lundi 25 janvier 2010
UN PLAN MARSHALL POUR HAÏTI !!! LA FORMULE IDEALE QUE L'ADMINISTRATION DU PRESIDENT OBAMA ET LE CONGRES AMERICAIN DEVRAIENT ADOPTER
UN PLAN MARSHALL POUR HAÏTI !!! LA FORMULE IDEALE QUE L'ADMINISTRATION DU PRESIDENT OBAMA ET LE CONGRES AMERICAIN DEVRAIENT ADOPTER
Aujourd’hui Haïti est frappé par une catastrophe épouvantable qui dépasse de loin ses capacités économiques et menace son existence. Le signal d’alarme a sonné, des mesures extraordinaires sont de mises. Pour cela, nous de Projet Prioritaire Haïtien suggérons l’application d’un « Plan Marshall » pour Haïti :
$5 milliards pour aider le peuple haïtien à reconstruire ses moyens de subsistance
$2 milliards pour reconstruire le secteur privé
$1 milliard pour des installations électriques d’au moins 1500 mégawatts
$1,5 milliard pour reconstruire les différents locaux gouvernementaux et les complexes administratifs dans les 10 départements du pays
$1 milliard pour le système de communication, un système capable de fournir au moins 1 million de lignes terrestres/fixe
$3 milliards pour entièrement reconstruire 5.000 km / Routes, connecteurs, égouts, installations de ramassage d’ordures..
$1 milliard pour 1 aéroport international dans chacune de nos départements
$1 milliard pour le secteur agricole
$2 milliards pour le secteur éducatif
$2,5 milliards pour l'évolution économique
$700 millions pour la machinerie lourde Un total de 20,7 milliards de dollars est nécessaire pour mettre Haïti sur la voie de développement. Si nous mettons ce montant dans le contexte du PIB des Etats-Unis pour 2009 (20.7/14,305) ce qui est inférieure à 1 centième de 1% du PIB des États-Unis, et moins que les 22 milliards de dollars dépensés en 1948 dans le contexte du Plan Marshall pour le programme d’assistance économique destiné aux pays de l’Europe après la deuxième guerre mondiale.
Le Plan Marshall dès sa promulgation, était connu comme le Programme de relèvement européen (PRE). La première phase du programme a débuté en 1948 pour finir en 1952. Les Etats-Unis avaient mis en œuvre l'ERP comme outil de reconstruction et de création d'une base économique plus solide pour les pays d'Europe occidentale, en vue de réduire la menace du communisme après la Seconde Guerre mondiale.
Le plan a été nommé après le secrétaire d'État George Marshall qui a été largement responsable de la création des fonctionnaires du Département d'Etat, en particulier William L Clayton et George F. Kennan. George Marshall a parlé du désir de l'administration américaine d’aider l’Europe à se remettre des effets désastreux de la guerre. Le plan de reconstruction, a été élaboré lors d'une réunion des États européens participants, et a été créé le 5 Juin, 1947. Le plan a été en activité pendant quatre ans. Au cours de cette période, quelques 13 milliards de dollars en aide économique et technique ont été données pour aider à la récupération des pays européens qui avaient adhéré à l'Organisation européenne de coopération économique À l'époque, 13 milliards, a été d'environ ½% du PIB de 258 US $ milliards en 1948 et a été en plus des 12 milliards de dollars d'aide américaine à l'Europe entre la fin de la guerre et le début du plan pour une enveloppe d'aide totale estimée à 1% du PIB américain en 1948 soit 25 milliards de dollars.
Le Plan a abordé chacun des obstacles des pays membres pour relancer leur économie sur une base moderne après la guerre. L’objectif du plan c’était de projeter un avenir meilleur pour les habitants des pays membres du plan Marshall, ne voulant pas se concentrer sur les effets destructeurs causés par la deuxième guerre mondiale.
