vendredi 31 juillet 2009

Lettre ouverte au Président Obama

Monsieur Obama, un sort magnanime a bien voulu que vous soyez Président des Etats-Unis. A ce poste combien important, il vous incombe subséquemment l’insigne honneur d’influer sur la destinée de cette Amérique en proie à ce tsunami socioéconomique suite à une gestion irrationnelle du pouvoir par les Bush père et fils.
Et, c’est justement en temps que premier mandataire de cet empire prédateur que nous vous faisons parvenir cette correspondance. 28 juillet 1915, 28 juillet 2009, 94 ans depuis que les marines aux étoiles apocalyptiques, par suite de chamboulements programmés, ont fait un débarquement intempestif en Haïti.
En ce temps là rappelons-le, la terre sacrée de nos ancêtres portait encore les stigmates indélébiles de 4 longs siècles de sauvage colonisation européenne. 1915-2009, 94 ans depuis que les Etats-Unis d’Amérique se sont rendus coupables de mortifications irrémédiables aux dépends de la souveraineté d’Haïti et aux droits sacrés de son peuple à l’autodétermination.
A l’occasion de la commémoration de cette triste date, nous, du Kolektif Aksyon pou Defann Anplwaye Viktim (KADAV), avons jugé opportun de vous faire parvenir ce vibrant plaidoyer en faveur de tous les peuples victimes de criantes injustices de violences de toutes sortes et de guerres destructrices.
Nous pensons qu’il vous serait utile de prendre le temps nécessaire pour vous enquérir de la pertinence de nos revendications relatives à cette justice sociale, cette réparation cette restitution et surtout cette stabilité auxquelles aspirent tous ces peuples dont l’empire leur a porté des préjudices irréparables.
Le 18 mai dernier vous avez fait mention d’Haïti au cours d’un entretient public. Vous n’êtes pas sans savoir non plus que nos ancêtres aient aussi participé activement à la bataille de Savannah en 1798. Et chacun de leur globule gicle encore sur les parvis de la liberté étasunienne.
Au cas où vous seriez informé de la situation de notre pays, vous sauriez qu’elle est catastrophique au point que nos compatriotes, en raison du désespoir ne cessent de défier les milliers de dents de requins pour atteindre la terre étasunienne pour être ensuite refoulés en Haïti.
Plus de deux siècles après la déclaration de l’indépendance d’Haïti, notre dignité de peuple croupit ignoblement sous les semelles maculées de sang d’une sordide occupation. Plus de 10.000 gendarmes internationaux, logés à l’enseigne de la MINUSTAH, insultent depuis 2004 la terre sacrée de Dessalines.
Ces tueurs à gage de profession, sans foi ni loi, tentent de stabiliser les masses populaires dans les ornières de cette misère infrahumaine et cette pauvreté prodigieuse. Assurés d’une absolue impunité ces stabilisateurs mercenaires sont quotidiennement coupables de violences avilissantes et d’outrages inqualifiables.
Venus des confins inaccessibles de l’Orient, s’enrichir à la faveur de la déstabilisation, ils violent des adolescentes, volent comme bon leur semble, massacrent des femmes enceintes, des vieillards et des nourrissons sous de présomptions discriminatoires de Chimè, Bandits, Voyous, Rat Pa Kaka ou de Kokorat. Pour nos milliers de frères, Paysans ou Cacos crapuleusement assassinés par les marines, nous revendiquons justice et réparation.
Monsieur le Président, cette correspondance, se veut être le cri de douleur de chacune de nos sœurs impitoyablement déflorées par les militaires nord-américains pendant cette odieuse occupation. Et c’est une évidence que nous revendiquions aussi justice pour ces 19 interminables années de viol (1915 à 1934). 94 ans après les marines aient pillé nos réserves d’or à la Banque de la République, nous revendiquons haut et fort restitution.
Vous connaissant pour un dirigeant probe, incorruptible et juste nous sommes certains que vous accordiez suite à nos équitables et augustes revendications. Vous conviendrez avec nous son excellence que nos réclamations sont justes. Le peuple haïtien persistera à réclamer des Etats-Unis Restitution et Réparation pour le pillage de ses ressources au cours des 19 ans d’occupation de 1915-1934 jusqu'à ce que justice soit faite.
Change, yes we can ! Tel fut le slogan de votre campagne quand vous étiez à l’affût de la Maison Blanche. Par expérience par décence et surtout par réflexe de sceptique, nous savions qu’un océan infini de contradictions inconciliables oppose le dire et le faire. Point n’est besoin de vous dire, Monsieur le Président, que ce changement claironné au son du lambi des promesses électorales, les peuples opprimés du reste du monde attendent qu’il se matérialise enfin.
Change is still just a dream. We mean change it’s just your own dream. Notre flair assez aiguisé nous conseillait de cultiver un agnosticisme calculé par rapport à vos prétentions d’agent de changement. Etant qu’un simple chef d’orchestre, nous sommes conscients que vous êtes drastiquement limité dans vos moindres mouvements. Mais malgré ces contraintes nous sommes certains que vous n’entendez modifier ne serait-ce qu’une infime partie de vos prérogatives. Certes, vous ayez promis du changement à profusion et ceci gratis ti cheri. Ainsi, êtes-vous dans l’impérieuse obligation d’honorer scrupuleusement vos engagements. Chez nous en Haïti, un vieil adage stipule que Ti pommés se gwo dèt.
Vous vous verrez Monsieur le Président, dans l’obligation de bouleverser ces partitions d’abus, d’injustice d’exactions et de violences sanguines, de guerres destructrices écrites dans les secrets de la nébuleuse de l’establishment. Sans nous perdre dans des fécondations dialectiques, nous vous faisons parvenir nos revendications dans un langage clair et précis.
Monsieur le Président des Etats-Unis, en proie à cet effondrement économique épouvantable, vous avez bien promis du changement. Alors, donnez-nous en donc. Puisque les pays martyrs et les peuples opprimés en ont tellement besoin. Bien avant d’exprimer nos revendications, nous vous donnons la ferme garantie que nous disposons d’assez d’arguments convaincants pouvant soutenir notre vibrant plaidoyer.
Nous réclamons:
1) Retour physique et sans délai du Président Jean Bertrand Aristide, victime d’un coup d’Etat kidnapping le 29 février 2004 à cause de sa vision planétaire de la lutte des classes et de l’émergence des masses populaires.
2) Restitution de tous ces ors ainsi que d’autres ressources escamotés par les marines étasuniennes au cours de la première occupation 1915-1934.
3) Accorder le TPS aux Haïtiens vivant aux États-Unis pendant que vous travaillez sur des réformes en matière d'immigration.
4) Justice et réparation pour nos milliers de frères, Paysans et Cacos crapuleusement assassinés par les marines.
5) Le départ immédiat et sans condition des violateurs de Droits Humains qui profitent du masque de « stabilisateur » de la Minustha pour violer, assassiner et commettre d’indicibles exactions.
6) Retrait de Monsieur Bill Clinton nommé par Ban Ki Moon et vous, comme nouveau gouverneur d’Haïti. Car notre pays n’a que faire de proconsul, mais de stabilité politique pour parvenir à un niveau de développement au bénéfice des plus faibles.
7) Rapatriement immédiat des ONG et autres organisations bidonnes qui se sont appropriées du pays. A la solde de la mafia internationale elles servent essentiellement à matérialiser les velléités déstabilisatrices des grandes puissances. Ces structures mafieuses profitent de la pandémie de la misère qu’elles ne cessent d’alimenter pour s’enrichir copieusement. Tant qu’elles opèrent sur notre territoire, Haïti ne connaîtra ni de paix ni de stabilité voir de progrès socioéconomique durable.
8) Que cesse l’asphyxie économique de notre pays frère Cuba qui croupit sous un embargo criminel depuis tantôt un demi-siècle juste pour avoir revendiqué son droit à l’autodétermination.
9) Mettez immédiatement un point final à l’anéantissement de l’Iraq et de l’Afghanistan comme promis au cours de votre campagne. Ne commettez pas les mêmes erreurs que Bush en faisant de cette prétendue lutte contre les « mauvais » terroristes votre seul et unique programme de gouvernement.
10) Mettez en garde le nouvel ambassadeur accrédité en Haïti de ne plus se servir de son poste pour planifier la déstabilisation du pays comme l’ont fait Bourik Chaje en 1991 et James B Foley en 2004.

Pour le Comité de Kadav:

J. Fatal Piard
Coordonnateur


jeudi 30 juillet 2009

DEKLARASYON MAS BAZ POPILÈ, FANMI LAVALAS NÒDWÈS


Fanmi Lavalas Nòdwès

Deklarasyon Mas Popilè Baz Fanmi Lavalas

29 Jiyè 2009
Nou ki nan baz òganizasyon Fanmi Lavalas Nòdwès deklare ke KIDNAPIN 29 fevriye 2004 la fè nou mal anpil. Se pou rezon sa a nou te brave tout danje sou gouvènman kriminèl Bonifas/Latòti an pou te pèmèt retou a lòd konstitisyonèl nan peyi Dayiti ak fasilite Fanmi Lavalas retounen fonksyone nòmal.

Nou trè konsyan tou, pandan tout dire pouvwa Lavalas la, òganizasyon an pat janm òganize tèt li. Malgre nou te nan pouvwa a men nou te pito ap fè JPP,ak gwo manifestasyon nan lari pou montre lemonn antye nou gen anpil moun, sa a se vre!

Polis nasyonal la ke Prezidan Arisitid te kreye pou te koupe fache ak lame Dayiti san Manman an, fini avèk kesyon koudeta a pat rive bay rezilta paske yon gwoup asayan anviwon 15 nèg ki te gen nan tèt li Guy Phillippe ak konplisite peyi ki di yo se zanmi Dayiti rive chavire pouvwa Lavalas la malgre majorite Pèp la afiche soutyen l ak Fanmi Lavalas.

Anviwon 5 lane deja pase nou deyò pouvwa a, fòk nou konsyan ke komite egzekitif Fanmi Lavalas la echwe nan misyon l. Li prefere ap fè bri kouri sou do Prezidan Aristid, ak goumen pou lidèchip, yon sitiyasyon ki pap mennen n okenn kote sinon diminye fòs Fanmi an epi fè mas la pèdi wout batay li.

