K A D A V
KOLEKTIF AKSYON pou DEFANN ANPLWAYE VIKTIM
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Port-au-Prince le 7 avril 2009
Lettre ouverte à Monsieur Olsen Jean Julien
Ministre de la Culture et de la Communication
Monsieur le Ministre,
Le Comité Exécutif de Kolektif Aksyon pou Defann Anplwaye Viktim (KADAV), vous informe qu'il constate à regret, qu'aucune suite n'ait été accordée à ces tonnes de correspondances qu'il vous a fait parvenir depuis septembre 2008. A travers ces communications, la Fédération des Employés des Médias d'Etat (FERME), vous a exhorté à adopter toutes les mesures nécessaires devant aboutir au Dédommagement Intégral et à la Réintégration Immédiate de toutes ces victimes du Tsunami GNB.
Illégalement et injustement révoqués ou mis en disponibilités ces employés des Médias d'Etat ont été victimes de la vengeance aveugle et des atroces représailles de la part des chefs GNB don l'ex « ministre » de la Culture et de la Communication, une certaine Magali Co-maux Deux Nids, l'irrémédiablement endurcie. A l'occasion du 23 mars 2009 qui marque le 5ème anniversaire de la Fermeture Provisoire du Journal l'Union, nous vous rappelons que votre prédécesseur Magali Co-maux Deux Nids, sadique dans l'âme, a expulsé à coup de pieds dans les fesses après les avoir spectaculairement insulté et humilié, les 75 employés du Journal l'Union en ce jour combien maudit du lundi 22 mars 2004 vers les 4,30 heures de l'après midi. (Ou konn kouman l mechan. Ou te konseye Daniel Eli ansanm avè l).
Et le Mémorandum de la Honte dont nous vous soumettons une copie le stipule clairement. Point n'est besoin de vous dire que ces Employés, révoqués Provisoirement depuis tantôt 5 longues années, pères et mères de famille par-dessus le marché, ont été lâchement violentés économiquement par cette pseudo féministe. 5 ans après, ces suppliciés innocents se retrouvent coincés entre l'enclume des besoins impérieux et le marteau de la privation. 5 ans après ces pères et mères absolument anéantis ont connu les horreurs inénarrables de l'enfer...GNB/Lespwa.
La super Secrétaire d'Etat à la Culture d'alors, simultanément secrétaire du directeur de l'institut français, exécutait les ordres de l'ambassade étasunienne en Haïti. Les actions déshumanisantes de cet intellectuel fasciste à la solde de l'international visaient justement à rapetisser ces émanations des bas fonds. Effectivement, elles les ont fait souffrir horriblement. Ces Employés férocement martyrisés, ont été lynchés économiquement juste à cause de leur appartenance sociale qu'ils n'ont pas eu le loisir de choisir.
Monsieur le « ministre », votre poste vous a certainement affranchi pour le restant de votre vie de toutes les contraintes pécuniaires, (commissions, per diem, salaire, koutay, malversations, détournements de fonds et autres escroqueries propres aux chefs GNB/Lespwa). Le cas patent de Sandro Joseph l'illustre si bien. Pourtant, vous ne saurez feindre d'ignorer la réalité socioéconomique précaire de ces pères et mères, mis à pied depuis tantôt 60 longs mois. Tour à tour ils sont confrontés au sadisme incurable de Magali Co-maux Deux Nids, GNB dans l'âme et de Daniel Elie, dan di, GNB/Lespwa sans état d'âme et de vous aussi fort malheureusement coupable de délit d'omission.
Ayant fait naufrage sur les récifs ardents du cynisme insoluble des chefs GNB/Lespwa, et de vous aussi, ce depuis 60 longs mois, nous les Employés Révoqués Provisoirement, du Journal l'Union ne saurions avoir peur des milliers de dents des requins affamés pour ne pas revendiquer un traitement digne de notre rang d'Agent de la Fonction Publique. Peu importe que nous soyons abattus, lynchés ou achevé au prochain coin de rue. Comme ce fut le cas pour notre collaborateur Altine Wilkens, responsable de la rubrique créole.
