samedi 18 juillet 2009

ARISTIDE ET MANDELA: UN MÊME COMBAT


Fòk nou tout ansanm fè youn
Se lòd Titid te pase
Nou pap janm trayi san nou
San nou se san Aristid
Li menm ki rasanble nou ou
Fòk nou tout ansanm fè youn

Pawòl militan Lavalas sou lè yon chante legliz katolik

Les 15 et 18 juillets prochains ramèneront deux grandes dates dans les anales de la lutte pour l’émergence des masses populaires à travers le monde. C’est d’une part le 56ème anniversaire de naissance du Docteur Président Jean Bertrand Aristide, gason kanson.
En second lieu, ça va faire 91 automnes depuis que Nelson Rolihlahla Mandela a vu le jour. Ces deux figures emblématiques, toute leur vie, ont fait de la défense des Droits Humains un sacerdoce. Mandela et Titid restent ces patrimoines mondiaux qui n’ont jamais cessé de revendiquer une vie digne pour ces couches victimes de l’exclusion institutionnalisée.
Ces approches n’ont nullement pour objectif d’encenser Mandela et Titid, en dépit de leur vaillance incommensurable. Elles visent de préférence à mettre l’emphase sur cette surprenante similitude qui existe entre ces deux héros qui ont bouleversé ce système qui avec son arsenal de sauvagerie fait l’apologie du crime. « Gnb k pa kontan mèt bwè pwazon ».
Même les ennemis acharnés de Titid et de Mandela admettent cette évidence. Comme pour Mandela, la CIA a tout fait pour anéantir Titid. Mandela, pendant 27 ans (1963-1990), a connu l’enfer des cellules putrides de la prison sud africaine. Titid, entre 1991 et 2009 a été contraint par deux fois d’ingurgiter jusqu’à la lie, la coupe fielleuse de l’exil, suite à de deux coups d’Etat planifiés, financés et exécutés par la CIA.
Titid et Mandela ont payé cher leur ferme détermination à demeurer de fervents défenseurs des Droits Humains. A date aucun d’eux n’a jamais failli à leur devoir de citoyens conscientisés par la problématique de l’exclusion sociale programmée dans les hauts lieux de ces élites ultra réactionnaires et foncièrement rétrogrades.
Ce parallèle entre Titid et Mandela est aussi l’occasion de mettre à nue la fétidité pestilence de ces Tartuffes des temps modernes qui font de la supercherie abjecte, de la corruption et du chambardement leur seul et unique projet de société.
Bassement inféodées aux prédateurs internationaux, ces élites se sont montrées expertes en bas manoeuvres des couloirs ténébreux. Elles ont mis sur pied toute une machine de diffamations pour banaliser la lutte que mène Titid voir même diaboliser ce fervent défenseur de ces millions d’exclus sociaux.
Ensemble, pénétrons jusqu’aux profondeurs insondables du subconscient de ces élites qualifiées par Clinton des plus répugnantes du monde. Ainsi, nous pouvons diagnostiquer ces tonnes de supercheries, de toupets, d’astuces et de préjugés qui les empuantissent.
Ballottées par tant de haines, d’animosités, de préjugés et de ressentiments, métèques et apatrides, ils ne cesseront jamais de cracher leurs mépris sur les fils authentiques de cette terre qui les a hébergés gratis ti cheri. Chak fwa w tande manzè Lili, Nancy Woc ak Marie Lucie Bonhomme ap salanbe Chimè ou konprann se gratis yap fè sa.
Du kidnapping de Toussaint notre Louverture en 1802, à celui du Président Jean Bertrand Aristide plus de deux siècles après, l’impérialisme n’a chanjé d’un iota. Il n’a jamais lésiné sur ses velléités tyranniques pour parvenir à ses fins de prédateurs irrécupérables à travers les divers modules de leurs plans macabres d’asservissement des peuples.
L’assassinat crapuleux de Dessalines, Kennedy, Malcom X, Martin Luther King, l’intrépide Che Guevara, et l’exil depuis cinq ans du Docteur Président Aristide en disent long. Les divers chambardements et coups d’Etat dont celui du 29 février 2004 en Haïti et de juillet 2009 au Honduras sont la preuve que l’Amérique d’Obama préfère les dictatures féroces au lieu d’un système à dominante socialiste qui priorise l’humain.