Nou, manm Fanmi Lavalas ki rete atache ak ideyal 16 desanm 1990 la pa ka rete endiferan fas ak sitiyasyon sa; nou deside mete kanpe yon òganizasyon rejyonal ki rele INITE MILITAN POPILE AYISYEN Ki gen non jwèt li "PIM".

Objektif nou se rive fè moun kap goumen pou lidèchip yo pran konsyans epi fè linite.
Ankouraje dyalòg ant diferan baz yo
Fè pwomosyon dyalòg entè Lavalasyen
Prepare pou move kou kap tann nou pi devan
Prepare retou fizik prezidan Dr Titid pou l vin jwe wòl reprezantan nasyonal li kòm sa dwa.

Nou gen 5 lane depi nap di Fòk Dr Titid tounen pokò genyen okenn enstans nan peyi ya ki adrese kesyon retou sa a.
Nou rann nou kont ke koze pou Lavalas repran pouvwa a tounen yon vas plezantri, nan jan nap fonksyone la.
Se pou sa nan sousi majè nou genyen pou Prezidan Aristid, nou kwè anpil fòk òganizasyon an òganize tèt li
Fòk òganizasyon an antre nan lòd fòmèl, ki gen fonksyonman Pati Politik.
Fòk nou adrese de fason fòmèl retou Dr Titid nan peyi ya.
Fòk nou repran pouvwa a pou Èn aplike ideyal 16 desanm nan.

Malgre efò sèten moun nan Fanmi Lavalas ap fè pou li retounen fonksyone nòmal, men retou fizik Prezidan Aristid pa ka fèt nan lari sèlman ak nan divizyon.

Apoléon Trompé 3618-8146

Réginald Pierre 3608-7135-3589-8862

Claude Charles 37984397




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vendredi 24 juillet 2009

REOCE DÉNONCE LA PRIVATISATION


Le Regroupement des Organisations engagées dans le Combat contre l’Exclusion (REOCE), a convié les travailleurs de la presse à une conférence. En effet, depuis 11heures du matin, les panélistes nous attendaient déjà à la salle Toussaint Louverture de l’Hôtel le Plaza au Champs-de-Mars.
L’objectif de cet entretien consistait à informer le public de leur position en ce qui a trait à la privatisation des entreprises publiques ainsi que les élections sélections du 21 juin. D’entrée de jeu ils dénonçaient ouvertement ce macabre plan néolibéral que veulent imposer aux pays le gouvernement Lespwa.
En outre cette intervention était l’occasion propice d’attirer l’attention de la population sur les dangers que représenteraient de telles initiatives visant à privatiser les entreprises publiques.
« Nous au REOCE, croyons qu’il relève de notre responsabilité première en tant qu’organisation conséquente de prévenir le peuple de cette épée de Damoclès que représente la privatisation. La logique du gouvernement consistant à brader le patrimoine national en privatisant les entreprises publiques et même l’Université d’Etat est inadmissible», a dénoncé Jean Daniel André.
Le Secrétaire Général du REOCE a poursuivi pour prévenir le peuple et les milliers de victimes dont leurs existences vont sérieusement en pâtir. Selon REOCE, le gouvernement préfère continuer à enrichir les plus riches en leur livrant les entreprises publiques.
« C’est cynique de mettre un tel plan à exécution sans analyser les préjudices qu’il va causer à part déplorer le fait que le gouvernement n’ait consenti aucun effort pour pourvoir à la majeure partie de la population de services sociaux de base dont l’éducation, les soins de santé, le logement la nourriture etc. », a reconnu Etienne Malleur, Secrétaire Général Adjoint de REOCE.
L’augmentation de la misère, l’affaiblissement de l’appareil de l’Etat, la disparition de la clase moyenne.., tels seront les résultats les plus évidents du renforcement de cette dictature sauvage au profit de cette minorité de privilégiés.
Il va sans dire que cette situation de désolation dans laquelle se trouve Haïti fait appelle à une structure étatique forte prenant en compte le bien-être de la population majoritaire.
« Face à cette situation pour le moins inquiétante, REOCE exhorte le gouvernement à se ressaisir et à surseoir sur le plan macabre de la privatisation. La liquidation des entreprises publiques relève d’un crime condamnable. Il serait préférable d’initier un dialogue franc impliquant tous les secteurs sociaux indistinctement», a conseillé le coordonnateur Adjoint Clervil Levelt.
En outre, REOCE, par la voix de Clébert Charles, croit que des élections honnêtes, crédibles et inclusives doivent être organisées. En ce sens, REOCE invite les honorables Sénateurs de la République à ne pas valider le pouvoir de ces sélectionnés et ne céder ni aux pressions ni aux chantages. Car c’est inconcevable que des élus puissent avaliser la mascarade du 21 juin.
En conclusion, REOCE s’est fait le porte parole du peuple en exigeant le retour physique immédiat du Docteur Président Jean Bertrand Aristide. La constitution serait-elle en veilleuse ? Car en son article 41 la loi mère de la nation interdit formellement l’exil. Il parait que pour le gouvernement Préval Pierre-Louis Konstitisyon se fèy bannann. Men mitrayèt nan men sòlda Minista se fann fwa. Sa k ta di sa?

J. Fatal Piard




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GESTION DE PRÉVAL, VHAEAO INDIGNÉ

Le vendredi 10 juillet 2009, plusieurs conférences ont été organisées dans la capitale haïtienne. A la rue des Miracles, au local de la Confédération des Travailleurs Haïtiens, (CTH), c’était au tour des Volontaires Haïtiens pour Aider les Enfants Abandonnés de l’Ouest (VHEAO), de mobiliser l’attention des médias à travers un entretien.
Le VHEAO a, par sa voix exprimé la préoccupation de l’ensemble de la population haïtienne abandonnée à elle-même et qui n’a rien à faire. Les panélistes répondaient au nom de Fleurissant Robert au poste de Président. Abel Hilaire quant à lui est Vice-Président. Josué Louis et Gaston Décex occupent respectivement les fonctions de Secrétaire Général et de Porte Parole.
« Au sein du VHEAO, nous estimons que c’est indignant face à l’attitude irresponsable du gouvernement Préval Pierre Louis. Parallèlement, les fléaux de la misère, du chômage et de la faim font rage au sein de la population nécessiteuse. C’est révoltant que le Président Préval puisse adopter un tel comportement dans le dossier du salaire minimum et de la privatisation des entreprises publiques» s’est indigné Fleurisaint Robert.
Le VHEAO dit ne pas comprendre pourquoi le Président Préval refuse catégoriquement de publier la loi sur le salaire minimum pourtant préalablement votée par les deux chambres. Cette logique de dilatoire a pour objectif d’empêcher que les pauvres travailleurs ne puissent bénéficier des 200 gourdes.
« Comment comprendre qu’un gouvernement ne puisse avoir comme programme que des Commissions pour gérer les catastrophes naturelles. C’est cynique de fermer de la sorte la bouche des experts en tapage Médiatique. Sans vous en rendre compte ces professionnels des commissions profitent du malheur des autres pour s’enrichir copieusement. « Se lè gen move tan moun sa a yo fè pi gwo resèt », a déploré Gaston Décex, porte parole de VHEAO.
Chaque panéliste avait de nombreuses préoccupations à exprimer. Et elles vont en des sens divers. Ils sont même allés jusqu’à chatouiller le reliquat de conscience des dirigeants qui ne se rendent pas à l’évidence que le pays n’en peut plus. Le VHEAO a rappelé que d’autres pays tels le Rwanda étaient bien pires qu’Haïti. Pourtant, ils sont parvenus à remonter la pente de la déstabilisation et du sous-développement. VHEAO pa konn si peyi sa a yo pa gen GNB ladan yo.
Le VHEAO croit que la jeunesse a droit à un prix Nobel. En fonction des calamités, des malheurs, des drames, et autres tragédies et mauvais traitements dont ont été victimes les jeunes, et qu’ils arrivent encore à rester à flot, c’est une évidence qu’ils ont des mérites que personne ne saurait nier.
Considérant qu’une jeunesse bien formée représente l’avenir du pays. Il revient alors à tout gouvernement responsable de les encadrer. Les jeunesses revendiquent un prix d’encouragement de préférence, en leur permettant d’accéder aux encadrements professionnels adéquats leur permettant de travailler dignement. C’est la seule et unique façon de parvenir à l’édification d’une société forte et prospère.
Josué Louis, à titre de Secrétaire Général du VHEAO, a tenté de rafraîchir la mémoire du Président Préval sur les inestimables sacrifices consentis par les jeunes pour le hisser au pouvoir. En ce temps là, on assimilait Préval à une panacée pouvant venir à bout des vermines et autres et autres parasites préjudiciables à la santé humaine.
Cependant, les faits ont prouvé que leurs hypothèses allaient donner des résultats tout à fait contraires. C’est sous le gouvernement de Préval qu’une faim comparable à du chlore s’est emparée de la population. Qui ne se souvient pas des émeutes d’avril 2008 ? A date Préval n’a rien fait pour venir en aide à la population. Ala remò ooo.

« C’est pour cette raison, le VHEAO croit opportun de rappeler au chef de l‘Exécutif qu’il est grand temps qu’il revienne sur la terre ferme. Par le fait que nous avons voté pour vous nous donne le plein droit de nous indigner de votre gestion catastrophique » s’est plaint Josué Louis.

Pour terminer, VHEAO a conseillé au Président Préval de faire preuve de plus de circonspection pour ses électeurs. Les masses populaires étaient absentes du premier mi temps. Et l’avènement de Michèle Pierre-Louis à la primature en fonction de son appartenance au gang GNB, constitue un remords cuisant et même une paire de gifles en plein visage des exclus sociaux.

Vu la situation de misère infrahumaine dans laquelle est rivée la population, VHEAO a grande raison de s’indigner de la gestion catastrophique du Président Préval. En fonction de sa sympathie incommensurable pour les GNB, VHEAO estimons que son échec est bien volontaire et qu’il ne pouvait être autrement.

