jeudi 29 avril 2010

HAITI, UN PAYS FOUTU AVEC SES DIRIGEANTS RACHITIQUES - SEULE UNE MOBILISATION INTENSE PEUT SAUVER CE PAYS DU GOUFFRE

Le séisme du 12 Janvier 2010 vient de mettre à nu la situation chaotique qui prévaut en Haïti et l’incapacité des dirigeants d’améliorer la situation de désespoir qui prévaut dans le pays depuis le kidnapping moderne du président Aristide en 2004.

Quoique la parole était là tout au commencement du monde comme l’a dit Jésus Christ, mais cette notion ne tient plus pour Haïti. L’heure n’est plus à la parole mais aux actions. Haïti est un pays DEPOURVUS DE TOUT, où tout le monde vit comme des bêtes sauvages à l’exception d’un petit groupe d’haïtien et de la majorité des étrangers qui vivent dans un luxe inexprimable. Notre raison en tant qu’être HUMAIN NOUS EMPÊCHE DE comprendre pourquoi les haïtiens sont assujettis à passer leur vie dans des conditions infrahumaines tandis que dans un temps record leurs occupants ont pu s’ériger en maître et seigneur et ont à leur portée les matérielles nécessaires pour vivre comme s’ils étaient dans les pays de l’Amérique du nord et de l’Europe.

Une visite des bases de la Minustah et des ambassades étrangères nous prouve qu’ils ont tout à envier : de la route bien tracée, de l’électricité 7/7, de l’Internet à haut débit, des bureaux bien aérés et climatisés…..

Notre visite à l’une des bases de la Minustah située à Tabarre nous a permis de réaliser à quel point nos dirigeants sont démissionnaires. A part leurs impressionnantes 4X4 et leurs bétons abracadabrants ils vivent comme des sauvages. Leurs bureaux sont très mal équipés ; certains sont mêmes puants. Le gouvernement Préval/Bellerive est encore sous les décombres malgré les « lions » qui circulent dans le pays. En 2 semaines, nous avons eu l’électricité en seulement 3 fois. La première fois pour une heure vers les vingt-deux heures et les autres fois à 2 heures pour disparaître un peu avant notre réveil.

Que se passe-t-il ? Le peuple, semble s’enliser davantage sous les décombres. Les gens sont comme des automates, des zombis qui fonctionnent comme si tout est normal. Leur niveau d’acceptation et de résignation fait peine à voir. On dirait qu’ils vivent les ères d’avant l’indépendance où l’esclave par peur des bastonnades et des exécutions servaient leur maître sans se rechigner feignant même d’être heureux. Et à coté d’eux nous retrouvons nos dirigeants opérant avec une complaisance sans bornes et une arrogance à faire dresser les poils. Tout ceci peut paraître terriblement exagéré, il s’agit cependant de la triste réalité que vît aujourd’hui la population haïtienne après le séisme du 12 janvier dernier.

De plus, le passage de la loi de l’état d’urgence en Haïti nous prouve que nos dirigeants se foutent de leurs mandants compte tenu du fait qu’ils ont votés cette loi sans les balises nécessaires pour assurer qu’une véritable reconstruction soit opérante durant les 18 prochains mois. Si on questionne les parlementaires sur ce qui va se déboucher comme activités en faveur d’Haïti à travers cette loi d’urgence, ils ne sont même pas en mesure d’en énumérer une.

Tout va devoir se jouer dans les dix huit prochain mois. Si dans cet espace de temps l’électricité, les réseaux routiers, la communication, l’agriculture, une éducation modernisé ne sont toujours pas à la portée de la population et cela à travers tout le territoire de la république, les autorités haïtiennes et étrangères feront face à une révolution à la manière de 1804 qui parait-il est la seule réponse capable de sauver le peuple haïtien des griffes de ces vautours. Haïti continuera à s’enliser dans cette pauvreté bestiale si le peuple souverain ne se mobilise pour réclamer le départ des forces d’occupation et le retour aux idéaux des pères fondateurs de la nation haïtienne.


"Yon sèl nou fèb,ansanm nou fò,ansanm,ansanm nou se Lavalas".
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lundi 26 avril 2010

LA PÉNURIE DE CARBURANT FAIT RAGE EN HAITI, TANDIS QUE LES ABRUTIS DE SCOOP FM CONTINUENT A ORIENTER LE PAYS VERS LE NEANT AVEC DES SCOOPS PÉRIMÉS

On se demande combien a-t-on payé à Darbouze Figaro pour qu’il régurgite une des fictions générée par le gouvernement de facto qui de par leurs actions avait mit Haïti sous la tutelle des forces étrangères.