Beaucoup plus importants étaient les efforts visant à moderniser les pratiques industrielles et les entreprises européennes utilisant des modèles à haut rendement américain, de réduire les obstacles artificiels au commerce, et d'inculquer un sentiment d'espoir et d'autosuffisance. Ce plan Marshall avec ses objectifs de relancement économiques sur une base moderne serait une étape indispensable pour Haïti.
En 1952, le financement a pris fin, l'économie de chaque État participant avait dépassé les niveaux de productions avant la guerre, les bénéficiaires du plan Marshall ont une production supplémentaire de 35% en 1951 comparativement à celle de 1938. Au cours des deux prochaines décennies, l'Europe occidentale a connu une croissance sans précédent et la prospérité, une grande proportion de cette prospérité était due directement au PRE, il est assez facile de conclure que sans cette intervention, la reprise économique n'aurait pas été possible et l'Europe pourrait être confrontée au pire.
Le Plan Marshall a été l'un des premiers éléments de l'intégration européenne, Ce plan a effacé les barrières commerciales et créer des institutions modernes afin de coordonner l'économie au niveau continental, c'est-elle qui a stimulé la reconstruction politique et économique totale de l'Europe occidentale.
Haïti compte tenu de la destruction totale de son infrastructure répond aux nécessités pour un plan similaire qu’on pourrait appeler Plan de Relance Economique d’Haïti (PREH) sans laquelle il restera presqu’impossible pour Haïti de devenir une nation viable.
Avec un effectif total de 27,750 kilomètres carrés, Haïti est placé 147 en comparaison de superficie entre les autres pays. Il dispose de 190 kilomètres carrés d'eau, un pays presque deux fois la taille du Maryland.
Haïti a suffisamment de ressources naturelles pour construire une nation viable, bien que les investissements de capitaux fassent défaut et que certaines de ses ressources naturelles sont considérées comme des réserves stratégiques pour les Etats-Unis comme la gazoline. Ce qui met en exergue l’ingérence et le traitement injuste reçue par Haïti de ses partenaires géopolitiques, prenons comme exemple le conflit avec les États-Unis à propos de la Navase. Haïti a des réserves de bauxite, de cuivre, de carbonate de calcium, d’or, de marbre, d’hydroélectrique et de pétrole. Sa population est estimée à 10 millions de personnes, relativement très jeunes, capables et désireuses de travailler.
0-14 ans: 38,1% (hommes 1,735,917 / femmes 1,704,383)
15-64 ans: 58,5% (hommes 2,621,059 / femmes 2,665,447)
65 ans et plus: 3,4% (hommes 120,040 / femmes 188,690) (est. 2009)
Haïti dispose d'un territoire divisé en 10 Département : Artibonite, Centre, Grand 'Anse, Nippes, Nord, Nord-est, le Nord-Ouest, Ouest, Sud, Sud-est etc. Chacun d'eux a un besoin urgent d’infrastructures, d'électricité, de routes, de lignes téléphoniques, d’égouts, d'eau potable, d'école ; bref tout ce que les nations modernes ont besoin.
Haïti est le pays le plus appauvrit de l'hémisphère occidental, avec 80% de sa population vivant sous le seuil de la pauvreté et 54% dans une pauvreté abjecte. Deux tiers de la population Haïtienne dépendent du secteur agricole, principalement l'agriculture de subsistance à petite échelle, et restent vulnérables aux dommages causés par les catastrophes naturelles fréquentes, aggravées par la déforestation généralisée du pays. Pour comprendre l'ampleur de la pauvreté et les raisons pour lesquelles Haïti ne pourrait jamais être sur la voie du redressement économique, il ne suffit pas de blâmer cette calamité sur le leadership des dirigeants, les coups d’états, etc. Il est également important de souligner qu’Haïti depuis son indépendance a été paralysé par une demande de rançon par la France. 100 millions de francs sur une période de plus de 100 ans pour que son indépendance soit reconnue.