J. Fatal Piard



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jeudi 23 juillet 2009

28 JIYÈ 1915-28 JIYÈ 2009 : PÈP AYISYEN AN LEVE KANPE !


Nou menm dirijan òganizasyon sa yo nan mouvman popilè ayisyen an: ROC, RONMFL, Aba Satan, ONAPROEDEF, ALEH, FOKAN, CJDSCM ak divès lòt sektè nan peyi ya mete tèt yo ansanm e pran desizyon pou òganize yon gwo kokennchenn manifestasyon pasifik madi 28 jiyè 2009, pou n raple pèp ayisyen an yon dat madichon nan listwa peyi Dayiti ki se 28 Jiyè 1915. Lè blan meriken te debake nan peyi ya, kote yo te pase 19 lane ap okipe peyi yya, piye peyi ya, vòlè tout resous peyi ya ki fè jounen jodi ya peyi ya nan eta li ye la a.

Si nou fè yon ti bak sou listwa peyi Dayiti, lè blan meriken yo te debake ann Ayiti 28 Jiyè 1915, yo kraze lame endijèn nasyonalis nou an, mete kanpe yon jandamri, yo te masakre plizyè santèn ti peyizan nan Sid peyi ya (masak mach atè), yo te pran tout pò ak ayewopò nou yo, tout bank nou yo, kraze anviwonnman peyi ya nan koupe pyebwa elatriye. Avan okipasyon etranjè yo pa t genyen dwa pwopriyete, aprè okipasyon an 1934 yo te pran anpil tè nan peyi ya pou yo te ka pi alèz nan piye richès yo kouwè : Reynolds nan Miragwan, plantasyon Dofen nan Nòdès, kote yo te pase plizyè lane ap piye resous nou yo.

Pandan okipasyon kraze zo sa a, blan meriken yo te touye tout Ayisyen ki te leve kanpe kont yo, tankou Charlemagne Péralte, Benoît Batraville elatriye. Aprè anpil gwo batay, blan meriken yo te rive kite peyi ya nan lane 1934. men yo te kite anpil pyèj nan enstitisyon yo kouwè fòs militè yo ki te sou tèritwa a te pèmèt etan lakay yo kontinye gen kontwòl peyi a e fasilite yo retounen nan peyi ya an 1994 aprè koudeta militè 29-30 septanm 1991 lan, pou te pwoteje pwòp enterè boujwa yo nan kad aplikasyon politik neyoliberal la ki pote grangou, chomaj, mizè elatriye.

Lè yo wè prezidan Aristide te derefize aplike plan lanmò sa a, menm blan meriken sa yo marinen yon gwo konplo, yo fout li yon lòt koudeta 29 fevriye 2004 e yo debake nan peyi ya fwa sa a sou zòd òganizasyon Nasyonzini (Loni) nan mwa mas 2004.

Plis pase 9 mil sòlda Loni nan peyi ya depi 5 lane swadizan pou yo te vin mete lapè aprè yo te fin kreye lagè ak GNBis yo nan peyi ya. Depi sòlda Loni sa yo debake nan peyi ya se masak sou masak y ap fè nan tout peyi ya : 30 jiyè 2006, sòlda Loni yo matirize yon sitwayen ki rele Innocent Saint-Juste nan Gonayiv, nan mwa mas 2007, yo touye 3 timoun nan yon sèl fanmi nan Site Solèy, nan koumansman ane 2009 la yo touye yon elèv nan Jeremi, 18 jen ki sot pase la a yo touye yon militan Lavalas devan katedral, nan lokazyon antèman Pè Gérard Jean Juste. Sòlda Loni yo kraze anpil kay abitan Site Solèy, yo vyole jèn fi yo, yo bat etidyan yo, bonbade yo ak gaz lakrimojèn nan Fakilte yo, anpeche yo manifeste, pou yo ka pwoteje enterè gwo peyi kapitalis yo ak tchoul yo nan peyi Dayiti.

Aprè sòlda Loni yo fin fè tout masak yo sou pèp ayisyen an, pèp la toujou ap batay pou minista ale. Men nou konstate aprè echèk yo, yo vini ak yon pwokonsil, Bill Clinton ak yon lòt remèd chwal pou Ayiti. Pèp la di li pap bwè l.

Se poutèt sa nou menm òganizasyon sa yo ap pran beton an madi 28 jiyè ya pou n mande :

1- Depa fòs okipasyon Loni an Minista nan peyi ya.
2- Retou fizik e san kondisyon, doktè Jean Bertrand Aristide.
3- Piblikasyon salè minimòm lan ki fikse a 200 goud.
4- Liberasyon tout prizonye politik yo, rejim Préval/GNBis lan kenbe nan prizon.
5- Jistis ak reparasyon pou Roudy, militan Lavalas sòlda Loni yo te touye devan katedral la.
6- Refòm nan inivèsite Leta a, pou pitit pèp la ka al pran bon jan konesans syantifik.
7- Fè bak sou plan lanmò a, politik neyoliberal la ki pote privatizasyon, grangou, chomaj mizè elatriye.
Nou envite tout lòt sektè ki vle peyi ya reprann dwa granmoun li, ki pa sousou gwo peyi enperyalis yo, k ap batay tout bon vre pou genyen yon chanjman nan sosyete ayisyèn nan, pou kondisyon lavi mas pèp la chanje, vin pote kole nan manifestasyon sa a k ap koumanse devan moniman Dessalines lan, nan kafou aviyasyon, Pon-wouj madi 28 jiyè 2009 la apati de 9 vè tapan nan maten pou al bout devan lokal Loni an sou wout boudon an.

Yves Pierre-Louis
3407-07 61
Pétion Rospide
3407-81 72

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lundi 20 juillet 2009

UN SALAIRE JOURNALIER MINIMUM HAITIEN QUI EST PASSE DE $3 EN 1990 A $1.75 EN 2009


Le terme salaire journalier minimum régressive est une grande première chez nous. Il a été inventé par le secteur économique rétrograde de notre chère Haïti » 19 ans après que le salaire minimum journalier ait atteint $3, les travailleurs haïtiens n’arrivent toujours pas à bénéficier des retombées positives de l’économie mondiale. Le pouvoir d’achats des haïtiens continue à diminuer à une vitesse alarmante avec un salaire journalier passant de $3 à $1.75, au moment où nous imprimons cet article alors que l’économie mondiale ait pris une vitesse de croisière. Et pour cause, le salaire minimum des pays avancés continue de s’ajuster à la hausse, quoique nous vivions une période de turbulence économique internationale sans précédent.

Le salaire minimum est le montant qui doit être payé à la majorité des travailleurs d’un pays généralement sur une base horaire, journalière ou mensuelle. Il est en principe fixé de manière à couvrir les besoins minimum du travailleur et de sa famille compte rendu des conditions socioéconomiques du pays. Par contre, la réalité est tout autre en Haïti. Dans les pays plus avancés le salaire minimum se fait sur une base horaire tandis que dans les pays moins avancés comme Haïti il se fait plutôt sur une base journalière.

En raison de l’inflation et autres facteurs qui font augmenter le coût de la vie, le salaire minimum nécessitent des ajustements périodiques pour que le seuil du départ soit sauvegardé en vue de conserver le nombre réel et d’apporter un apport social à l’amélioration de la vie des travailleurs. Les lois d’ajustement sur le salaire minimum en Haïti existent, mais l’institution étatique responsable en l’occurrence le Ministère des Affaires Sociales et du Travail semble ne pas exister puisque malgré le fait qu’il y ait une allocation à ce dit ministère dans le budget national, il n’a jamais jugé nécessaire de les appliquer. L’inapplication de la loi sur l'augmentation du salaire journalier minimum telle qu'inscrite dans le Code du Travail constitue un problème majeur au détriment de la classe la plus démunie de notre société et encourage les inégalités et la pauvreté.

Nous n’allons même pas parler des conditions de vie des travailleurs au sein des parcs industriels pour le moment. Ils n’ont pas accès au service d’hygiènes adéquates, un endroit sain pour manger, de l’eau à boire etc.

Les Faits sur le salaire journalier minimum et l’inflation:

En 1995 le gouvernement du Président Aristide a fait passer le salaire journalier minimum de 15 gourdes équivalent dans les années antérieures à $3, à 36 gourdes qui équivaut à $2.50 en 1995. Les compagnies à ce moment là ont révisé leur quota journalier à la hausse par 133% pour se compenser, tandis que le prix de leurs produits continue à grimper ce qui implique une triple compensation pour les investisseurs, i.e. révision du quota, la hausse du prix des produits et la hausse du salaire minimum qui constitue aussi un rabais du prix payé antérieurement. Une deuxième hausse du salaire minimum journalier fut effectuée par le gouvernement du président Jean Bertrand Aristide où on a vu le salaire des travailleurs haïtiens passer de 36 à 70 gourdes. Or nous savons que ces 70 gourdes étaient loin de donner à la population haïtienne son pouvoir d’achat d’il y a presque deux décennies. Malgré l’effort assidu du gouvernement lavalassien, il n’a pas pu faire respecter le droit des travailleurs haïtiens ni augmenter leur pouvoir d’achats. La classe économique haïtienne continue à induire le peuple vers une banqueroute économique totale. Il faut aussi souligner que cette classe économique après le kidnapping du Président Aristide a fait reculer le salaire minimum journalier en un salaire mini-minimum de 70 gourdes à 36 gourdes pendant le règne du gouvernement de facto en plus d’une exonération d’impôts de plus de 3 ans.

Au premier trimestre de l’exercice fiscal 2008-2009(Octobre-Décembre)l’indice des prix à la consommation a subi un taux à la hausse de 14% et l’indice des prix des produits agricoles a augmenté de 18.7%. On peut facilement déduire de ces informations que le taux d’inflation est au dessus de 50% par année en Haïti.

Le salaire minimum de 125 gourdes par jour que nous proposent les représentants du secteur de la sous-traitance est tout à fait inacceptable. Si le gouvernement de M. Préval pense pouvoir trouver un compromis pareil ce serait au bénéfice de la classe possédante et au détriment des travailleurs haïtiens. En ce plein 21ieme siècle, ce genre de comportement d’un chef d’état ne fait pas honneur à la nation. Ceux qui prétendent qu’il va y avoir une vague de révocation, dis leur que ceux qui travaillent pour un revenu journalier aussi bas que celui qui existe maintenant chez nous peuvent déjà être considérés comme des chômeurs étant donné qu’ils n’arrivent même pas à subvenir aux besoins de leur famille avec ce salaire misérable. Ceux qui prétendent vouloir plier bagages peuvent le faire volontairement pour laisser le champ libre pour l’émergence d’une classe économique plus équitable qui peut faire de la nation haïtienne une force économique avec un penchant social. Ils ont besoin d’arrêter avec leur politique de chantage. Nos experts économiques savent bien que l'incidence de l’augmentation du salaire sur le niveau de l'emploi ne sera pas significative. En revanche, l'existence d'un salaire minimum décent peut contribuer à atténuer la pauvreté dans le pays alors que son effet négatif sur le taux de chômage est presque nul.

