnelle, ni de sa bonne gouvernance et encore moins des services offerts à ses citoyens...

A-t-elle élu domicile chez nous rien que pour piller nos ressources naturelles et profaner les merveilleux souvenirs des prouesses de nos vaillants ancêtres?

L’ingérence de l'ONU dans la politique d'Haïti remonte à 1993, lorsque l'armée d'Haïti laissée par l’occupation ait renversé le gouvernement démocratiquement élu du Président Aristide. http://www.youtube.com/watch?v=ITVKPVnSPko

Un examen attentif de la direction de l'ONU démontre clairement qu’elle n’a pas vraiment pour but d ‘assurer la paix dans les pays membres, mais plutôt d'accroître le contrôle des pays du G8 sur les pays les moins économiquement développés

Les membres permanents de L’ONU

Parmi les membres permanents de l’Organisation des Nations Unies, nous retrouvons :

• La République populaire de Chine

•La France

• La Fédération de Russie

• Le Royaume-Uni

• Les États-Unis

La direction de l'organisation pour les 70 années écoulées, parle à grande volumes de la position que L’ONU veut garder vis-à-vis des pays moins développés. Tout pays qui envisagerait de devenir membre signataire de l'ONU devrait se montrer très prudent.

Secrétaires généraux de l'Organisation des Nations Unies


De sa création à nos jours nous retrouvons à la tête de l’ONU :




1 Trygve Lie Norvège 2 février 1946 -10 Novembre  1952

2 Dag Hammarskj Suède 10 avril 1953 -18 Septembre 1961

3 U Thant Birmanie 30 novembre 1961 -1er Janvier 1972

4 Kurt Waldheim Autriche 1er janvier 1972 – 1er Janvier 1982

5 Javier Pérez de Cuéllar de Pérou 1er janvier 1982- 1er Janvier 1992

6 Boutros Boutros-Ghali Egypte 1er janvier 1992 – 1er Janvier 1997

7 M. Kofi Annan Ghana 1er janvier 1997- 1er Janvier 2007

8 Ban Ki-moon Corée du Sud 1er janvier 2007- A nos jours


L'actuel Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon est un homme politique combinard. Dès le début de sa carrière politique en Corée du Sud, ses tactiques visaient préalablement à renforcer sa position sur la scène politique internationale. Bien que pour la plupart, avant qu'il ne soit nommé secrétaire générale de l'ONU, on le considérait comme une figure presqu’inconnue et pourtant la plupart de ses initiatives politiques en Corée du Sud étaient des pions bien placés pour le propulser en tête de liste parmi les postulants à la direction de L’Onu ou pour devenir tout simplement le secrétaire général de l'Organisation.

Ban Ki-Moon à beaucoup voyagé et participé à des initiatives dans nombre de pays membres des Nations Unies. Au moment où il a postulé pour la succession de Kofi Annan, il devenait rapidement le chouchou de la plupart de ces pays ayant le droit de veto au Conseil de sécurité en raison de ses relations passées, ce qui a facilité son accession à la direction de cette douteuse organisation appelée l'ONU.

L'ONU a subi un coup mortel des Etats-Unis lorsque la guerre contre le terrorisme a été lancée en 2001. Somme toute, à cette époque, le secrétaire générale de l'ONU a été un homme noir originaire du Ghana. Nous devons aussi rappeler au monde que l'administration Bush dans sa diplomatie coercitive humiliante a encore sapé le leadership de l'ONU, que dirigeait alors Kofi Annan. L'ONU a été réduite à l'impuissance, la guerre a continué comme un « one man show » avec le support seulement des états unis pour ensuite être contrainte de s'impliquer en Irak.

L'adhésion des pays pauvres en tant que membres signataires commandant une telle organisation partiale, était considérée comme un laissez-passer pour les pays du Conseil de sécurité de s'impliquer dans leurs affaires internes comme ils l'entendent.

Pour soutenir notre affirmation selon laquelle Ban Ki-Moon est bel et bien un diplomate habile et coercitif.

Les réalisations de l'ONU en Haïti, et dans tous les pays à travers le monde où l’organisation a établi ses missions ont un triste record malgré un budget rondelet d’environ 7 milliards de dollars par année.

