mardi 12 janvier 2010
LETTRE DE PROTESTATION CONTRE L’EXCLUSION DE FANMI LAVALAS DES JOUTES ELECTORALES DE FEVRIER 2010
28 Novembre, 2009
Son Excellence, M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations-Unis
Nous, membres de Fanmi Lavalas condamnons avec véhémence l'exclusion de notre Organisation et celle de tous les partis politiques dûment qualifiés à participer au processus électoral prévu en Haïti pour le mois de février 2010.
Le gouvernement du président Préval encouragé dans son jeu antidémocratique par le silence complice de ses alliés, la communauté internationale, notamment l'ONU, persiste à barrer la route de la démocratie à plus de 70% des électeurs haïtiens les empêchant de participer aux élections antérieures et à venir dépourvues de fraude et de manipulation.
Nous demandons que la paix prévaille dans notre pays et que les desiderata du peuple soient respectés. Soyez rassurés que nous ne resterons pas indéfiniment les bras croisés et laisser nos droits foulés au pied. Il est inacceptable que la communauté internationale prenne parti pour un gouvernement qui continue ouvertement à faire fi des droits du peuple haïtien, les excluant de l'exercice la plus fondamentale qui est celle de choisir leur gouvernant.
Nous demandons instamment:
1) Le renouvellement du passeport du Président Aristide et l'autorisation pour son avion d'atterrir en Haïti
2) L'insertion de Fanmi Lavalas et de toutes les parties dûment qualifiés pour participer à la prochaine élection
3) La prorogation de la date d'enregistrement, des plaintes et des résolutions
4) La garantie formelle que les élections seront libres, exemptes de fraude et que la volonté du peuple sera respectée
L'ambassade américaine à Port-au-Prince a lancé la deuxième édition mondiale de la Vidéo Défi Démocratique en Haïti. La vidéo du Défi Démocratique est un appel mondial à l'action pour la célébration de la démocratie lancé par le Secrétaire d'Etat Américain Hillary Clinton à
l'Organisation des Nations Unies sur la Journée internationale de la démocratie le 15 septembre, 2009. L'ambassade américaine a invité tous les citoyens haïtiens à y participer en créant une
courte vidéo (3 minutes ou moins) qui complète la phrase: «La démocratie, c'est ...» dans un effort visant à renforcer le dialogue mondial et à partager leurs vues sur la démocratie.
Nous nous demandons avec une certaine inquiétude, quelle démocratie le secrétaire d'État Hillary Clinton, l'administration du Président Obama, et l'Organisation des Nations Unies essayent-ils de promouvoir en Haïti?
L'administration américaine actuelle existe depuis plus de 10 mois et l'ONU occupe le pays depuis plus de 5 ans. De graves violations concernant le droit du peuple à choisir son propre leader comme le prévoit la Constitution haïtienne dans son préambule, ont atteint de nouveaux sommets:
Le peuple haïtien a proclamé la présente Constitution, afin de:
Garantir ses droits inaliénables et imprescriptibles à la vie, la liberté et la poursuite du bonheur, en conformité avec l'Acte de l'indépendance de 1804 et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948. Constituer une société juste, économiquement libre et politiquement indépendante. Mettre en place un État fort et stable, capable de protéger les valeurs, les traditions, la souveraineté, l'indépendance et la vision nationale.
Pour implanter la démocratie qui implique le pluralisme idéologique et l'alternance politique et affirmer les droits inviolables de la population haïtienne. Renforcer l'unité nationale, en éliminant toute discrimination entre les populations urbaines et rurales, en acceptant la communauté de langues et de la culture et en reconnaissant le droit au progrès, à l’information, l’éducation, la santé, à l’emploi et au loisir pour tous les citoyens.
Veiller à la séparation et la répartition harmonieuse des pouvoirs de l'Etat au service des intérêts fondamentaux et prioritaires de la Nation. Mettre en place un système de gouvernement fondé sur les libertés fondamentales, ainsi que le respect des droits de l'homme, la paix sociale, l'équité économique, la concertation et la participation de toute la population aux grandes décisions
affectant la vie d'une nation par le biais effective de la décentralisation.
Sous le regard vigilant de l'ONU, les États-Unis, le Canada et la France, Haïti a atteint un nouveau creux dans le traitement de ses citoyens depuis sa transition vers la démocratie en 1986.