Haïti après ces paiements de rançon déloyale n'a jamais été capable de construire une nation viable. A l’ouest de l'île d'Hispaniola, la République dominicaine, bien que sur la même île n'a jamais été soumis à ce paiement de rançon illégale exigée par la France, ce qui lui a permis de bâtir une économie plus dynamique et moderne que Haïti.
Alors que l'économie ait montré quelques signes de reprise au cours des dernières années, enregistrant une croissance positive depuis 2005, après les ravages de l'ouragan Jeanne en 2004, plusieurs ouragans ont endommagé le système tout entier en 2008, incluant l'infrastructure des transports et du secteur agricole. L’engagement économique des Etats-Unis en vertu de la Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (HOPE), adopté en Décembre 2006, a stimulé les exportations de vêtements et autres investissements en offrant une franchise douanière aux ports des Etats-Unis.
HOPE II, voté en Octobre 2008, a encore amélioré les perspectives d'exportation pour le secteur de l'habillement en étendant les préférences à 2018. Ce secteur représente deux tiers des exportations haïtiennes et près d'un huitième du PIB. Les envois de fonds constituent la principale source de devises étrangères, qui équivaut à plus de 15% du PIB et plus du double des recettes d'exportation.
Haïti souffre d'une inflation élevée, un manque d'investissement, dû à un manque de compréhension des questions de sécurité, l'infrastructure limitée et d'un grave déficit commercial en est la cause. En 2005, Haïti a réglé ses arriérés à la Banque mondiale, ouvrant la voie à une reprise des contacts avec la Banque. Haïti a reçu à mi 2009 le pardon de sa dette estimée à environ 525 millions de dollars grâce au Programme pour les Pays Pauvres très Endettés (PPTE). Le gouvernement compte sur l'aide économique internationale formelle pour sa soutenabilité budgétaire.
Les États-Unis et la France ont une obligation morale envers Haïti ; ils doivent corriger le tort causé à notre jeune nation en 1824, quatre ans seulement après le lancement de la doctrine de Monroe, pacte signé en 1820 entre les États-Unis et l’Europe pour éviter l'agression des pays au sein de leur zone géographique.
En 1824, la France a envoyé 65 navires dans la rade de Port-au-Prince menaçant le pays du retour à l’esclavage si le gouvernement haïtien n’accepte pas d’effectuer des paiements annuels à la France pour un total de 100 millions de francs pendant plus que cent ans. Boyer qui était alors président a dû fermer tous les services gouvernementaux, y compris les écoles. Cette décision a eu un grave impact sur le système éducatif haïtien et diminué considérablement la capacité du gouvernement à créer des institutions stables. Les besoins sont évidents. La répétition de ces faits historiques n’a que pour but de rétablir la vérité sur les évènements qui ont contribué à la catastrophe socio-économique que représente aujourd’hui Haïti.
Considérant ces faits, il est évident que si un investissement considérable de plus de $20 milliards, n'est fait en Haïti, le pays ne pourra jamais sortir de cette situation socioéconomique chaotique. Il est impensable qu’un gouvernement opère avec un budget annuel de moins de 2 milliards de dollars dont 60% dépendent de l'aide bilatérale. Il ne sera jamais en mesure de répondre aux besoins d'une population d'environ 10 millions de personnes.
Les États-Unis en particulier sont toujours venus en aide à Haïti et nous haïtiens seront éternellement reconnaissant au peuple américain à son gouvernement. Mais à ce carrefour de notre histoire, si un investissement substantiel n’est pas fait à Haïti, la ronde des "boat people" bravant les mers pour se réfugier clandestinement en Floride s’intensifiera sur une échelle que l’histoire n’ait jamais connue.
Nous appelons aujourd’hui à la générosité et à l'humanité des États-Unis, France, Canada, Venezuela, Cuba et l'ensemble de nos alliés pour un investissement dans l’ordre cité plus haut et sur une période qui ne dépasse pas 3 ans pour que la spirale de la misère ne continue pas en Haïti pour deux autres centenaires.