Bien que leur responsabilité soit d'assurer la sécurité en Haïti, après 7 ans de fonctionnement, la situation est toujours aussi tendue. Les besoins sécuritaires en Haïti ont été estimés à environ 20.000 officiers de police ou une combinaison de plusieurs forces de sécurité pour protéger les frontières maritimes, spatiales, terrestres, etc.

Avec un objectif aussi précis on pourrait penser que l'ONU après 7 années de fonctionnement en Haïti serait en mesure d'affirmer que les forces de police haïtienne sont renforcées à 20.000. À ce jour, cependant, les forces de police sont toujours inférieures à la moitié de l’intention visée avec un effectif de moins de 10.000 policiers quoiqu’ un montant estimé à plus de 4 milliards de dollars soit déjà claqué par la Minustha en Haïti. Cette mission qui remonte à 2004 est jusqu’à aujourd’hui un échec total.

Ayant à la Maison Blanche un homme noir pour président, l'espoir était encore vivant dans l'esprit des Haïtiens en Haïti et à l'étranger. Sachant que le président américain était proche de la communauté haïtienne de Chicago et voyant qu’il ait pris le soin de mettre dans sa propre administration quelques Haïtiens en charge. Mais malheureusement, cet espoir s'est rapidement érodé et le changement prôné par Président Obama ne sera peut-être jamais à la portée des Haïtiens pendant le mandat du président Obama.

Selon les calculs de Ban Ki-Moon il est donc plus important de protéger les intérêts de l’ONU en Haïti en veillant à ce que l'administration Obama, le plus grand contributeur au budget annuel de l'ONU ne s’accroche pas trop à leur talon et exiger des résultats plus concrets.

C’est dans ce contexte qu’ il a été décidé d'engager un initié de Washington chargé de superviser les actions des Nations Unis. Le choix de l’ex président américain Bill Clinton par les Nations Unis rend la tache plus facile. L’ONU peut ainsi continuer à faire fi des exigences haïtiennes étant donné que l'administration Obama, n’ait pas un objectif déterminé et précis pour Haïti.

S’assurer que l'administration Obama reste passive face au dilemme d'Haïti a été assez facile car Hillary Clinton, l'épouse de Bill Clinton est Secrétaire d'Etat américain en charge des priorités fixées par le département d'Etat américain.

Le peuple haïtien a été une fois de plus dupé par la présence du Président Clinton au timon des décisions prises au nom d'Haïti par les Nations Unies et les États-Unis.

Bill Clinton, ancien président des États-Unis, aujourd'hui se montre aussi incompétent que l’administration haïtienne Préval / Bellerive.

Il est adulé par un grand nombre d'Haïtiens du au fait qu’ il avait restauré le président Aristide au pouvoir après son premier coup d’état militaire en envoyant un message clair aux partisans du coup en leur faisant savoir qu'un tel comportement ne serait plus toléré. Pourtant, cet amour bienveillant du peuple haïtien pour leur bienfaiteur est aujourd’hui en train de s’effriter.

Le recrutement de Bill Clinton par l'ONU n’est en aucun cas avantageux pour Haïti. Il l’a clairement démontré quand il a emmené avec lui en Haïti l'ancien président George W. Bush, un homme sans compassion pour Haïti et son peuple et de par sa déclaration solennelle contre le retour du président Aristide en Haïti l’année dernière.

Aristide est un citoyen que la majorité des Haïtiens sont en attente de voir à nouveau sur le sol haïtien.

Cette déclaration irréfléchie du Président Clinton indique qu'il n'a plus de respect pour la volonté du peuple haïtien.

Récemment, le président Aristide a manifesté à nouveau son désir de retourner vivre en Haïti pour aider ses compatriotes dans le domaine de l’éducation.

Phillip J. Crowley et Mark C. Toner du Département d'État ont fait une déclaration douteuse identique à celle que président Bill Clinton a faite en Haïti en 2010. Cela prouve également que le Département d'Etat n'a pas de politique claire et précis pour Haïti quand on entend ses représentants régurgiter la déclaration d'un employé de l'ONU quand il s'agit des faits courants ou de l'actualité en Haïti.

Le Recrutement de Bill Clinton comme envoyé spécial de l’ONU en Haïti a été un coup de maitre de Ban Ki-Moon qui s’avère fatal pour Haïti.