Ce qu’on doit comprendre avec ces rétrogrades, malgré que le salaire journalier en Haïti soit aussi bas, la force économique qui existe maintenant ne veut pas voir une Haïti autonome, socialement juste et politiquement indépendante. C’est ce qui explique la dégradation du niveau de vie de la masse haïtienne en contraste avec celui de la classe possédante qui continue de s’accroître.

Dans les pays avancés une compagnie qui ne rapporte que des pertes pendant trois années successives est automatiquement auditée en vue de découvrir d’éventuelles actions frauduleuses.

La chute de la gourde :

Par convention, dans les années antérieures, 5 gourdes étaient l’équivalent de $1, maintenant il nous faut au moins 40 gourdes pour $1. Le prix de tous les produits du pays continue à grimper tandis que le prix de la main-d’œuvre ne fait que s’abaisser avec une révision du quota journalier à la hausse.

Ceci explique une augmentation croissante du taux de chômeurs qui se disent: même quand on travaille, on continue à mourir, alors vaut mieux mourir sans travailler pour conserver notre énergie ainsi apporterons-nous un coup fatal aux forces économiques dévastatrices du pays pour leur faire comprendre notre situation désespérée. De plus mendier leur rapporte davantage que le statut d’employés. Dans les magasins, peut-être que si les travailleurs s’abstiennent juste pour 2 jours de travailler, aurons-nous dans un temps record un nouveau comportement de la classe possédante. Avec des produits agricoles qui ne peuvent être conservés pour longtemps, des contrats étrangers impatients, il est aisé de conclure que la classe possédante a plus à perdre que le peuple.

Le gouvernement Lavalassien, le seul défenseur du peuple malgré tout a sombre à la présence de ces rétrogrades, il nous faut une révolution économique avec l’émergence d’une nouvelle classe économique indigéniste.

Notre souhait est qu’on publie le salaire journalier minimum comme prévu à 200 gourdes. Sinon tous les travailleurs doivent consentir à un sacrifice pour le bien être de la classe travailleuse. Ils sont obligés une fois pour toute de forcer l’état à mettre en branle dès la publication du salaire journalier minimum une structure d’ajustement automatique comme prévue par la loi.

Sources : http://www.nlcnet.org/campaigns/archive/Haiti/0196/index.shtml
http://www.ihsi.ht/

http://www.fanmilavalas.net

samedi 18 juillet 2009

ARISTIDE ET MANDELA: UN MÊME COMBAT


Fòk nou tout ansanm fè youn
Se lòd Titid te pase
Nou pap janm trayi san nou
San nou se san Aristid
Li menm ki rasanble nou ou
Fòk nou tout ansanm fè youn

Pawòl militan Lavalas sou lè yon chante legliz katolik

Les 15 et 18 juillets prochains ramèneront deux grandes dates dans les anales de la lutte pour l’émergence des masses populaires à travers le monde. C’est d’une part le 56ème anniversaire de naissance du Docteur Président Jean Bertrand Aristide, gason kanson.
En second lieu, ça va faire 91 automnes depuis que Nelson Rolihlahla Mandela a vu le jour. Ces deux figures emblématiques, toute leur vie, ont fait de la défense des Droits Humains un sacerdoce. Mandela et Titid restent ces patrimoines mondiaux qui n’ont jamais cessé de revendiquer une vie digne pour ces couches victimes de l’exclusion institutionnalisée.
Ces approches n’ont nullement pour objectif d’encenser Mandela et Titid, en dépit de leur vaillance incommensurable. Elles visent de préférence à mettre l’emphase sur cette surprenante similitude qui existe entre ces deux héros qui ont bouleversé ce système qui avec son arsenal de sauvagerie fait l’apologie du crime. « Gnb k pa kontan mèt bwè pwazon ».
Même les ennemis acharnés de Titid et de Mandela admettent cette évidence. Comme pour Mandela, la CIA a tout fait pour anéantir Titid. Mandela, pendant 27 ans (1963-1990), a connu l’enfer des cellules putrides de la prison sud africaine. Titid, entre 1991 et 2009 a été contraint par deux fois d’ingurgiter jusqu’à la lie, la coupe fielleuse de l’exil, suite à de deux coups d’Etat planifiés, financés et exécutés par la CIA.
Titid et Mandela ont payé cher leur ferme détermination à demeurer de fervents défenseurs des Droits Humains. A date aucun d’eux n’a jamais failli à leur devoir de citoyens conscientisés par la problématique de l’exclusion sociale programmée dans les hauts lieux de ces élites ultra réactionnaires et foncièrement rétrogrades.
Ce parallèle entre Titid et Mandela est aussi l’occasion de mettre à nue la fétidité pestilence de ces Tartuffes des temps modernes qui font de la supercherie abjecte, de la corruption et du chambardement leur seul et unique projet de société.
Bassement inféodées aux prédateurs internationaux, ces élites se sont montrées expertes en bas manoeuvres des couloirs ténébreux. Elles ont mis sur pied toute une machine de diffamations pour banaliser la lutte que mène Titid voir même diaboliser ce fervent défenseur de ces millions d’exclus sociaux.
Ensemble, pénétrons jusqu’aux profondeurs insondables du subconscient de ces élites qualifiées par Clinton des plus répugnantes du monde. Ainsi, nous pouvons diagnostiquer ces tonnes de supercheries, de toupets, d’astuces et de préjugés qui les empuantissent.
Ballottées par tant de haines, d’animosités, de préjugés et de ressentiments, métèques et apatrides, ils ne cesseront jamais de cracher leurs mépris sur les fils authentiques de cette terre qui les a hébergés gratis ti cheri. Chak fwa w tande manzè Lili, Nancy Woc ak Marie Lucie Bonhomme ap salanbe Chimè ou konprann se gratis yap fè sa.
Du kidnapping de Toussaint notre Louverture en 1802, à celui du Président Jean Bertrand Aristide plus de deux siècles après, l’impérialisme n’a chanjé d’un iota. Il n’a jamais lésiné sur ses velléités tyranniques pour parvenir à ses fins de prédateurs irrécupérables à travers les divers modules de leurs plans macabres d’asservissement des peuples.
L’assassinat crapuleux de Dessalines, Kennedy, Malcom X, Martin Luther King, l’intrépide Che Guevara, et l’exil depuis cinq ans du Docteur Président Aristide en disent long. Les divers chambardements et coups d’Etat dont celui du 29 février 2004 en Haïti et de juillet 2009 au Honduras sont la preuve que l’Amérique d’Obama préfère les dictatures féroces au lieu d’un système à dominante socialiste qui priorise l’humain.
Jean Bertrand Aristide est à juste titre l’alter ego de Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines, Mohandas Karamchand Gandhi, Nelson Rolihlahla Mandela, Fidèle Castro, José Marti, Che Guevara...N’en déplaise aux détracteurs impénitents de ces médias à la solde des Seigneurs de l’Enfer qui ont fait de la médisance leur unique arme de combat.
De par sa perspicacité, sa finesse d’esprit, son charisme séduisant, son éloquence prodigieuse, sa dimension spirituelle, l‘on aurait dit que tous les génies de l’univers sont réunis en ce fils authentique de la terre de Toussaint et de Dessalines. Le mérite du Docteur Président Aristide vient du fait qu’il s’est gardé d’utiliser ses hautes capacités de rassembleur pour aliéner les masses victimes de cet analphabétisme programmé.
E se sa k fè enperyalis yo, boujwa kontrebandye ak lòt raketè politik pa vle wè l. Diffamations, dénigrements, diatribes ou pas, Aristide trône fièrement parmi tous ceux, qui sont écœurés par l’exclusion révoltante, l’injustice avilissante, la misère infrahumaine et toutes sortes de violences auxquelles sont soumises les masses populaires.
Ces impitoyables fossoyeurs internationaux ne ratent jamais la moindre occasion d’exporter la violence, l’animosité, les commotions sociopolitiques et autres formes de chambardement jusqu’aux confins du monde. Les guerres sauvages démantèlent encore l’Iraq et l’Afghanistan. La révolution colorée a mis l’Iran au bord du précipice
En outre, le fait que le Docteur Président Jean Bertrand Aristide victime d’un coup d’Etat kidnapping depuis le 29 février 2004 soit encore en exil, le récent putsch au Honduras, ce sont autant de preuves qu’Obama n’est pas encore parvenu à appréhender le sens du concept Changement dont il se gavait au cours de sa campagne électorale. Se pou l te kraponnen moun.
Le coup d’Etat kidnapping du 29 février 2004 est la matérialisation de cette haine incurable que les gouvernements xénophobes des Etats-Unis, du Canada et de la France cultivent pour les masses populaires haïtiennes. Ces ONG qui font leur beurre au dépends de cette misère infrahumaine sont de véritables Agents Internationaux de Déstabilisation (AID)
Il est mondialement notoire que Jean Bertrand Aristide cristallise ce changement profond auquel aspirent les bas-fonds. Kolon GNB ak okipan GNB, tchoul GNB pap janm kontan.
Les tenants de l’impérialisme prédateur ne sauraient admettre q’une telle effronterie se perpétue à leurs barbes de déstabilisateurs patentés. Plusieurs attentats se sont parvenus à l’élimination physique de Titid, ce véritable leader au charisme prodigieux. Les décombres fumeux de l’église St. Jean Bosco non loin du Portail St. Joseph témoignent de cette logique de terroristes légaux à la solde de l’international.
Après moult tentatives toutes infructueuses visant à anéantir Titid, les Seigneurs de l’Enfer vont se rabattre sur les chambardements et ont cloné la machine GNB. Au service de ces élites défroquées, cette structure mafieuse servant de couverture aux terroristes légaux allait servir de rampe de lancement de ces violentes commotions qui allaient justifier cette injustifiable occupation du pays.
Le Tsunami GNB a tout mis en œuvre pour banaliser le travail pourtant noble du Président Aristide dont le sacerdoce est clair. Il consiste essentiellement à tirer les masses populaires des griffes de l’exclusion, de la misère infrahumaine et de cette pauvreté révoltante en réclamant pour eux le strict respect de leurs droits sociaux, économiques et culturels.
Ballottés par un remord indigeste qui fait augmenter la tension aux adeptes de l’exclusion toute une machine de diffamations éhontées, de dénigrements impudents a été engendrée pour brunir l’apôtre et le fervent défenseur des droits des exclus. Tan GNB pa vle wè Titid tan pèp souvren an renmen l.
GNB, tel est le nom de code de ce Tsunami made in international (Canada, France, Etats-Unis), destiné à exterminer ces petits fils d’esclaves. Convergence de politiciens démagogues et sans scrupules, Association Nationale de Manipulateurs (d’opinions) Haïtiens (ANMH), Collectif d’intellectuels mercenaires à la platitude nauséeuse.
Groupe de 184 pirates, contrebandiers, trafiquants et mafias de tous ordres, Société si vile d’inconscients ballotés de préjugés hypertrophiés, Front d’assaillants de tueurs à gage sans foi ni loi et de terroristes légaux, Associations d’étudiants apatrides, Regroupements de Pasteurs corrompus. Plusieurs autres structures ont pris part à cette macabre tragicomédie devant servir d’alibi à cette avilissante occupation du pays.
Toutes, des officines mafieuses à la solde des ambassades occidentales, elles servaient de courroie de transmission de l’arsenal de venins à hautement capacité de destruction massive de leurs tuteurs. Tout a été a été mis à contribution. Campagne internationale de diffamation et de dénigrement, mensonge, montages et autres astuces inimaginables.
Tout compte fait, ces élites dépravées en mal de concupiscence ont passé deux ans (2002-2004) à déambuler dans ces rues crasseuses de la zone métropolitaine. Sur fond de préjugés, ils ont craché leurs haines et leurs ressentiments sur les masses populaires victimes de cette exclusion multiséculaire.
Ce laboratoire GNB, ardemment huilée avec les dividendes du trafic de la drogue et du butin de l’ « aide » internationale n’a donné que des résultats catastrophiques. Titid gen grenn pase melon GNB pa ka jwenn bout li. Les déceptions des mécènes prouvent que leurs perceptions de la réalité haïtienne étaient absolument fausses.
Les résultats étaient si piètres que le redoutable Georges W. Bush a du dépêcher ses marines pour venir kidnapper Titid, encore président, ainsi que sa famille au soir maudit du 29 février 2004. GNB pa menm wont. Poukisa Inyon Ewopeyèn ak AID ban n tout lajan sa a ?
Outre l’intégration sur la scène politique des masses populaires et le strict respect de leurs droits fondamentaux, le Président Aristide a plusieurs autres réalisations à son actif. En 1995, à l’instigation de Titid, cette armée programmée exclusivement pour tuer a été mise hors d’état de nuire.
La meilleure réalisation du Président Aristide reste le fait de contraindre Apaid, Baker, Desroches, Bernard Gousse et leurs acolytes ki pa janm mache a pye nan vi yo à se défaire du luxe inouï de leurs donjons imprenables perchés sur les hauteurs de Pétion-Ville. Si w wè figi yo di konsa.
Chaque jour, pendant deux longues années, sous un soleil de plomb, ils ont dû grimper en courant, les pentes escarpées du Canapé-Vert jusqu’à la Place Boyer à Pétion-Ville. Ensuite ils dévalaient Delmas jusqu’à la Place Jérémie. Se ravalant au rang de fripouilles, ils aboyaient, vociféraient, leurs haines malignes contre les Chimè, Voyous, Rat Pa Kaka, Kokorat et autres émanations des bas-fonds crucifiées sur l’autel urticant de l’exclusion social.
Men Titid la bon vre !!! Se li sèl ki ka fè sa. Pour justifier la présence des occupants sauvages qui violent, volent, assassinent, faudrait-il bien que ces intellectuels collabos, ces politiciens vendus, cette oligarchie de contrebandiers et ces étudiants déclassés diabolisent Aristide. E kisa yo fè pou pèp la pase sa ?
En 2009 encore, l’Inde continue de vénérer Gandhi. L’Afrique du Sud ne cesse d’honorer Mandela. Haïti, du moins ceux qui sont des hommes qui s’assument en tant que tel, continuent de chanter le courage d’Aristide, le père spirituel incontesté du mouvement historique de l’émergence des masses populaires.
Gandhi, Mandela et Titid, c’est le même combat. N’écoutons pas les élucubrations insipides de ces élites corrompues qui n’existent que pour vivre de médisances et de dénigrements. Men Michèl Pyè Lwi joure yo nan gou Jezi.