Jean Bertrand Aristide est à juste titre l’alter ego de Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Mohandas Karamchand Gandhi, Nelson Rolihlahla Mandela, Fidèle Castro, José Marti, Che Guevara...N’en déplaise aux détracteurs impénitents de ces médias à la solde des Seigneurs de l’Enfer qui ont fait de la médisance leur unique arme de combat.
De par sa perspicacité, sa finesse d’esprit, son charisme séduisant, son éloquence prodigieuse, sa dimension spirituelle, l‘on aurait dit que tous les génies de l’univers sont réunis en ce fils authentique de la terre de Toussaint et de Dessalines. Le mérite du Docteur Président Aristide vient du fait qu’il s’est gardé d’utiliser ses hautes capacités de rassembleur pour aliéner les masses victimes de cet analphabétisme programmé.
E se sa k fè enperyalis yo, boujwa kontrebandye ak lòt raketè politik pa vle wè l. Diffamations, dénigrements, diatribes ou pas, Aristide trône fièrement parmi tous ceux, qui sont écœurés par l’exclusion révoltante, l’injustice avilissante, la misère infrahumaine et toutes sortes de violences auxquelles sont soumises les masses populaires.
Ces impitoyables fossoyeurs internationaux ne ratent jamais la moindre occasion d’exporter la violence, l’animosité, les commotions sociopolitiques et autres formes de chambardement jusqu’aux confins du monde. Les guerres sauvages démantèlent encore l’Iraq et l’Afghanistan. La révolution colorée a mis l’Iran au bord du précipice
En outre, le fait que le Docteur Président Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’Etat kidnapping depuis le 29 février 2004 soit encore en exil, le récent putsch au Honduras, ce sont autant de preuves qu’Obama n’est pas encore parvenu à appréhender le sens du concept Changement dont il se gavait au cours de sa campagne électorale. Se pou l te kraponnen moun.
Le coup d’Etat kidnapping du 29 février 2004 est la matérialisation de cette haine incurable que les gouvernements xénophobes des Etats-Unis, du Canada et de la France cultivent pour les masses populaires haïtiennes. Ces ONG qui font leur beurre au dépends de cette misère infrahumaine sont de véritables Agents Internationaux de Déstabilisation (AID)
Il est mondialement notoire que Jean Bertrand Aristide cristallise ce changement profond auquel aspirent les bas-fonds. Kolon GNB ak okipan GNB, tchoul GNB pap janm kontan.
Les tenants de l’impérialisme prédateur ne sauraient admettre q’une telle effronterie se perpétue à leurs barbes de déstabilisateurs patentés. Plusieurs attentats se sont parvenus à l’élimination physique de Titid, ce véritable leader au charisme prodigieux. Les décombres fumeux de l’église St. Jean Bosco non loin du Portail St. Joseph témoignent de cette logique de terroristes légaux à la solde de l’international.
Après moult tentatives toutes infructueuses visant à anéantir Titid, les Seigneurs de l’Enfer vont se rabattre sur les chambardements et ont cloné la machine GNB. Au service de ces élites défroquées, cette structure mafieuse servant de couverture aux terroristes légaux allait servir de rampe de lancement de ces violentes commotions qui allaient justifier cette injustifiable occupation du pays.
Le Tsunami GNB a tout mis en œuvre pour banaliser le travail pourtant noble du Président Aristide dont le sacerdoce est clair. Il consiste essentiellement à tirer les masses populaires des griffes de l’exclusion, de la misère infrahumaine et de cette pauvreté révoltante en réclamant pour eux le strict respect de leurs droits sociaux, économiques et culturels.
Ballottés par un remord indigeste qui fait augmenter la tension aux adeptes de l’exclusion toute une machine de diffamations éhontées, de dénigrements impudents a été engendrée pour brunir l’apôtre et le fervent défenseur des droits des exclus. Tan GNB pa vle wè Titid tan pèp souvren an renmen l.