Jacob François, MBA
Sources : CIA World Book
Bureau of Economics Analysis (BEA)
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
P.O.BOX 2252 Fort Pierce, Florida 34954
info@fanmilavalas.net
www.fanmilavalas.net
954-670-9209
Aujourd’hui Haïti est frappé par une catastrophe épouvantable qui dépasse de loin ses capacités économiques et menace son existence. Le signal d’alarme a sonné, des mesures extraordinaires sont de mises. Pour cela, nous de Projet Prioritaire Haïtien suggérons l’application d’un « Plan Marshall » pour Haïti :
$5 milliards pour aider le peuple haïtien à reconstruire ses moyens de subsistance
$2 milliards pour reconstruire le secteur privé
$1 milliard pour des installations électriques d’au moins 1500 mégawatts
$1,5 milliard pour reconstruire les différents locaux gouvernementaux et les complexes administratifs dans les 10 départements du pays
$1 milliard pour le système de communication, un système capable de fournir au moins 1 million de lignes terrestres/fixe
$3 milliards pour entièrement reconstruire 5.000 km / Routes, connecteurs, égouts, installations de ramassage d’ordures..
$1 milliard pour 1 aéroport international dans chacune de nos départements
$1 milliard pour le secteur agricole
$2 milliards pour le secteur éducatif
$2,5 milliards pour l'évolution économique
$700 millions pour la machinerie lourde Un total de 20,7 milliards de dollars est nécessaire pour mettre Haïti sur la voie de développement. Si nous mettons ce montant dans le contexte du PIB des Etats-Unis pour 2009 (20.7/14,305) ce qui est inférieure à 1 centième de 1% du PIB des États-Unis, et moins que les 22 milliards de dollars dépensés en 1948 dans le contexte du Plan Marshall pour le programme d’assistance économique destiné aux pays de l’Europe après la deuxième guerre mondiale.
Le Plan Marshall dès sa promulgation, était connu comme le Programme de relèvement européen (PRE). La première phase du programme a débuté en 1948 pour finir en 1952. Les Etats-Unis avaient mis en œuvre l'ERP comme outil de reconstruction et de création d'une base économique plus solide pour les pays d'Europe occidentale, en vue de réduire la menace du communisme après la Seconde Guerre mondiale.
Le plan a été nommé après le secrétaire d'État George Marshall qui a été largement responsable de la création des fonctionnaires du Département d'Etat, en particulier William L Clayton et George F. Kennan. George Marshall a parlé du désir de l'administration américaine d’aider l’Europe à se remettre des effets désastreux de la guerre. Le plan de reconstruction, a été élaboré lors d'une réunion des États européens participants, et a été créé le 5 Juin, 1947. Le plan a été en activité pendant quatre ans. Au cours de cette période, quelques 13 milliards de dollars en aide économique et technique ont été données pour aider à la récupération des pays européens qui avaient adhéré à l'Organisation européenne de coopération économique À l'époque, 13 milliards, a été d'environ ½% du PIB de 258 US $ milliards en 1948 et a été en plus des 12 milliards de dollars d'aide américaine à l'Europe entre la fin de la guerre et le début du plan pour une enveloppe d'aide totale estimée à 1% du PIB américain en 1948 soit 25 milliards de dollars.
Le Plan a abordé chacun des obstacles des pays membres pour relancer leur économie sur une base moderne après la guerre. L’objectif du plan c’était de projeter un avenir meilleur pour les habitants des pays membres du plan Marshall, ne voulant pas se concentrer sur les effets destructeurs causés par la deuxième guerre mondiale.