Si une administration allogène aurait détourné des fonds de l’état, on a qu’à l’obliger par le biais de la justice locale, puis internationale à réparer les torts causés. Il ne faut pas oublier que l'institution judiciaire est un service public qui doit tenir compte des attentes concrètes de ses citoyens. Elle doit par conséquent maintenir et consolider son indépendance. Si la justice haïtienne est faible il revient au gouvernement haïtien de non seulement élaborer des normes, règles et principes pour assurer un système complet et efficace ; mais surtout d’assurer l’application des lois existantes. Le devoir des élus est de garantir le bon fonctionnement de notre justice, en commençant par disposer d'un personnel sérieusement formé, qualifié et d'une haute intégrité.

Il est impensable que nous proposions à une quelconque entité étrangère de prendre en main la justice haïtienne. C’est tout simplement faire preuve de démission et de naïveté. Compte tenu de la vulnérabilité de nos institutions nous comprenons la nécessité d’un partenariat fructueux, effectif et dynamique qui peut contribuer à renforcer la structure et le processus démocratiques de notre nation en péril. Mais de là à suggérer qu’une quelconque entité étrangère prenne en main notre justice, dépasse l’entendement et prouve l’irresponsabilité des dirigeants et de la classe intellectuelle d ‘Haïti.

Alors que le peuple meurt de faim, attendant quotidiennement sous le soleil insoutenable de midi pour trouver un repas chaud, ces apatrides se contentent de faire du scoop et du sensationnalisme ayant recours à des accusations désuètes et non fondées. Ces andouilles se contentent de baser leur raisonnement sur du ouie dire et du papotage ne se sentant pas obliger de prouver leurs élucubrations. Et les plus curieux dans tout cela sont les écervelés du net qui se présentent pour des intellectuels et des experts. Ils se complaisent à propager des informations venimeuses sans fondement écartant volontairement la notion que tout homme est présumé innocent tant que la justice n'ait prouvé sa culpabilité. Oui, une autre Haïti est possible mais pas avec ces buses travaillant à la solde des étrangers au détriment de leur propre pays.

Président Aristide n’aurait jamais demandé au parlement Haïtien de voter une loi aussi compromettante et « détrimentale » à la souveraineté d’Haïti. Pourquoi Darbouze Figaro a-t-il choisi de repêcher un scoop âgé de plus de 6 ans au lieu de faire du scoop avec la pénurie de carburant au prix de $12 dollar le gallon ? Pourquoi a-t-il opté pour la nouvelle loi de tutelle sur Haïti pour les 18 mois qui suivent sans les balises nécessaires pouvant garantir un minimum de retombées positives pour notre pays et notre peuple?

Pour ceux qui l’ignorent, si le gouvernement Haïtien a des torts à reprocher au Président Aristide, ce dernier dit être prêt « KOUWÈ YON GASON KANSON POU L VIN TWOKE KÒN LI AK MOUN YO KI REPWOCHE L LA » à rentrer en Haïti pour répondre à toutes accusations.

Président Aristide et le gouvernement Lavalas prônent une société basée sur le respect de la loi, des droits humains et l’équité économique. Est-ce pourquoi leur administration avait su répondre aux desideratas de la majorité des démunis. Si Aristide était en Haïti, l’image du pays ne serait pas aussi ternie et un écervelé comme Darbouze Figaro n’aurait pas la chance de nous insulter avec des anciens scoops destructeurs.

Une autre Haïti est certainement possible, mais avec une administration épousant les idéaux des pères fondateurs qui de par leur moralité et leur amour pour la nation haïtienne, mettent en exergue les intérêts du peuple avant tout.


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dimanche 11 avril 2010

YON DINE CHITA KOZE AK KOWÒDINASYON FANMI LAVALAS BOSTON 25 AVRIL 2010 A 3ZÈ

Chè Konpatriyòt,

Kowòdinasyon Fanmi Lavalas Boston ap chache rasanble vanyan gason ak fanm Lavalas nan Boston pou kore Fanmi Lavalas nan batay l ap mennen dèyè chanjman ak lavi miyò. Rasanbleman sa ap tanmen ak yon DINE CHITA KOZE pou ede kowòdinasyon Fanmi Lavalas Boston:

Dimanch 25 Avril 2010 nan Colgate Road, Roslindale, MA a 3:00 aprè midi.