J. Fatal Piard




mercredi 15 juillet 2009

Bonne Fête Président Aristide! Llanga Elimnandi Kuwe!

Les membres du Comité Fanmi Lavalas des Haïtiens d’Outre-Mer voudraient présenter leurs meilleurs vœux d’anniversaire à Son Excellence Président Jean Bertrand Aristide ce 15 juillet 2009.
À titre de leader incontesté du peuple haïtien, Président Titid, vous êtes un exemple extraordinaire de compassion et de tolérance. Votre nom est désormais pour nous synonyme de bonté, de loyauté et de leadership
Son Excellence, vous êtes pour nous une source d’inspiration et nous vous souhaitons aujourd’hui en ce grand jour de votre anniversaire longévité, santé et félicité. En cette journée spéciale que vos désirs soient écoutés et qu'ils se réalisent tous tel qu'en votre coeur vous le souhaitez.
Nous aurions souhaité célébrer avec vous cette année sur notre terre natale. Mais malheureusement, nos ennemis quoique peu nombreux sont puissants et rusés. Ils pullulent dans les endroits où on s’y attend le moins. La lutte est difficile, les embûches pleuvent de partout mais nous vous promettons de continuer à lutter à vos côtés avec acharnement jusqu’au dernier souffle.


VŒUX DE BONNE FETE D’YVES BONNET AU PRESIDENT ARISTIDE

QUAND LES CHOSES SEMBLENT VOULOIR CHANGER AUTOUR DE VOUS
QUAND LA VIE SEMBLE VOULOIR ALLER TROP VITE
QUAND TOUT ESPOIR SEMBLE VOULOIR SE DETOURNER
DU PEUPLE HAITIEN
QUAND MEME LA GUERRE ET LA DESOLATION FONT RAGE
AUTOUR DE NOUS
N’OUBLIEZ JAMAIS QUE LE PEUPLE
HAITIEN VOUS AIME ET QU’UNE SEULE PAROLE
VENUE DE VOUS
SERT DE RECONFORT A CEUX QUI EN ONT BESOIN.
QUAND LA VIE SEMBLE S’ETRE VIDEE DE TOUT SON SENS
QUAND L’HOMME NE SEMBLE PLUS SAVOIR DONNER
UN SENS A SON EXISTENCE
QUAND LES CHOSES PARAISSENT ENCORE PLUS SOMBRES
QUE JAMAIS
N’OUBLIEZ JAMAIS QUE L’OUVERTURE DE VOTRE COEUR
AUX AUTRES
PEUT CONSTITUER LA SIMPLE LUEUR DONT LE PEUPLE
HAITIEN EST A LA RECHERCHE.
AINSI QUAND VOUS PORTEREZ VOTRE REGARD VERS L’AVANT
AUX CHANGEMENTS A VENIR
OU MEME QUAND VOUS ESSAIEREZ DE VOUS SOUVENIR DE
QUOI A ETE FAIT VOTRE PASSE
NOUS VOUS EXHORTONS DE BIEN REGARDER AUTOUR DE VOUS
CAR C’EST BIEN LA ET RIEN QUE LA QUE VOUS
TROUVEREZ
CEUX-LA QUI VOUS AIMENT ET VOUS ENCOURAGENT A ALLER ENCORE PLUS LOIN.
HEUREUX ANNIVERSAIRE!


Bòn fèt Prezidan Aristid !

Nanm nou, lespri nou mare ak revandikasyon w
Nap travay bò kote pa nou pou retou wa vini yon reyalite
Pwochen fèt ou, nou vle fete li nan lakou lakay
Prezidan Aristid, Linyon fè la fòs

Belfort Homerre


New York, 15juillet 2009 Nous, défenseurs et avant-gardistes de la mouvance lavalassienne de N.Y associons nos voix à celles de nos frères lavalassiens, sympathisants et amis des cinq boroughs de cet état pour vous souhaiter Excellence: Bon Anniversaire de naissance…and indeed many many more! Azed et Fritzner
Fanmi lavalas NY

Ilanga elimnandi kuwe!

Le mois de Juillet est le mois des grands hommes. Aristide et Nelson Mandela ont à leur façon donné le même témoignage: Le pouvoir transformateur de la vraie compassion. Nous voulons profiter de cette opportunité pour leur dire Bonne fête.
Willy


Usuku Lokusalwa Umongameli Aristide
Jacob François


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lundi 13 juillet 2009

TRANSPARENCE


Justice, Transparence et Participation constituent le fer de lance de la mouvance Lavalassienne. Un mouvement de masse populaire qui a pour but de donner la chance à tout citoyen haïtien de progresser sur le plan économique, politique et social ; d’établir dans le pays un état de droit pour offrir à chacun une opportunité analogue de réussir sa vie dans le respect et la dignité ; de prévoir une politique participative pour le bien être de la majorité, de promouvoir la paix, (lapè nan tèt, lapè nan vant) et guidés par cet esprit de paix, de s’engager à travailler dans la dignité pour une Haïti socialement juste, économiquement libre et politiquement indépendante".
Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur la notion « Transparence où nous trouvons un ensemble de règles qui permettent de définir clairement le traitement effectué aux desideratas, demandes, directions, ordonnances d’un peuple, d’un parti politique, ou d’un représentant national etc. A ce carrefour nous sommes obligés de nous demander si nos dirigeants - mis à part le Dr. Jean Bertrand Aristide aujourd’hui en exil dû au fait qu’il refusait de vendre le pays aux entités internationales à moins que le pays soit bénéficiaire des retombées positives pouvant servir au bien être de la majorité - si nos leaders politiques, gouvernement et même les dirigeants « Lavalassiens » se soucient vraiment des revendications du peuple et la situation d’exil du représentant national de l’Organisation.