Seulement quelques jours après avoir remis une lettre au ministère de la Culture pur revendiquer un traitement digne, Altiné fut abattu de six projectiles au soir maudit du 30 novembre 2004 juste dans l'intimité de son foyer conjugal. Et, nous saisissons de cette occasion, pour nous prosterner humblement devant sa mémoire. C'est pour vous dire Monsieur le « ministre », qu'il n'est pas de notre coutume de baisser les bras quand il s'agit de défendre nos droits.
Ainsi, si par un heureux hasard, votre puissant « chef » de cabinet, Monsieur Jeannot « Tout Puissant » saurait lire, il vous aurait dit que cette Fermeture qui dure déjà 60 longs mois n'était que PROVISOIRE. Et, au cas où vous aurez la moindre notion du respect des droits humains, vous devriez adopter les mesures devant restituer leur honneur et leur dignité à ces pères et mères, tout en vous gardant de vous servir de Révocation Provisoire comme Arme de Vengeance sur de Haïtiens et des Haïtiennes tout comme vous, du moins nous l'espérons.
Monsieur le « ministre », nous vous rappelons que vous n'êtes pas le premier Chèf dan di à nous humilier, à nous insulter, à nous ignorer de la sorte. Certes, nous souhaitons ardemment que vous soyez le dernier à tirer autant de plaisirs malsains et de satisfactions à traiter pire que des chiens qui puent, des Haïtiens et Haïtiennes comme vous. A l'occasion de la 5ème année de cette Fermeture Provisoire, nous, Employés du Journal l'Union, pensons que 5 ans c'en est trop.
Vous vous êtes trop longtemps complu dans cette profonde irrévérence et ce dédain immense que vous continuez de perpétuer à l'égard de ces femmes et ces hommes qui ont vécu les drames du Tsunami GNB juste pour satisfaire les instincts de sadismes de ces diplomates néocolons et ces vestiges d'occupants. Ne vous en déplaise, votre attitude hautement méprisante ne saurait nous dissuader de continuer notre noble lutte pour que notre honneur et notre dignité nous soient restitués. Nou kwè nan Batay. E nou konn Batay.
Ces braves employés, ces rudes travailleurs et travailleuses, se retrouvent confrontés (es) au dilemme dramatique d'une misère infrahumaine et d'une souffrance mortifère depuis 5 ans. C'est dû avant tout, au sadisme insoluble des chefs GNB/Lespwa. Et 5 ans après, ça ne vous dit rien de vous acharner à perpétuer cet indescriptible sacrilège pour des raisons non élucidées. Après 5 ans de souffrances atroces, d'humiliation, de mépris de leur droits au travail, c'est le moment pour les Employés de l'Union de déplorer amèrement que vous n'avez pas eu la capacité nécessaire de vous rendre compte que vous faites partie d'un Gouvernement porté au pouvoir par la détermination des masses populaires.
Si nous avons voté pour le candidat René Préval, c'est parce qu'elles ont voulu que nos desiderata soient pris en considération. De par votre attitude évidemment répréhensible, nous nous sommes rendus à l'évidence que nous avons commis la plus monumentale erreur de notre vie de votants. N'empêche que, nous ces révoqués Provisoirement ne cesseront jamais d'exiger fermement qu'une décision finale soit arrêtée dans un bref délai concernant le dossier du Quotidien d'Etat l'Union, fermé manu militari dans le cadre de cette déchaînement de violence, de vengeances et de représailles initiée par la sadique secrétaire d'Etat à la Culture d'alors, Magali Co-maux Deux Nids.