Ces énoncés inscrits dans le préambule de la Constitution haïtienne ne sont pas négociables, des dizaines de milliers de personnes sont mortes pour la préservation de leurs droits. Nous ne
saurions rester les bras croisés et laisser ces droits foulés aux pieds par:
1) l'ONU et les pays suivants qui sont déjà responsables de beaucoup d’actes répréhensibles en Haïti.
a. http://haitiaction.net/News/HIP/5_8_5/5_8_5.html
http://haitiaction.net/News/HIP/12_25_5/12_25a_5.html
http://www.hpp4haiti.com/Minustha_english_release.pdf
2) Elections bidons organisées par l'ONU et soutenues par la Communauté internationale en Haïti.
b. http://www.hpp4haiti.com/e-elections.htm
http://www.hpp4haiti.com/e-annulment.htm
http://fanmilavalasblog.blogspot.com/2009/04/pwotestasyon-eleksyon-malatchong-19.html
3) L'ONU a su très tôt que leur mission serait un échec. L'aspect social de la mission n'est pas de traiter sur la base d'un rapport commandé par les Nations unies, intitulé le «rapport Brahimi
c. http://www.hpp4haiti.com/minusthaenglish_nov07.pdf
Pays et personnel militaire opérant en Haïti
Argentine (560), Bolivie (209), Brésil (1,281), Canada (5), Chili (501), Croatie (1), Equateur (67), États-Unis d'Amérique (4), France (2), Guatemala (116), Jordanie (722), Népal (1.086),
Paraguay (31), Pérou (207), Philippines (156), Sri Lanka (959) et l'Uruguay (1.140).
Pays et membres de police opérant en Haïti
Argentine, Bangladesh, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Côte d'Ivoire, Croatie, Congo, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Grenade, Guinée, Inde, Jamaïcain, Jordanie, Madagascar, Mali, Népal, Niger, Nigéria, Pakistan, Philippines, République Centre Africaine, Roumanie, Rwanda, Russie, Sénégal, Serbie, Suisse, Sri Lanka, Tchad, Togo, Turquie, Uruguay et Yémen.
Trop de sang a coulé, trop de sacrifices consentis dans l’histoire de l'évolution du paysage politique en Haïti, pour nous d’autoriser à des étrangers de piétiner notre système de gouvernement et notre souveraineté. Haïti est devenu un terrain fertile pour les missions égarées et corrompues des gouvernements étrangers. Cela doit cesser.
Sincèrement,
Youseline Bell, Sénatrice
Jacob François, MBA
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
P.O.BOX 2252 Fort Pierce, Florida 34954
info@fanmilavalas.net
www.fanmilavalas.net
954-670-9209
Son Excellence, M. Ban Ki-Moon, Secrétaire Général des Nations-Unis
Nous, membres de Fanmi Lavalas condamnons avec véhémence l'exclusion de notre Organisation et celle de tous les partis politiques dûment qualifiés à participer au processus électoral prévu en Haïti pour le mois de février 2010.
Le gouvernement du président Préval encouragé dans son jeu antidémocratique par le silence complice de ses alliés, la communauté internationale, notamment l'ONU, persiste à barrer la route de la démocratie à plus de 70% des électeurs haïtiens les empêchant de participer aux élections antérieures et à venir dépourvues de fraude et de manipulation.
Nous demandons que la paix prévaille dans notre pays et que les desiderata du peuple soient respectés. Soyez rassurés que nous ne resterons pas indéfiniment les bras croisés et laisser nos droits foulés au pied. Il est inacceptable que la communauté internationale prenne parti pour un gouvernement qui continue ouvertement à faire fi des droits du peuple haïtien, les excluant de l'exercice la plus fondamentale qui est celle de choisir leur gouvernant.
Nous demandons instamment:
1) Le renouvellement du passeport du Président Aristide et l'autorisation pour son avion d'atterrir en Haïti
2) L'insertion de Fanmi Lavalas et de toutes les parties dûment qualifiés pour participer à la prochaine élection
3) La prorogation de la date d'enregistrement, des plaintes et des résolutions
4) La garantie formelle que les élections seront libres, exemptes de fraude et que la volonté du peuple sera respectée
L'ambassade américaine à Port-au-Prince a lancé la deuxième édition mondiale de la Vidéo Défi Démocratique en Haïti. La vidéo du Défi Démocratique est un appel mondial à l'action pour la célébration de la démocratie lancé par le Secrétaire d'Etat Américain Hillary Clinton à
l'Organisation des Nations Unies sur la Journée internationale de la démocratie le 15 septembre, 2009. L'ambassade américaine a invité tous les citoyens haïtiens à y participer en créant une
courte vidéo (3 minutes ou moins) qui complète la phrase: «La démocratie, c'est ...» dans un effort visant à renforcer le dialogue mondial et à partager leurs vues sur la démocratie.
Nous nous demandons avec une certaine inquiétude, quelle démocratie le secrétaire d'État Hillary Clinton, l'administration du Président Obama, et l'Organisation des Nations Unies essayent-ils de promouvoir en Haïti?