Kowòdinasyon Fanmi Lavalas Boston ap pwofite raple katastwòf natirèl 12 janvye 2010 lan ki pa sèlman mete dèy nan kè n ak latroublay sou konpòtman responsab Leta ak Gouvènman Ayisyen; men tou li louvri je n pi gran sou reyalite sosyal, ekonomik, kiltirèl e politik ki mangonmen ak ijans doulè, enkyetid, tribilasyon pèp Ayisyen. Kidonk, li nesesè pou nou renouvle angajman nou pran pou rekonslye e akonpaye pèp Ayisyen an nan batay li.

Kowòdinasyon Fanmi Lavalas Boston vle raple Ti-Fanmi yo obligasyon yo genyen pou egzije retou lidè nasyonal Lavalas la: Prezidan Aristide, an Ayiti.

Pa bliye Randevou a se pou 3 zè, Dimanch 25 Avril 2010.

Viktwa se pou sila k ap goumen san detou!

Yon sèl nou fèb ansanm nou fò ansanm-ansanm nou se lavalas!!!

Patriyotikman,


J.Claude St.Germain, Kowòdonatè
Fanmi Lavalas ,Boston




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vendredi 2 avril 2010

HOUNKOU BOLOKOU DJAVOHOUN BOHOUN

POUR EXPÉDIER L’AME DES DISPARUS.
Selon les initiés qui maîtrisent bien le rituel Vodou, les âmes des morts quand elles ne sont pas expédiées dans leur lieu de provenance, errent partout. Elles hantent les cours, les habitations et jusque dans l’intimité même des foyers. Fort de ces réalités, il convenait d’organiser des rituels dont l’objectif consistait à renvoyer ces âmes errantes sous les eaux.

Dans cette optique, les adeptes du Vodou, suite au séisme du 12 janvier ont organisé 40 jours de prières qui devaient aboutir à ce Bohoun autrement appelé Kase Kannari. Ce dimanche 28 mars, on était à la veille du 23ème anniversaire de l’approbation de la cette constitution qui accorde à chaque compatriote le droit de professer librement sa foi comme bon lui semble.

Tôt dans la matinée, vers la Place des Nations Unies située à quelques mètres du littoral dans l’air du Bicentenaire, juste en face de l’Ambassade du Vénézuéla, affluaient des milliers d’adeptes du Vodou. Les Femmes pour la plus part aux silhouettes arachnéennes, drapées dans leur robe d’une blancheur cristalline déambulaient allègrement dans cette espace hautement sécurisée par plusieurs unités de la Police Nationale.