GNB, tel est le nom de code de ce Tsunami made in international (Canada, France, Etats-Unis), destiné à exterminer ces petits fils d’esclaves. Convergence de politiciens démagogues et sans scrupules, Association Nationale de Manipulateurs (d’opinions) Haïtiens (ANMH), Collectif d’intellectuels mercenaires à la platitude nauséeuse.
Groupe de 184 pirates, contrebandiers, trafiquants et mafias de tous ordres, Société si vile d’inconscients ballotés de préjugés hypertrophiés, Front d’assaillants de tueurs à gage sans foi ni loi et de terroristes légaux, Associations d’étudiants apatrides, Regroupements de Pasteurs corrompus. Plusieurs autres structures ont pris part à cette macabre tragicomédie devant servir d’alibi à cette avilissante occupation du pays.
Toutes, des officines mafieuses à la solde des ambassades occidentales, elles servaient de courroie de transmission de l’arsenal de venins à hautement capacité de destruction massive de leurs tuteurs. Tout a été a été mis à contribution. Campagne internationale de diffamation et de dénigrement, mensonge, montages et autres astuces inimaginables.
Tout compte fait, ces élites dépravées en mal de concupiscence ont passé deux ans (2002-2004) à déambuler dans ces rues crasseuses de la zone métropolitaine. Sur fond de préjugés, ils ont craché leurs haines et leurs ressentiments sur les masses populaires victimes de cette exclusion multiséculaire.
Ce laboratoire GNB, ardemment huilée avec les dividendes du trafic de la drogue et du butin de l’ « aide » internationale n’a donné que des résultats catastrophiques. Titid gen grenn pase melon GNB pa ka jwenn bout li. Les déceptions des mécènes prouvent que leurs perceptions de la réalité haïtienne étaient absolument fausses.
Les résultats étaient si piètres que le redoutable Georges W. Bush a du dépêcher ses marines pour venir kidnapper Titid, encore président, ainsi que sa famille au soir maudit du 29 février 2004. GNB pa menm wont. Poukisa Inyon Ewopeyèn ak AID ban n tout lajan sa a ?
Outre l’intégration sur la scène politique des masses populaires et le strict respect de leurs droits fondamentaux, le Président Aristide a plusieurs autres réalisations à son actif. En 1995, à l’instigation de Titid, cette armée programmée exclusivement pour tuer a été mise hors d’état de nuire.
La meilleure réalisation du Président Aristide reste le fait de contraindre Apaid, Baker, Desroches, Bernard Gousse et leurs acolytes ki pa janm mache a pye nan vi yo à se défaire du luxe inouï de leurs donjons imprenables perchés sur les hauteurs de Pétion-Ville. Si w wè figi yo di konsa.
Chaque jour, pendant deux longues années, sous un soleil de plomb, ils ont dû grimper en courant, les pentes escarpées du Canapé-Vert jusqu’à la Place Boyer à Pétion-Ville. Ensuite ils dévalaient Delmas jusqu’à la Place Jérémie. Se ravalant au rang de fripouilles, ils aboyaient, vociféraient, leurs haines malignes contre les Chimè, Voyous, Rat Pa Kaka, Kokorat et autres émanations des bas-fonds crucifiées sur l’autel urticant de l’exclusion social.
Men Titid la bon vre !!! Se li sèl ki ka fè sa. Pour justifier la présence des occupants sauvages qui violent, volent, assassinent, faudrait-il bien que ces intellectuels collabos, ces politiciens vendus, cette oligarchie de contrebandiers et ces étudiants déclassés diabolisent Aristide. E kisa yo fè pou pèp la pase sa ?
En 2009 encore, l’Inde continue de vénérer Gandhi. L’Afrique du Sud ne cesse d’honorer Mandela. Haïti, du moins ceux qui sont des hommes qui s’assument en tant que tel, continuent de chanter le courage d’Aristide, le père spirituel incontesté du mouvement historique de l’émergence des masses populaires.
Gandhi, Mandela et Titid, c’est le même combat. N’écoutons pas les élucubrations insipides de ces élites corrompues qui n’existent que pour vivre de médisances et de dénigrements. Men Michèl Pyè Lwi joure yo nan gou Jezi.

J. Fatal Piard