Le président Clinton est un homme qui connaît plus ou moins bien le dossier haïtien vu qu'il ait été impliqué dans la politique haïtienne dans le passé et c’est lui qui aujourd’hui a donné le coup de grâce à Haïti utilisant son influence auprès du gouvernement américain pour masquer l'incompétence de l'ONU en Haïti.

Des priorités claires que le président américain devrait s'appliquer en Haïti n'ont pas été considérées. Un pays où l'infrastructure de base est inexistante, on pourrait penser que l'électricité, des routes praticables, des réseaux de fibres optiques, des structures de base qui conduiraient à la création d'emplois, seraient encouragée... Non

Président Clinton sait que si l'on veut un changement durable et significatif en Haïti, la mission de l'ONU doit entamer des projets visant à alléger le fardeau des masses à savoir : l'accès au travail, à la nourriture, à l’éducation, à l’eau potable, à la santé, etc. Une étude commandée par l'ONU surnommée le rapport Brahimi a clairement souligné quelques-unes des mesures requises pour prétendre à une mission réussie en Haïti ; à ce jour, l'ONU a échoué et refuse de mettre en œuvre ses propres recommandations en faveur d'Haïti.

Pour ajouter insulte à l'injure, Paul Farmer considéré comme un vrai ami d'Haïti, n'a pas depuis sa nomination comme représentant de Bill Clinton en Haïti, fait grand-chose pour défendre le dossier post-séisme, l'épidémie de choléra et le retour de Jean-Bertrand Aristide en Haïti. Ce sont des sujets qui lui étaient chers pourtant avant sa nomination. Il est resté bouche cousue pour ne pas subir le même sort que Seitenfus.

Les bureaux de l'ONU sont caractéristiques de ses priorités par rapport à leurs relations stratégiques avec les membres influents. Leur siège est basé dans les pays qui sont membres du conseil de sécurité ou sont les principaux contributeurs du budget annuel de l'ONU.

Les membres permanents

• République populaire de Chine

• France

• Fédération de Russie

• Royaume-Uni

• États-Unis



Agences des Nations Unies



Drapeau acronyme Agence Pays



1 FAO L'alimentation et l'agriculture Rome, Italie

2 AIEA Agence internationale de l'énergie atomique Vienne, Autriche

3 de l'OACI Organisation de l'aviation civile Montréal, Canada

4 FIDA Fonds international de développement agricole Rome, Italie

5 BIT Organisation Internationale du Travail Genève, Suisse

6 de l'OMI Organisation maritime internationale Londres, Royaume-Uni

7 FMI Fonds monétaire international Washington, DC, Etats-Unis,

8 UIT Union internationale des télécommunications Genève, Suisse

9 UNESCO Organisation des Nations Unies pour Paris, France

L’éducation, la science et la culture

10 de l'ONUDI Organisation des Nations Unies pour Vienne, Autriche

le développement industriel

11 UPU Union postale universelle Berne, Suisse

12 WB La Banque mondiale Washington, D.C, USA

13 PAM Programme alimentaire mondial Rome, Italie

14 OMS Organisation mondiale de la Santé Genève, Suisse

15 de l'OMPI Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle Genève, Suisse

16 de l'OMM Organisation météorologique mondiale Genève, Suisse

17 OMT Organisation mondiale du tourisme Madrid, Espagne

Le financement de l'ONU devrait être d’une grande importance pour les pays adhérant à la charte des Nations unies, s’ils ne veulent pas être sous la domination des nations impérialistes et les voir s’ingérer dans leurs affaires internes.

Les 10 Grands donateurs au budget de l'ONU en 2009


Pays membres                              Contribution % Du budget de l'ONU)

États-Unis                                    22,00%
Le Japon                                     16,624%
Allemagne                                   8,577%
Royaume-Uni                              6,642%
France                                        6,301%
Italie                                           5,079%
Canada                                      2,977%
Espagne                                     2,968%
La Chine                                    2,667%
Mexique                                    2,257%
Les autres 182 Etats membres contribuent 23,908%


Avec une administration Obama sans un objectif politique déterminé pour Haïti, Paul Farmer et Président Clinton sont donc à la merci de l'Organisation des Nations Unies et Haïti demeure dans tout ce micmac le grand perdant.

A bas Clinton, à bas l'ONU, vive la nation souveraine d'Haïti fertilisée du sang de nos ancêtres.


Que Dieu bénisse Haïti ! ... ...


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