Les hommes, quand à eux portaient un brassard noir à la main gauche. Hounkou Bolokou Djavohoun Bohoun, cette inscription peinte en noir avec en dessous une vase était entourée de deux vèvè ; Legba et Bawon Samdi. Sur cette estrade adossée au mur de la Croix Rouge, trônaient des représentants de diverses délégations de Vodouisant venus de la diaspora et des 10 départements géographiques du pays
<« Je crois que c’est important d’organiser cette cérémonie pour renvoyer les âmes de nos frères et sœurs disparus. Ainsi, elles pourront revenir sous d’autres formes pour nous aider à reconstruire notre pays détruit par le séisme du 12 janvier 2010 », a déclaré Madame Suze Mathieu directrice du Bureau National d’Ethnologie. Confortablement installé sur son siège artisanal taillé avec une finesse artistique dans la racine d’un acajou, le patriarche du Vodou Ayisyen, l’Ati Nasyonal, François Max Gesner Beauvoir avait une multitude infinie de Pitit Fèy si beaux à voir et à contempler. Trônant fièrement au milieu de ces délégations dont la Directrice Générale du Bureau National d’Hénologie Madame Suze Mathieu, l’Ati Beauvoir a expliqué aux non initiés pourquoi il importe d’expédier ces âmes errantes en corroborant la thèse précédemment avancée par la Manbo Euvonie Auguste qui jouait le rôle de Maitresse de cérémonie. « Nous devons reconnaitre que chaque personne a la possibilité de revenir sur la terre au moins 16 fois. Si nous nous souvenons bien, chaque humain a pris naissance dans l’eau. Et, à leur mort les diverses composantes de l’âme iront retrouver l’esprit de l’eau Mèt Agwe qui les commandera de revenir sur la terre avec un nouveau visage soit féminin ou masculin. Si nous n’organisions pas cette cérémonie Bohoun, les Ti bon anj passeront toute une éternité à errer jusqu’à ce qu’ils pourront causer de tragiques préjudices aux vivants. Cette cérémonie Bohoun est donc organisée dans l’unique but de renvoyer ces âmes à Agwe l’esprit des eaux qui à son tour est habilité à les gérer convenablement ». C’est ce qu’a fait savoir l’Ati Nasyonal, François Gesner Max Beauvoir. Au milieu des invocations, des complaintes et des incantations les Pitit Fèy avancent à la file indienne. Les femmes portent sur leur tête nouée d’un madras noir des gamelles contenant trois kwi renversés qui baignent dans une eau claire. Les hommes serrant contre leur poitrine robuste, des Kanaris enveloppés de mouchoirs noirs suivent pas à pas les femmes. Après avoir fait le tour, ils sont allés les placer sur ces draps blancs sur lesquels sont dessinés d’une main à la finesse éprouvée des Vèvè dont le symbolisme célèbre les morts. Tout au cours de la cérémonie de Bohoun, les hommes assis sur des Ti chèz ba tapent sur les Kanaris avec un morceau de hard bord dans lequel on a attaché un morceau de bois leur permettant de le tenir. Et les femmes tapent sur les Kwi à l’aide de baguettes qu’elles tiennent de la main droite et qui retentissent. « Nous estimons c’est une irrévérence irrémissible de traiter ainsi nos morts. Je vois que le 12 février les autres religions ont organisé des activités carnavalesques. Nous les vodouisants nous vouons un immense respect pour les âmes de nos frères et sœurs emportés par la violence sanguine du 12 janvier dernier..C’est dans cette ordre d’idées que nous organisons ce Bohoun qui veut dire cérémonie pour renvoyer les âmes des morts du lieu d’où elles venaient en l’occurrence au fond des eaux pérennes », a rappelé le hougan Jeanjean. Un enchevêtrement rythmique fort agréable aux ouïes sert de fond aux nombreuses incantations fredonnées par une superposition harmonieuse de voix hétérogènes. Après moult cérémonies accompagnées de langages gestuels appropriés, le convoi partit du site de la cérémonie pour longer le local encore en ruine qui logeait la chambre des Députés précédé par cette couronne géante de fleurs blanches. Les Ason s’accordaient pour accompagner la délégation jusqu’à la dernière station tandis que l’arome du parfum Florida prèt pou fè lwa pran m. Un rabòday entrainant soutenu par les cornets, les vaccines en tôle joués en majeure partie par des enfants et des jeunes sous des arrangements rythmiques congruents, le rara Belle Déesse venant de Meyotte, les accompagne jusqu’au Kè kolon. Avant d’arriver devant cet espace vide où étaient logés les bureaux de la Poste disparus au cours du séisme plusieurs Manbo, ne pouvant résister à ces fuites, sont rentrées en transe. Se mwen ki pou ta di w sa m wè. A chaque carrefour par des rituels propres à eux les Vodouisant demandent à Legba d’accorder le passage à ces âmes. Contournant les murailles de l’Ambassade du Vénézuéla à l’extrémité ouest de la Place des Nations Unies, les voici exactement sur le littoral. Sur fond de chants, de cantiques d’invocations, une douzaine de mambos toutes de blanc vêtues portant des Kanaris enveloppés dans des toiles noires pénètrent dans la mer. Trois d’entre elles poussent vers les vagues calmes cette couronne qui symbolise les âmes de nos frères et sœurs disparus. De retour sur la place la Manbo Euvonie Auguste, dans un aparté qu’elle a eu l’amabilité de nous accorder, a déploré le fait que le Docteur Jean Bertrand Aristide ne soit pas des nôtres pour assister à cette cérémonie. « Aucun Vodouisant ne saurait oublier que c’est à la faveur d’une loi adoptée par le Président Aristide et rendue public le 4 avril 2003 que le Vodou est enfin devenu une religion officielle. Les forces rétrogrades l’ont contraint de vivre un exil horrifiant jusqu’en Afrique du Sud. Cependant nous Vodouisant en signe de reconnaissance devons rassurer le Docteur Aristide que nous sommes plus que jamais déterminés à tenir bien haut le flambeau de la mobilisation pour qu’il puisse revenir vivre parmi nous et nous accompagner comme à son accoutumé dans cette lutte perpétuelle pour la vie en toute dignité», c’est ce qu’a promis la Manbo Euvonie Auguste au nom des Vodouyizan Ayisyen.

J. Fatal Piard pafart1@yahoo.com

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