Cette femme «championne en féminisme », a même décroché un doctorat en respect des Droits Humains. Quel paradoxe inconvenant? A l'occasion de la 5ème année de la Fermeture Provisoire du Journal l'Union, nous vous demandons de surseoir ne serait ce pour un bref instant sur votre sens inné du mépris et de dédain pour les masses populaires et mettre un terme à nos horribles persécutions. Toutes ces victimes du Tsunami GNB, vous exhortent de vous asseoir avec le Kolektif Anplwaye Linyon (KAL), pour traiter le dossier trop longtemps pendant du Journal l'Union.
Monsieur le « ministre », votre sens inné du mépris pour ces hommes et femmes issus (es) du Bel Air tout comme vous hélas, vous a interdit de vous asseoir avec nous. C'est de votre droit le plus entier. Mais, ayez au moins la décence de nous faire savoir ne serait-ce que par note officielle, pour combien de temps encore, cette FERMETURE PROVISOIRE du Journal L'Union devra perdurer. Plaise à vous de ne pas vouloir rencontrer ces Employés que vous qualifiez de Rat pa Kaka, Chimè, Bandits, Voyous et de parias du système, selon ce que nous a révélé votre Puisant Chèf de cabinet Monsieur Jeannot Toupuissant. Il relève fort malheureusement de votre responsabilité de traiter le cuisant dossier du Journal l'Union.
Plaise à vous de persister à être aussi méprisant, aussi dédaigneux, aussi arrogant, aussi hautain envers nous les suppliciés de Magali C-Maux Deux Nids. Rappelez-vous que votre poste vous fait automatiquement l'impérieuse obligation de faire savoir à ces 75 Révoqués Provisoirement, s'il s'agit d'un Provisoire Eternel. Une décision finale s'impose donc Monsieur le « ministre », si vous voulez saisir cette bonne occasion de prouver que vous pouvez consentir ce héroïque sacrifice qui consiste à cesser de traiter ces rudes travailleurs et travailleuses en intangibles pour ne pas dire pire que des chiens puants.
Les « ministres » Co-maux Deux Nids et Daniel Elie les sadiques l'ont si bien fait pendant plus trois longues années qu'ils ont passé ap Koupe Rache san gade dèyè. Conformément à son objectif, le KAL est déterminé à mener toutes les démarches légales susceptibles de permettre à ces braves pères et mères de famille, ces MARTYRS du Tsunami GNB, d'obtenir JUSTICE ET REPARATION. Ces préjudices irréparables que leur a causé cette vague de révocation aveugle, injuste et illégale suivi de ce mépris monumental, juste pour satisfaire leur instinct de sadisme méritent bien réparation.
Nous tenons à vous rassurer que le Comité Exécutif du Kolektif Anplwaye Linyon (KAL) ne reculera devant aucun danger ou même devant la mort violente pour vous contraindre, à consentir cet héroïque sacrifice pour parvenir à faire litière de ce naturel élan de haines inexorables et d'aversions caustiques que vous cultivez pour ces pauvres issus des masses populaires. Plaise à vous de continuer à nous qualifier de Madan Rat, de Rat Pa Kaka, Chimè, Voyou et autres clichés insultants juste à cause de leur appartenance sociale qu'ils n'ont pas choisi. C'est ce que nous a confié votre puissant « chèf » de cabinet le tout puissant Jeannot Toutpuissant, qui nous a fait ces confidences à l'occasion du lancement de l'Ecart au lycée Pétion le vendredi 20 mars écoulé.
Suppliciés du Kolektif Anplwaye Linyon (KAL), nous sommes déterminés à lutter au péril de notre vie pour vous dissuader de continuer à nous traiter, vos compatriotes par-dessus le marché, pire que des chiens puants. Magali Co-maux Deux Nids l'impitoyable, Daniel Elie dan di, l'ont si bien fait pendant plus de trois ans. Quelle différence faites vous entre celui qui nous aurait abattu comme des chiens en laisse ou celui qui, comme vous d'ailleurs, nous a contraint à mourir à petit feu après s'être délecté de nos souffrances atroces ?