Beaucoup plus importants étaient les efforts visant à moderniser les pratiques industrielles et les entreprises européennes utilisant des modèles à haut rendement américain, de réduire les obstacles artificiels au commerce, et d'inculquer un sentiment d'espoir et d'autosuffisance. Ce plan Marshall avec ses objectifs de relancement économiques sur une base moderne serait une étape indispensable pour Haïti.
En 1952, le financement a pris fin, l'économie de chaque État participant avait dépassé les niveaux de productions avant la guerre, les bénéficiaires du plan Marshall ont une production supplémentaire de 35% en 1951 comparativement à celle de 1938. Au cours des deux prochaines décennies, l'Europe occidentale a connu une croissance sans précédent et la prospérité, une grande proportion de cette prospérité était due directement au PRE, il est assez facile de conclure que sans cette intervention, la reprise économique n'aurait pas été possible et l'Europe pourrait être confrontée au pire.
Le Plan Marshall a été l'un des premiers éléments de l'intégration européenne, Ce plan a effacé les barrières commerciales et créer des institutions modernes afin de coordonner l'économie au niveau continental, c'est-elle qui a stimulé la reconstruction politique et économique totale de l'Europe occidentale.
Haïti compte tenu de la destruction totale de son infrastructure répond aux nécessités pour un plan similaire qu’on pourrait appeler Plan de Relance Economique d’Haïti (PREH) sans laquelle il restera presqu’impossible pour Haïti de devenir une nation viable.
Avec un effectif total de 27,750 kilomètres carrés, Haïti est placé 147 en comparaison de superficie entre les autres pays. Il dispose de 190 kilomètres carrés d'eau, un pays presque deux fois la taille du Maryland.
Haïti a suffisamment de ressources naturelles pour construire une nation viable, bien que les investissements de capitaux fassent défaut et que certaines de ses ressources naturelles sont considérées comme des réserves stratégiques pour les Etats-Unis comme la gazoline. Ce qui met en exergue l’ingérence et le traitement injuste reçue par Haïti de ses partenaires géopolitiques, prenons comme exemple le conflit avec les États-Unis à propos de la Navase. Haïti a des réserves de bauxite, de cuivre, de carbonate de calcium, d’or, de marbre, d’hydroélectrique et de pétrole. Sa population est estimée à 10 millions de personnes, relativement très jeunes, capables et désireuses de travailler.
0-14 ans: 38,1% (hommes 1,735,917 / femmes 1,704,383)
15-64 ans: 58,5% (hommes 2,621,059 / femmes 2,665,447)
65 ans et plus: 3,4% (hommes 120,040 / femmes 188,690) (est. 2009)
Haïti dispose d'un territoire divisé en 10 Département : Artibonite, Centre, Grand 'Anse, Nippes, Nord, Nord-est, le Nord-Ouest, Ouest, Sud, Sud-est etc. Chacun d'eux a un besoin urgent d’infrastructures, d'électricité, de routes, de lignes téléphoniques, d’égouts, d'eau potable, d'école ; bref tout ce que les nations modernes ont besoin.
Haïti est le pays le plus appauvrit de l'hémisphère occidental, avec 80% de sa population vivant sous le seuil de la pauvreté et 54% dans une pauvreté abjecte. Deux tiers de la population Haïtienne dépendent du secteur agricole, principalement l'agriculture de subsistance à petite échelle, et restent vulnérables aux dommages causés par les catastrophes naturelles fréquentes, aggravées par la déforestation généralisée du pays. Pour comprendre l'ampleur de la pauvreté et les raisons pour lesquelles Haïti ne pourrait jamais être sur la voie du redressement économique, il ne suffit pas de blâmer cette calamité sur le leadership des dirigeants, les coups d’états, etc. Il est également important de souligner qu’Haïti depuis son indépendance a été paralysé par une demande de rançon par la France. 100 millions de francs sur une période de plus de 100 ans pour que son indépendance soit reconnue.