Les décisions prises par le Président René Garcia Préval, la communauté internationale et le conseil électoral provisoire/permanent nous permettent de comprendre à quel point les idéologies du mouvement Lavalas furent ternies par certains cadres du parti en connivence avec le gouvernement en place au détriment des intérêts du parti, du peuple et du représentant national en exil. Le seul fait que Fanmi Lavalas soit déclaré inéligible de participer aux joutes électorales et que le pays continue à fonctionner malgré tout constitue un chant post mortem pour le parti, la validation de la prolongation de l’exil du président Aristide et la continuation du coup d’état de 2004 à travers nos propres réseaux.

Pour faire échec aux détracteurs du mouvement, les membres de Fanmi Lavalas ne doivent plus se contenter de fêter l’anniversaire de naissance du leader historique, mais de mener une mobilisation intense pour forcer le gouvernement en place à faire solidarité avec le représentant national, le seul à travers son parti pouvant garantir le fonctionnement du président Préval dans le pays à la fin de son mandat. Si les bases de Fanmi Lavalas se croient aussi puissantes et en mesure de mobiliser plus que 70% de l’électorat haïtien, il nous reste à nous demander: « Eske se rat kay, kap manje pay kay ki fè Prezidan Préval ap taye banda Konsa devan Fanmi Lavalas »
Les membres de Fanmi Lavalas doivent se ressaisir pour forcer le Président Préval et ses acolytes à répondre à leurs demandes. Le retour du président Aristide ne doit en aucun cas servir de slogan pour un quelconque candidat à la présidence, des opportunistes qui ne défendent que leurs propres intérêts et qui n’ont aucun projet de gouvernement tangible pour empêcher au peuple de sombrer dans un désespoir plus béant que celui qu’il est en train de vivre. Honte à ceux qui osent « paternaliser » notre héros national se contentant de célébrer annuellement son anniversaire de naissance tout en négligeant de mobiliser le peuple pour obtenir gain de cause et forcer le gouvernement en place à respecter ses promesses.

Peuple, Lavalassien réveillez-vous de vos trois années de coma! Il est impératif que la minorité « cadre de L’organisation Fanmi Lavalas » se réconcilie avec la majorité « peuple, membres, sympathisants et amis de Fanmi Lavalas ». Nous devons tous oublier ne fut-ce que temporairement nos intérêts mesquins afin d’œuvrer pour le bien être de la grande majorité qui croit encore que le mouvement lavalassien est le seul fiable et déterminé à améliorer la misère du peuple haïtien. Peuple lavalassien, unissons-nous pour faire de notre Haïti ce qu’elle est et a toujours été : le pays de la Liberté, de l’Egalité et de Fraternité!

Les richesses de nos sols sont vendues aux étrangers à un prix dérisoire par le gouvernement de facto ainsi que le gouvernement Préval qui demeure l’adversaire le plus farouche du mouvement Lavalassien ayant brigué la présidence. IL nous reste à nous mobiliser continuellement pour lui forcer la main. Les bases lavalassiennes doivent se mobiliser pour accompagner le peuple en oubliant leur gain égoïste. La mobilisation doit être indéfectible pour assurer le retour au pays du président Aristide avant la fin du mandat de René Préval et antérieurement aux prochaines élections présidentielles.
Frères et sœurs lavalassiens, unissons nous pour une cause juste, et non pour les intérêts égoïstes et personnels qui ne nous mèneront pas loin.


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mercredi 8 juillet 2009

“Aba lesklavaj! Aba salè mizè 70 goud la! 200 goud la, yo dwe nou li depi digdantan deja!”.


NON! Sa pa fè nou pè! Vre pitit Desalin yo pap negosye bout tè sa a. Kreyòl pale, kreyòl konprann. 2 kan yo klè. Yo gen pou pi klè toujou. E SE NAN LIT LA Y AP PI KLÈ TOUJOU. Kreyòl pale, kreyòl konprann!
ABA LEKSPLWATASYON!
ABA BOUJWA SOUTRETANS YO!
ABA LOJIK SANGINÈ SOUTRETANS LAN!
ABA POUVWA SOUSOU-MAGOUYÈ-MISTIFIKATÈ KI LA A!
ABA MINUSTAH!

200 GOUD LA POU PI PITI!
TOUSWIT!
VIV LIT KLAS OUVRIYÈ A!
VIV LIT KAN PÈP LA!
VIV LIT TOUT REYÈL PWOGRESIS YO!

Lendi 3 dawout 2009, se an twa tan manifestasyon klas ouvriyè a devan Pak Endistriyèl SONAPI a devlope: twa tan, apre yon preyanbil.
Preyanbil la, se tout peryòd premye vòt pwojè lwa 200 goud la. Vreman vre, anfen, apre 2 lane depite Benwa te fin depoze l lachanm - depi mas 2007 (!!!) - depite ak senatè yo, nan yon jès istorik (menm si an reta), te vote lwa ki resi ajiste salè minimòm lan. 200 goud li di, pou jounen jodi a. E, menm si nou te twouve l ba, etan done reskonsab ministè Afè Sosyal yo, an bon sousou, te toujou ranpli wòl ‘pwoteje patwon’ yo, nan pa janm aplike lalwa e ajiste salè minimòm la kòmsadwa [ sètadi: chak lane fiskal kote enflasyon an depase dis pou san (10 %) ], e ke kote prezidan Preval, ki se “garan bon fonksyònman enstitisyon yo” (sipozeman) men, an bon sousou pannan, pa t janm nonplis asire pou ministè afè sosyal sila a ta fè aplike lalwa, kidonk apre tout mankman mank e melanj an favè laboujwazi a, palman an te resi vote lwa ajisteman sila a.
Preyanbil la, se, toujou, lit vanyan etidyan yo ki, konsène e antanke sitwayen pi konsyan pase lòt, te mobilize, vre, ak fòs e ak tout kè yo, pou egzije ajisteman minimòm sila a. Pandan tout tan sa a, nou menm nan Batay Ouvriye, apre premye me nou te fin konstwi a ansanm ak lòt òganizasyon ki te prezan yo (wè rapò sou manifestasyon sila a), kote fòs represif lapolis ak Minustah yo te ranpli wòl yo nan bloke nou (jan apatenans yo anba lezòd e nan enterè klas dominan yo egzije yo) pandan tout tan sa a, kidonk, nou t ap piplis konstwi pouswit pratik la, oryantasyon li ta dwe pran, pandan nou t ap apiye, ak kapasite nou kapab men san rezèv, lit ak mobilizasyon etidyan yo. A chak moman, nan tout diferan pakou mobilizasyon etidyan yo t ap pran, nou te toujou note - e fè remake - akèy popilasyon an ki, ak yon souri-lakontantman laj... laj e tou louvè, te toujou ap leve pwen li, san regrè, san rezèv, nan pasaj mobilizasyon yo. Preyanbil la, se, toujou, lit vanyan etidyan yo ki kenbe djanm, jouk jounen jodi a.
Men, preyanbil la se, tou, manèv prezidan Preval. La, vreman, jan zanmikamarad Modèp yo te siyale, nou pa t janm ka sipoze yon bèbè te ka pale konsa, nou pa t janm sipoze yon “vagnè” (ki pa t gen pwogram – antanke kandida!! – ki, lè bato koule kote Ayisyen ap mouri neye nan fon lanmè, di: “degaje nou naje pou sòti!!, lè yo koupe tèt yon konpatriyòt nou sou laplas piblik nan Santo Domingo!!!!!!, di: “se pa pou mwen sa”... ... ...!), nou pa t janm sipoze yon vagnè siperyè konsa te ka aktif jan l vin aktif la lè asosye boujwa soutretans li yo vin an danje. E: ki danje? Lè yo pa t janm ajiste salè a depi 2003; lè, ant 2003 ak 1995, sa te fè deja 8 lane ilegal san ajisteman; lè, ankò, ant 1995 ak 1984 sa ajoute 11 lane (!!!) boujwa yo t ap penpennen ilegalman, san konte 3 lane avantaj yo ba yo anba defakto yo te mete sou pouvwa an 2004 la, san konte fo rapò yo bay DGI, san konte enpinite y ap jwi andedan izin yo, kote y ap revoke ouvriye pou dan griyen, fè kale ouvriye, jouk youn alatik jounen jodi a; san konte, san konte, san konte... ... ... Vreman vre, preyanbil la, se, tou, “jestikilasyon” yon maryonèt k ap ...“naje pou soti”. Sòf ke “jestikilasyon” sa yo, se jestikilasyon sanginè! Kote yon sousou boujwa vle fè konprann l ap “reflechi” pandan tout moun wè aklè l ap aji! Ak bidjè leta a, bidjè kontribyab yo, bidjè pèp Ayisyen an! Li menm ansanm ak “sektè prive” l la, ansanm ak fo chomè “nasyonal-nasyono” yo envante a, ansanm ak tout pwofitè-granmanjè nasyonal-nasyono yo... y ap naje nan syè ak nan san travayè yo. Se ekspresyon yon fayit konsome tout moun wè aklè, nan benefis miltinasyonal lwa Hope la ratifye, ak kèk miyèt pou mandyan diyite yo, pou sanwont yo.

Se sa k fè YO reyaji.

Pandan yo kite preyanbil la fin dewoule-layite kò l, y ap swiv, y ap gade, pandan yo konnen, veritab fòs la, se yo. Anfas Preval ansanm ak tout boujwa soutretans l ap pwoteje yo, si ...yo, si klas ouvriyè a li menm di “nou pa dakò”, kidonk: “pwodiksyon an pap ka kontinye, pap kontinye, anba lezòd lesklavaj sa a, anba kout je mistifikasyon ki alòdijou a”, kidonk si nou pa dakò, ANYEN pap mache. Nou menm ki konnen, vle pa vle: “nou se wowoli nan mitan pitimi, men kant sant nou va leve, yo pap ka kenbe l”. Vreman vre, mesye dam jounalis k ap “reflechi” yo, entelektyèl “lagòch” k ap chache siviv yo... “lè fòs sa a va leve, n a wè si se mo, n a wè si se ma”.