En nous traitant comme des chiens qui puent, vous ne faites que perpétuer cette œuvre ignoble initiée par vos prédécesseurs Magali Co-maux Deux Nids la sadique et poursuivie par Daniel Elie le dan di. Auriez vous déjà oublié que vous avez été membre de cabinet de Daniel Elie dan di quand vous avez été expulsé à de violents coups de pied au visage par le défroqué Auguste D'Mza, juste pour une affaire de commissions. Mais, ils vous ont quand même fait une transfusion de sadisme, d'inhumanité, de brusquerie et que vous vous acharnez à respecter scrupuleusement aux dépends des employés du Journal l'Union.
Il n'est pas de notre habitude de baisser les bras quand il s'agit de revendiquer nos droits d'être traités avec honneur et dignité conformément à notre statut d'agents de la Fonction Publique. Nous vous donnons la garantie qu'aucun danger ne saurait nous contraindre d'exiger de vous un traitement humain, et à adopter une décision finale concernant le Journal l'Union, fermé Provisoirement par un simple mémorandum signé de Magali Co-maux Deux Nids, secrétaire d'Etat à la Culture au service de la France colonialiste, mais qui exécutait les ordres de l'ambassade américaine.
Souvenez-vous que le cruel Rochambeau qui a fait venir de Cuba des chiens dressés à la chasse des Nègres Marrons a eu le courage d'arrêter la bataille de Vertières pour saluer la bravoure de Capois La Mort. Pourtant, vous, Monsieur Olsen, à titre de « ministre », vous n'avez même pas eu la décence de nous faire une réponse après ces tonnes de correspondances que nous avions pris la peine de vous faire parvenir, ce depuis le mois de septembre 2008.
Nous sommes absolument convaincus qu'à votre place Ravix, Grenn Sonnen, Ti Boule, Bòs Pent Luc Désir, Madame Max Adolphe, Edner Day, et autres tyrans auraient réservé un traitement contraire à ces Employés. Car, ils auraient reconnu en eux une mère, une épouse, une cousine, une sœur, une fille, un frère, un ami, bref des compatriotes, Ayisyen menm jan ak yo. Longtemps aguerris aux plus atroces souffrances, nous sommes habitués à nous battre contre les Makout je wouj, les attachés de Frap, et aujourd'hui contre les des monstres furibonds baptisés GNB. Et, nous sommes déterminés à lutter pour que le pays ne s'effondre pas sous vos regards indifférents.
Ainsi donc, le Kolektif Anplwaye Linyon (KAL), vous donne la garantie formelle qu'il ne cessera jamais de réclamer justice et réparation pour ces sacrilèges imputables à vos prédécesseurs et que vous prenez un plaisir exquis à perpétuer. En traitant ainsi les 75 employés du Journal l'Union, vous tentez de vous attirer la sympathie de vos tuteurs de l'International dont d'anciens colons et d'anciens occupants. Combien de temps mettrez vous encore, Monsieur le « chèf tou pisan», ainsi que votre puissant chèf de cabinet Monsieur Jeannot « Toupuissant », ki chaje ak pouvwa, pour admettre que les fils authentiques du peuple ont le plein droit de revendiquer leur droit à une vie décente, et ce dans l'Honneur et la Dignité.
Vous êtes démocrates n'est ce pas ? Vous croyez sûrement au respect des Droits Humains ? Et alors !!! Faites donc l'effort de respecter les Droits inaliénables des autres. Il n'est jamais trop tard pour vous rattraper. Ne sommes nous pas en droit d'espérer qu'un jour les intellectuels sous développés du Collectif NON, ces relais stipendiés de l'international parviendront à comprendre que c'est inique d'utiliser l'Etat comme armes à haute intensité de destruction massive pour exterminer leurs ennemis de classe supposés ? C'est bien du Terrorisme d'Etat pratiqué par ces fondamentalistes impénitents que les pseudos organismes deux droits une main se gardent de dénoncer.