L'administration américaine actuelle existe depuis plus de 10 mois et l'ONU occupe le pays depuis plus de 5 ans. De graves violations concernant le droit du peuple à choisir son propre leader comme le prévoit la Constitution haïtienne dans son préambule, ont atteint de nouveaux sommets:
Le peuple haïtien a proclamé la présente Constitution, afin de:
Garantir ses droits inaliénables et imprescriptibles à la vie, la liberté et la poursuite du bonheur, en conformité avec l'Acte de l'indépendance de 1804 et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948. Constituer une société juste, économiquement libre et politiquement indépendante. Mettre en place un État fort et stable, capable de protéger les valeurs, les traditions, la souveraineté, l'indépendance et la vision nationale.
Pour implanter la démocratie qui implique le pluralisme idéologique et l'alternance politique et affirmer les droits inviolables de la population haïtienne. Renforcer l'unité nationale, en éliminant toute discrimination entre les populations urbaines et rurales, en acceptant la communauté de langues et de la culture et en reconnaissant le droit au progrès, à l’information, l’éducation, la santé, à l’emploi et au loisir pour tous les citoyens.
Veiller à la séparation et la répartition harmonieuse des pouvoirs de l'Etat au service des intérêts fondamentaux et prioritaires de la Nation. Mettre en place un système de gouvernement fondé sur les libertés fondamentales, ainsi que le respect des droits de l'homme, la paix sociale, l'équité économique, la concertation et la participation de toute la population aux grandes décisions
affectant la vie d'une nation par le biais effective de la décentralisation.
Sous le regard vigilant de l'ONU, les États-Unis, le Canada et la France, Haïti a atteint un nouveau creux dans le traitement de ses citoyens depuis sa transition vers la démocratie en 1986.
Ces énoncés inscrits dans le préambule de la Constitution haïtienne ne sont pas négociables, des dizaines de milliers de personnes sont mortes pour la préservation de leurs droits. Nous ne
saurions rester les bras croisés et laisser ces droits foulés aux pieds par:
1) l'ONU et les pays suivants qui sont déjà responsables de beaucoup d’actes répréhensibles en Haïti.
a. http://haitiaction.net/News/HIP/5_8_5/5_8_5.html
http://haitiaction.net/News/HIP/12_25_5/12_25a_5.html
http://www.hpp4haiti.com/Minustha_english_release.pdf
2) Elections bidons organisées par l'ONU et soutenues par la Communauté internationale en Haïti.
b. http://www.hpp4haiti.com/e-elections.htm
http://www.hpp4haiti.com/e-annulment.htm
http://fanmilavalasblog.blogspot.com/2009/04/pwotestasyon-eleksyon-malatchong-19.html
3) L'ONU a su très tôt que leur mission serait un échec. L'aspect social de la mission n'est pas de traiter sur la base d'un rapport commandé par les Nations unies, intitulé le «rapport Brahimi
c. http://www.hpp4haiti.com/minusthaenglish_nov07.pdf
Pays et personnel militaire opérant en Haïti
Argentine (560), Bolivie (209), Brésil (1,281), Canada (5), Chili (501), Croatie (1), Equateur (67), États-Unis d'Amérique (4), France (2), Guatemala (116), Jordanie (722), Népal (1.086),
Paraguay (31), Pérou (207), Philippines (156), Sri Lanka (959) et l'Uruguay (1.140).
Pays et membres de police opérant en Haïti
Argentine, Bangladesh, Bénin, Brésil, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Côte d'Ivoire, Croatie, Congo, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Grenade, Guinée, Inde, Jamaïcain, Jordanie, Madagascar, Mali, Népal, Niger, Nigéria, Pakistan, Philippines, République Centre Africaine, Roumanie, Rwanda, Russie, Sénégal, Serbie, Suisse, Sri Lanka, Tchad, Togo, Turquie, Uruguay et Yémen.
Trop de sang a coulé, trop de sacrifices consentis dans l’histoire de l'évolution du paysage politique en Haïti, pour nous d’autoriser à des étrangers de piétiner notre système de gouvernement et notre souveraineté. Haïti est devenu un terrain fertile pour les missions égarées et corrompues des gouvernements étrangers. Cela doit cesser.
Sincèrement,
Youseline Bell, Sénatrice
Jacob François, MBA
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
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www.fanmilavalas.net
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2 commentaires:
Pouvez clarifier pour moi, sans métaphores, votre position par rapport à l'initiative de Veye yo ou d'un secteur de Veye yo, initiative prise conjointement avec des responsables de Fanmi Lavalas?
Rappel: Dans le cadre de cette initiative, Veye yo semble évoquer une sorte de plan B, pour justifier sa participation aux élections envisagées.
Atik 8
Manm Òganizasyon Fanmi Lavalas yo kapab nan lòt gwoup, lòt Òganizasyon oubyen lòt asosyasyon, men yo paka nan lòt pati politik.
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