Se sa k fè, nan Batay Ouvriye, nou dirije nou nan milye a, nan bouyon an. Se toulejou nou toujou la, se milye sa a ki se nou. Men, fòk blokaj 200 goud la te rive pou tout fòs pwogresis yo te ka rejwenn jèm yo la. Ni jèm yo, ni lavni yo.

Nan premye tan an, tankou toulejou, militan Batay Ouvriye yo distribye entèvansyon ki nesesè a. Entèvansyon sa a make mobilizasyon, men li make laperèz tou, laperèz represyon-enpini a pèmèt, nan san ouvriye yo:

Kamarad ouvriye, ouvriyèz :
Nou konnen jan tarif la ap pete fyèl nou, jan modil la ap peze nou, demanbre klas nou, izole nou youn ak lòt..., jan lamizè ap kraze nou: jan lespwatasyon ap fin detyi nou. Jounen jodi a, yon mobilizasyon kanpe djanm pou rache yon vye 200 goud boujwa yo dwe n e ke palman an deja fin vote. Boujwa yo, ansanm ak prezidan yo a, kanpe an kwa. Pandan tan sa a, mèt faktori yo deja ap fè revokasyon, ogmante tarif pete fyèl la, egzije nou lè siplemantè yo pa peye, ti krik ti krak bay sispansyon, ata kale y ap fè kale ouvriye, jouk kamarad Renaud alatik nan Ofatma! Pandan leta a pa leve ti dwèt li, ofansiv reyaksyonè yo ap vale teren.
Poutan, klas ouvriyè a, an gwo, rete bouch be, l ap sibi, li pè! Ala traka, ala tristès lè yon moun rive pè, nan yon travay, nan yon peyi. Poutèt yon oryantasyon ekonomik tèt chat, yon lese grennen yon leta manfouben reyaksyonè. Pè boujwa: ala yon mal k ap fin detyi nou!
Nou menm, nou di NON! Pa di djab la bonjou l ap manje w, di l bonjou l ap manje w kan menm, l ap manje w pi rèd!
Fòk 200 goud la asire, pandan ajisteman salè yo pa t janm vle fè a vin nòmal e regilye, chak lane, dekwa pou travayè ka viv! Fòk travay nou asire! Fòk leta kontwole pratik abitrè mèt faktori yo e rive entèdi revokasyon-presyon-politik boujwa yo soti pou fè! Fòk leta pran responsabilite li devan nou menm travayè e fè boujwa respekte lalwa! Fòk kondisyon travay nou asire, kote pa dwe gen ni presyon manadjè, ni dominasyon boujwa!
AN NOU TOUT MOBILIZE POU RACHE DWA NOU KÒMSADWA ! NOU KAPAB ! Aba manèv, malvèsasyon ak ekzaksyon boujwa! Aba leta kowonpi sa a, tchoul boujwa! Viv yon peyi lib e endepandan!
VIV LIT KLAS OUVRIYÈ A! VIV LIT KAN PÈP LA!


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samedi 4 juillet 2009

POU MEMWA PÈ JAN JIS


Kolon ransè
Kolon sanginè
Kolon atoufè
Kolon malfèktè
Kolon raketè
Kolon blofè
Kolon Kolonizatè

Kolon evanjelizatè
Move vèsè
Vèsè lanfè
Kolon lisifè
Kolon anmè
Kolon mantè
Kolon mèsenè

Kolon reyaksyonè
Kolon raketè
Kolon patekwè
Kolon kadejakè
Kolon malè
Kolon kidnapè

1802 yon maten
Kidnape Tousen
Mare Tousen
Anbake Tousen
Depòte Tousen
Debake Tousen
Jis byen lwen
Pase nan Ginen

Anprizone Tousen
Anpwazonen Tousen
Maspinen Tousen
Prije Tousen
Prita Tousen
Tòtire Tousen

Toufounen Tousen
Toufe Tousen
Touye Tousen
Sasinen Tousen
Sizonnen Tousen
Masakre Tousen
Kraze zo Tousen
Souse mwèl Tousen
Bwè san Tousen
Manje kò Tousen
Deplimen Tousen

Nan w jounen
Pa kite anyen
Pa menm yon tiyen
Pou w monnen
Pou Ayisyen
Pat janm anyen

Lit tout bon an
Pou lendepandans lan
Pèdi yon konbatan
Yon bon jan patizan
Yon mapou konsekan
Militan koumanman

Katran
Yon ti tan
Pi devan
Rasin Kolon
Restan Kolon
Fatra Kolon
Lasibab Kolon
Voisman kolon
Zizirit Kolon

San malveyan
Nanm aganman
Grenn siman
San manman
Ri Lantèman

Koukouman
Koulanman
Koumanman
Benyen ak san
Benyen nan san
Gagari gout san
Sou dan devan
Koule bwè san
Yon Jenn Jan
Yon Gwo Jan

Desalin ak
Tout Jan Jak
Pankanpak
Ak kout dyak
Kout bwa gayak
Pou grin bak

Pou Ayiti lestomak
Ki sou rak
An mal makak
Kou w makak
Ka fè bak

Lit tout bon an
Pou chanjman an
Bon jan chanjman an
Pèdi yon san
Yon konbatan
Yon bon grenn Jan
Desalin, Jak ak Jan
Yon bon patizan
Yo grenn kòmandan
Bon grenn militan
Jeneral konsekan
Militan koumanman

2004 yon maten
Menm tenyen
Ak Tousen
Boulva sendenden
Màkòn politichen
Etidyan soufrisken

Ti boujwa sendenden
Asayan asasen
Entèlektyèl tenten
Rele Kolon reken
Ransè ak Kakadyen

Kolon soufrisken
Kolon zarenyen
Kolon asasen
Zantray reken
Ladrès malen
Estrateji tenten
Kalite aleken

Kolon sendenden
Kolon malandren
Kolon sangwen
Enperyalis koken
Pou w monnen
Kidnape w sitwayen
Yon Prezidan debyen
Pou lepèp pat byen

Menm tenyen
Ak gwoTousen
Men Titid malen
Yo ekzile l lwen
Jis nan fon ginen
Lizyè Sidafriken

Yo sezi enhen
Kolon pa konnen
Ak ki dlo l benyen
Nan ki rakwen
Anba ki moulen
Li pran pwen

Yo pa ka manje l
Yo pa ka touye l
Yo pa ka antere l
Yo pa ka fiziye l

Yo ekzile l
Yo joure l
Yo menase l
Y ap arete l
Y ap jije l
Y ap kondane l
Y ap prizonye l

Titid ne voum pa
Titid ne pwèt pa

Men lit tout bon an
Lit pou chanjman an
An pàn yon ti tan
Yon gwo konbatan
Yon bon grenn Jan
Yon Jan Bètran

Konbatan konsekan
Militan angranjan
Militan koumanman
Papa lit chanjman an
Ki pa pè Kolon
Pou Ayiti nou an
Sou ray chanjman

Kolon move jan
Kolon aganman
Kolon malveyan
Kolon san nannan
Kolon san manman
Kolon mechan
Kolon kayiman
Kolon je drandran
Kolon koukouman
Fè gwo sèman

2005 yon maten
Yon venteyen jen
Sou w rejim asasen
Prezidan manfouben
Yon rejim koken
Rejim zo reken



Minista ak polis
Arete Pè Jan Jis
Salopri jounalis
Entèlektyèl poutchis
Politisyen patatis

Kolektif konvèjis
Ak de twa lòt pis
Gozye Metwopoyiyis
Manzè kakatrè k Lilis
Chaje ak vye malis
Tchoul enperyalis
Patizan lenjistis

Maspinen Djeri
Toufounen Djeri
Sapata Djeri
Prizonnen Djeri
Pwazonnen Djeri
Tòtire Djeri
Maspinen Djeri
Sasinen Djeri
Gagari san Djeri
Devore kò Djeri
Kou Tousen Louvèti

Siklòn Divalye
Sefwe l ale l ale
Djeri fèk kare
Fèk kare ap lite

KNG vin monte
Djeri pa lage
Li kenbe
Nan lite
Pèp vote
Titid monte
Devenn vre
Pou misye
Bouch pase
Malè pandye

Bourik tou chaje
Isit debake
Sote ponpe
Voye pye
Sèmante
Destabilize
Militè mobilize
Koudeta ekzekite

Boujwa fete
Sedras rache
Touye arete
Fiziye ekzile
Toto Frape
Konstan vyole
Touye tyake

Djeri pi pike
Li pat kabre
Li toujou lite
Pou la verite
An verite
An verite
Yon jou klere
Tout kote

Enperyalis women
Krisifye Jezikris
Demilnèf lane
Ak yon ti ke
Anyen pa chanje
Enperyalis reken
Pwazonnen Pè Jan Jis

Yon bèl plas
Sou laplas
Sou Channmas
Pou memwa
Pè Jan Jis ak Jera

Pou memwa
Jan Jis ret la
Nan konba a
Pou Ayiti sa a
Ak tout Toma
Pa kaba
Pa faya
Met ola
Pou l gaya

Nan wayòm tout wa
Toma ak Sannkara
Tche ak tout Gevara
Monkonpè l Mandela
Gandi ak Indira
Pè Jan Jis ak Jera
Ap toujou rete la

Nan wayòm Desalin
Tousen ki Louvèti n
Maten ak Litèkin
Malkonm Eks min
Djeri kanpe kin

Fidèl kou Kastwo
Potorik Gason oooo !
Patizan l Estiv Biko
Jan Jak ak Akawo
Plizyè lòt Ewo
Klewonnen Ayibobo
Pou yon gason Kako
Yon kire ti Plas Kazo

Pou memwa
Djeri ret la
Nan konba a
Pou Ayiti gaya
Vyolans pa
Trayizon pa
Kondoleyans pa
Kriye san pa
Zonzon pa
Soufrans pa
Koudeta pa
Ekzil pa
Kanpe lwen pa
Kadejak pa
Lenjistis pa
Lesklizyon pa

Pou memwa
Djeri ret la
Nan konba a
Pou Ayiti pa faya
Vijilans wi
Konpetans wi
Bon sans wi
Antant wi
Bon lodyans wi
Konpreyansyon wi
Rekonsilyasyon wi