Les masses populaires ne sont-elles pas en droit d'espérer qu'un jour ces petits bourgeois réactionnaires et fascistes seront suffisamment informés du rôle de l'Etat avant de l'intégrer. Mais en attendant Monsieur le « ministre », à l'occasion du 5ème anniversaire de cette Fermeture Provisoire, du Journal l'Union et au nom de tous ces Employés MARTYRS du Tsunami GNB, nous vous rappelons que vous avez raté l'occasion de prouver que vous pouvez vous comporter en homme...respectueux des normes relatives aux droits de la Femme et de l'Homme.
Ainsi, nous vous exhortons vivement de vous affranchir de votre instinct de revanchard primaire et d'endurci irréductible pour cesser de servir d'outil aux mains de ceux qui perpétuent 5 longues années d'Apocalypse GNB/Lespwa. Foncièrement obnubilé par une haine viscérale pour les fils et filles du peuple, à l'instar de vos prédécesseurs, Magali la sadique et Daniel Elie dan di, vous êtes devenu libidineux au point de banaliser avec une extraordinaire aisance cette violence horrible faite à ces compatriotes lâchement lynchés économiquement. Que vous reprochez à ces victimes innocentes au point de permettre que de tels sacrilèges de continuer. Alors pourquoi châtiez- vous aussi impitoyablement notre orgueil en nous faire souffrir sur votre conscience...si conscience vous en avez eu un jour ? Pourquoi vous ne cessez pas de vous faire complice de l'horreur, de l'arbitraire?
Monsieur le « ministre », en dépit de ce mépris monumental que vous avez manifesté à notre égard, nous, les Martyrs de la téméraire Magali Co-maux, nous ne nous sommes pas donnés la peine de nous indigner. Du coup, nous tenons à vous rassurer que tout en étant anti-fasciste, nous ne vous en voulions pas pour autant. Ca peut vous paraître paradoxalement paradoxal. Mais, détrompez vous. Car, en fonction de votre appartenance au clan GNB/Lespwa rompu dans l'art de la discrimination, quoi que vous fassiez vous ne serez jamais capable de mieux. Le mépris, le dédain, l'arrogance, la morgue, l'irrévérence, ne sont donc que vos instincts de base.
Cependant, nous vous donnons la garantie formelle qu'après votre départ imminent, nous continuerons à nous battre pour que notre honneur et notre dignité nous soient restitués. Point n'est besoin de vous rappeler que Daniel Elie, pour avoir adopté une attitude de dan di pareille à la votre, a été heureusement destitué par le Parlement en ce jour béni du 31 juillet 2007. E nou te fè pelerinay, limen balèn tout koulè pou sa. Lè bab matchòpwèl ou pran dife, mete pa w nan glas.
Tentant de nous adresser à votre conscience, nous déplorons que votre passion déraisonnable vous ait fait croire en la théologie de l'exclusion. Mais, dévorés par notre ardent désir d'obtenir justice et réparation, nous croyons inéluctablement qu'un jour les petits bourgeois de votre acabit qui ont assoté le pouvoir de la sorte cesseront d'être des maniaques dépressifs. Ainsi, les chèf cesseront de traiter les filles et les fils authentiques du peuple en parias. Sur cette entrefaite, nous, Employés du Journal l'Union, Martyrs de cette fulgurante dérive GNB/Lespwa, vous faisons part, Monsieur le « ministre », de nos aversions caustiques incommensurables.
NB. Soixante dix ans (70) après l'holocauste, le monde est entrain de juger les Nazis. Alors les Martyrs de la dérive GNB/Lespwa peuvent tout aussi bien espérer justice un jour. Ou pa janm konnen. Malè pa mal.
Pour Kadav _______________
James DORVIL
Coordonnateur Adj.
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