lundi 26 juillet 2010

LA RECONSTRUCTION D’HAÏTI DEVAIT SE FAIRE DANS LA DÉMOCRATIE ET NON DANS L’OLIGARCHIE.

Sept mois après le puissant séisme d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, qui a frappé la république d’Haïti causant des dégâts matériels considérables, des pertes en vie humaine de plus de 300.000, des centaines de milliers de blessés, d’amputés et près de 1,5 million de sans abris, le pays peine encore à se relever des séquelles de cette catastrophe meurtrière. Les défis et les entraves qui entourent les projets de reconstruction sont innombrables. Certes, le président haïtien René Garcia Préval a formé la commission intérimaire de reconstruction d’Haïti(CIRH) mais au pays et à l’étranger, la question de méthode de reconstruction oligarchique constitue le centre des débats diplomatiques.

Pourquoi le gouvernement haïtien entreprend-t-il la reconstruction d’Haïti dans l’exclusion?

Le tremblement de terre a ravagé la république. Pourtant, ses enfants, les étudiants, la masse défavorisée, les partis politiques sont tous exclus des décisions et projets pour rebâtir Haïti. Au sein du gouvernement, l’esprit politicien se fait sentir, l’exclusion bat son plein.
Les fils et les filles des victimes ne devraient-ils pas avoir un rôle plus actif dans la reconstruction de leur pays sans exclusion aucune ?
La tendance oligarchique des démocrates.

Le gouvernement haïtien ne peut dans ce processus de construction, faire fi des compétences des citoyens locaux et ceux vivant à l’étranger. N’importe quelle tendance oligarchique ne fera que renforcer l’instabilité existante et devenir à terme une source de conflits. Une démarche participative serait plus appropriée pour assurer la survie de la démocratie haïtienne.
En plus de limiter les influences étrangères, Il est impératif que le gouvernement haïtien mobilise tous ses fils et filles tant au pays qu’à l’étranger. Au lieu de les tenir à l’écart, les autorités locales devraient au contraire impliquer les membres de la diaspora pour avoir leur participation inconditionnelle dans la reconstruction, car toutes les expériences méritent d’être analysées afin de définir la meilleure approche pour un projet haïtien efficace et réussi.
L’aide internationale est indispensable et nous sommes reconnaissants de la générosité des pays amis. Mais nous ne pouvons non plus négliger le control des enjeux stratégiques des bailleurs de fonds qui ne demeure pas moins une priorité. Le problème haïtien est comme toujours trop politisé, phénomène qui se complique davantage par les influences étrangères. Le gouvernement haïtien doit garder le control des opérations tout en canalisant ses ressources et compétences techniques avec la participation de tous les citoyens haïtiens.

La politique en son sens plus large, celui de civilité ou Politico, indique le cadre général d'une société organisée et développée. Plus précisément, la politique, au sens de Politisa, renvoie à la constitution et concerne donc la structure et le fonctionnement (méthodique, théorique et pratique) d'une communauté, d'une société, d'un groupe social. La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités et/ou de multiplicités. C'est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s'élargissent à tous les domaines d'une société (économie, droit, sociologie, et cetera.
Pour favoriser cet équilibre politique et socio-économique indispensable au développement de notre pays, il nous faut une politique participative à tous les points de vue. Le peuple haïtien est très solidaire dans le malheur. Le gouvernement haïtien devrait intelligemment miser sur cet esprit d’équipe propre à ce peuple robuste et courageux.

Le Président René Préval a prêté devant l’Assemblée Nationale le serment tel que stipulé par l’article 135-1 de la Constitution : « Je jure devant Dieu et devant la Nation, d’observer et de faire observer fidèlement la constitution et les lois de la République, de respecter et de faire respecter les droits du peuple haïtien, de travailler à la grandeur de la Patrie, de maintenir l’indépendance nationale et l’intégrité du territoire. »

Le Président René Préval a encouragé son Conseil Électoral Provisoire à écarter sans raison valable l’organisation politique Fanmi L’avalas et d’autres partis politiques, à méconnaître le droit de vote des citoyens des départements du Sud et de l’Artibonite lors des élections législatives du 19 Avril 2009.

Le Président René Préval refuse jusqu’à date de nommer le Président de la Cour de Cassation, de combler les postes vacants à ce niveau en violation de l’article 175 de la Constitution.

Le Président René Préval, disposant d’une majorité servile au Parlement, a bénéficié de la loi d’urgence qui restreint certaines libertés fondamentales et qui lui accorde des pouvoirs exceptionnels pendant dix huit mois en violation des articles 17, 19, 22, 24, 24-1, 24-2, 24-3, 25, 25-1, 26, 26-1, 26-2, 27, 27-1, 28, 28-1, 28-2, 28-3, 29, 29-1, 30

Le Président René Préval, disposant d’une majorité servile au Parlement, a bénéficié de la LOI PORTANT AMENDEMENT DE L’ARTICLE 232 DE LA LOI ELECTORALE DU 9 JUILLET 2008 qui est une prolongation de son mandat présidentiel en violation de l’article 134-3 de la Constitution.

Le président René Préval a violé l’article 41 Pour garder Docteur Jean Bertrand Aristide exilé depuis février 2004 en Afrique du sud.
Il a adopté cette tendance pour justifier son individualisme, son conseil électoral téléguidé et son idéologie dictatoriale.

Hugues Bonneau
Étudiant en Science Politique et Relations Internationales

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