Pou memwa
Djeri ret la
Nan konba a
Pou Ayiti sa a
Pa faya
Pa delala

Konplo pa
Maspinay pa
Prizon pa
Pwazon pa
GNB pa
Konvèjans pa
Zam soufrans pa
184 pa
Asayan pa
Vènabè Mangous pa
Rat do kale pa
Kolektif Non pa
Revokasyon pa
Kontrebann pa
Salopri pa
Kòripsyon pa
Okipasyon pa
Minista pa
Kriminèl pa
Ranyon pa

Pou memwa Djeri
Toujou fleri
Pou Ayiti
Tounen cheri
Revolisyon wi
Devlopman wi
Pwogrè wi
Tolerans wi
Konpetans wi
Salè minimòm wi
Travay wi
Lapè nan vant wi
Lapè nan tèt wi
Lapè nan kè wi
Lapè tout kote
Lapè nan tout kwen
Depi isit jis nan Ginen

Se pou nanm Djeri
Tounen remèd
Pou geri tout pwazon
Pwazon mechanste
Pwazon trayizon
Pwazon divizyon
Pwazon malfektè
Pwazon raketè
Raketè politik
Raketè ekonomik
Pou Ayiti geri
Pou Ayiti fleri
Pou Ayiti Djeri

Se pou san Djeri
Tounen siwo myèl
Pou dousi gou fyèl
Gou fyèl bèf kabwa
Ki nan bouch Ayiti
Pou l pa fin kaba
Anba grif awousa
Ekspè nan koudeta

Se pou memwa Djeri
Tounen bon remèd
Remèd gerizon
Pou kwape tout jèm
Tout jèm pwazon
Pwazon trayizon
Pwazon esklizyon
Esklizyon anba pon
Nan zeleksyon bidon
Pwazon ipokrizi
Pwazon pouriti
Pwazon salopri
Pwazon kontrebandye
Nan kè tout lelit
Lelit ti lolit
Lelit awousa

Se pou san Djeri
Fèmen vàn san
Militè avadra
Sòlda san koutya
Malfra nan Minista
Kriminèl ak doktora
Fè koule kou vidany
Sou papòt katredal
Douvan grenn je ti Jezi
Nan lantèman Djeri

Se pou kò Djeri
Tounen remèd
Remèd delivrans
Pou geri tout kò
Ki nan grif soufrans
Soufrans grangou
Soufrans lavichè
Soufrans lamizè
Soufrans linyorans
Soufrans revokasyon
Soufrans lesklizyon

Djeri w ale
Ti Rene bliye w
Mayami sonje w
Djeri w ale
Michèl tchwipe w
Men Ayiti onore w
Djeri w ale

Memwa w fèk kare
Rete an verite
Pou letènite
An verite
An verite
Tout bon vre
Tout kote
Djeri w pa ale
Se pa vre
Se pa vre
Se pap janm vre
W pap janm ale


J. Fatal Piard



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mercredi 1 juillet 2009

MOBILISATION POPULAIRE + NEGOCIATION (NEGOCIATION + MOBILISATION POPULAIRE) =


Voilà la formule scientifique pouvant nous conduire aux résultats désirés: le retour du Dr. Aristide en Haïti et l’ascension de l’organisation politique Fanmi Lavalas au timon des affaires de l’état pour la poursuite de sa mission interrompue par deux coups d’état sanglants. Le travail d’accompagnement du peuple haïtien dans la lutte pour la conquête d’une indépendance économique et d’une justice sociale telle prônée dans le programme politique de l’Organisation pour les années 2001-2006.

La stratégie du programme consiste à engager des actions concrètes, efficaces qui auront des impacts positifs immédiats pour répondre à court terme aux problèmes pressants de la population moyennant des mesures de réformes structurelles dont les résultantes seront observées et/ou quantifiées dans le moyen et long terme. A cet effet, le programme d’action que compte appliquer l’Organisation Fanmi Lavalas se concentre sur:

a) La poursuite des efforts d’assainissement financier et le renforcement des capacités de mobilisation de l’épargne intérieure, les capitaux privés, et les fonds externes notamment pour le développement de la micro finance et l’esprit entrepreneurial à travers le pays.

b) L’amélioration de l’environnement des affaires en vue d’un développement durable de l’entreprise privée et des partenariats entre des entités privées et l’état. Elle se fera avec les groupes visés, les entités économiques et sociales privées, telles que les paysans, les coopératives, les syndicats, etc.;

c) Le renforcement de la capacité de l’Etat à assurer la sécurité des personnes et des biens;

d) L’organisation, la création, la gestion des services de base et des moyens de communication sur toute l’étendue du pays;

e) La décentralisation effective des investissements nationaux, publics et privés, ainsi que des organes de décision et de gestion;

f) La mise en place d’un filet de protection sociale en commençant par les groupes d’âge les plus défavorisés et les plus vulnérables de la population comme les enfants, les vieillards et les handicapés;

g) La diminution de la dégradation de l’environnement physique.



Ces individus sinistres auraient pu continuer ce travail colossal commencé par le gouvernement Lavalassien. Mais non, ils ont plutôt opté pour la destruction d’une partie de ce qui avait été construit et poursuivre leur mission de déstabilisation.
« L’Opération Retour » quoique suscitant de fortes inquiétudes chez certains est la clé du problème haïtien, le premier pas vers une normalisation de notre société dite démocratique. L’Organisation a prouvé qu’elle est sincèrement concernée par les priorités du peuple haïtien. Elle est, toute politique mise à part plus que jamais déterminée à aider la population asservie à sortir de l’esclavage moderne qui lui est imposé malgré ses cris de douleur et de révolte. De cela, le peuple en est pleinement conscient. Il demande le retour de son leader parce qu’il a confiance en lui. Il est persuadé, de par ses expériences antérieures que cette organisation qui a toujours défendu ses droits au risque de perdre à deux reprises le pouvoir est vraiment la seule qui lui tiendra la main jusqu’à la porte de la délivrance. Le retour du pouvoir progressiste Lavalassien est indispensable pour la poursuite de la lutte vers la stabilité politique, économique et sociale d’Haïti. Les putschistes, leurs partisans et sympathisants le reconnaissent eux aussi. Ils s’y opposent avec véhémence parce qu’en réalité leur combat n’a rien de patriotique et va tout au contraire à l’encontre de celui du peuple. Ces vendeurs de patrie continueront à nous invectiver de leur venin pour nous convaincre de leur bonne volonté tout en sachant sciemment que leur mission est pareille à celle de leur maître qui est engagé tout comme eux à maintenir le pays dans l’instabilité et la pauvreté. Pourquoi? Parce que l’insécurité et la pauvreté de la majorité asservie est la source de richesse de la minorité dirigeante.

Une brève description des projets prioritaires de Fanmi Lavalas dont la mise en chantier s’est vue subitement écourtée par un coup d’état permettra de mieux comprendre l’ampleur des objectifs de l’Organisation. Comme prévu dans son plan de développement, l’Organisation Fanmi Lavalas mettra en œuvre toutes formes d’actions visant à promouvoir l’esprit d’entreprise qui constitue l’un des facteurs essentiels pour la relance de la production nationale. Dans le développement de son programme d’action, l’Organisation Fanmi Lavalas ne conçoit pas l’Etat comme un entrepreneur qui se substitue au secteur privé dans la production de biens, richesses et services, mais plutôt comme un catalyseur et un régulateur de l’activité économique.

a) Promouvoir le progrès politique, économique, social et culturel de tous les Haïtiens et Haïtiennes;

b) Favoriser l’égalité des chances de tous les citoyens d’Haïti

c) Promouvoir leur épanouissement dans la dignité et le respect de leurs droits;

d) Informer, consulter et faire participer ses membres à l’action politique et favoriser le processus démocratique;

e) Faire élire des membres de l’Organisation aux élections à tous les niveaux;

f) Conseiller, surveiller, répondre au besoin, remettre en question l’appareil gouvernemental du pays et faire adopter des politiques bénéfiques à la société;

g) Assurer l’élaboration, la diffusion et l’application du programme de l’Organisation définie par ses membres.

Pour arriver à faire appliquer une politique économique capable de créer une nouvelle Haïti, il nous faut une mobilisation assidue visant à faire respecter par nos élus les desideratas et les demandes du peuple capable de satisfaire les besoins les plus élémentaires à savoir: Le droit à la nourriture régulier, le droit à l’emploi, l’éducation, la santé, le droit de choisir ses représentants etc.

En février 2004 le gouvernement de Jean Bertrand Aristide fut renversé pour la deuxième fois par un coup d’Etat qui l’a contraint à l’exil et depuis, le pays s’embourbe dans une situation d’instabilité politico-économique sans précédent. Le peuple malade et affamé se voit totalement ignoré et ses attentes reléguées au second plan. Le gouvernement en place a enfermé les revendications du peuple dans un tiroir oublié et la clé, il l’a jeté au fond de l’océan.
Avec l’ascension d’un grand GNB comme le gouvernement anticonstitutionnel d’avant Preval, la mobilisation du peuple restait consistante malgré les démagogies utilisées par les « de facto ». Nous faisons référence aux opérations machiavéliques mises sur pied par ces derniers telles : la tuerie à Cité Soleil, la descente aux enfers à Cité L'éternel, l’armée des petites machettes, et l’histoire du pseudo guerrier près du palais national voulant venir en aide à la population…. Malgré ces machinations politiques visant à affaiblir la détermination du peuple, la majorité restait mobilisée dans la lutte contre la politique de deux poids deux mesures de l’international vis à vis des demandes du peuple haïtien. L’enthousiasme de la majorité asservie de revoir son chouchou revenir au bercail le poussa dans son désespoir à voter Préval, un homme aux intentions douteuses qui malgré ses expériences et son passé politiques déçut cruellement la nation par sa politique d’incompétence et d’irresponsabilité.

Pour l’instant, le plus grand handicap du peuple dans sa lutte pour l’indépendance économique n’est autre le Président Préval et il lui revient de nous sortir du bourbier dans lequel il continue impitoyablement à nous enfoncer. Notre seule porte de sortie est de pressurer son gouvernement par une mobilisation soutenue et constante pour le renouveau de notre nation……


YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM ANSANM NOU SE LAVALAS.




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