Haïti après ces paiements de rançon déloyale n'a jamais été capable de construire une nation viable. A l’ouest de l'île d'Hispaniola, la République dominicaine, bien que sur la même île n'a jamais été soumis à ce paiement de rançon illégale exigée par la France, ce qui lui a permis de bâtir une économie plus dynamique et moderne que Haïti.
Alors que l'économie ait montré quelques signes de reprise au cours des dernières années, enregistrant une croissance positive depuis 2005, après les ravages de l'ouragan Jeanne en 2004, plusieurs ouragans ont endommagé le système tout entier en 2008, incluant l'infrastructure des transports et du secteur agricole. L’engagement économique des Etats-Unis en vertu de la Haitian Hemispheric Opportunity through Partnership Encouragement (HOPE), adopté en Décembre 2006, a stimulé les exportations de vêtements et autres investissements en offrant une franchise douanière aux ports des Etats-Unis.
HOPE II, voté en Octobre 2008, a encore amélioré les perspectives d'exportation pour le secteur de l'habillement en étendant les préférences à 2018. Ce secteur représente deux tiers des exportations haïtiennes et près d'un huitième du PIB. Les envois de fonds constituent la principale source de devises étrangères, qui équivaut à plus de 15% du PIB et plus du double des recettes d'exportation.
Haïti souffre d'une inflation élevée, un manque d'investissement, dû à un manque de compréhension des questions de sécurité, l'infrastructure limitée et d'un grave déficit commercial en est la cause. En 2005, Haïti a réglé ses arriérés à la Banque mondiale, ouvrant la voie à une reprise des contacts avec la Banque. Haïti a reçu à mi 2009 le pardon de sa dette estimée à environ 525 millions de dollars grâce au Programme pour les Pays Pauvres très Endettés (PPTE). Le gouvernement compte sur l'aide économique internationale formelle pour sa soutenabilité budgétaire.
Les États-Unis et la France ont une obligation morale envers Haïti ; ils doivent corriger le tort causé à notre jeune nation en 1824, quatre ans seulement après le lancement de la doctrine de Monroe, pacte signé en 1820 entre les États-Unis et l’Europe pour éviter l'agression des pays au sein de leur zone géographique.
En 1824, la France a envoyé 65 navires dans la rade de Port-au-Prince menaçant le pays du retour à l’esclavage si le gouvernement haïtien n’accepte pas d’effectuer des paiements annuels à la France pour un total de 100 millions de francs pendant plus que cent ans. Boyer qui était alors président a dû fermer tous les services gouvernementaux, y compris les écoles. Cette décision a eu un grave impact sur le système éducatif haïtien et diminué considérablement la capacité du gouvernement à créer des institutions stables. Les besoins sont évidents. La répétition de ces faits historiques n’a que pour but de rétablir la vérité sur les évènements qui ont contribué à la catastrophe socio-économique que représente aujourd’hui Haïti.
Considérant ces faits, il est évident que si un investissement considérable de plus de $20 milliards, n'est fait en Haïti, le pays ne pourra jamais sortir de cette situation socioéconomique chaotique. Il est impensable qu’un gouvernement opère avec un budget annuel de moins de 2 milliards de dollars dont 60% dépendent de l'aide bilatérale. Il ne sera jamais en mesure de répondre aux besoins d'une population d'environ 10 millions de personnes.
Les États-Unis en particulier sont toujours venus en aide à Haïti et nous haïtiens seront éternellement reconnaissant au peuple américain à son gouvernement. Mais à ce carrefour de notre histoire, si un investissement substantiel n’est pas fait à Haïti, la ronde des "boat people" bravant les mers pour se réfugier clandestinement en Floride s’intensifiera sur une échelle que l’histoire n’ait jamais connue.
Nous appelons aujourd’hui à la générosité et à l'humanité des États-Unis, France, Canada, Venezuela, Cuba et l'ensemble de nos alliés pour un investissement dans l’ordre cité plus haut et sur une période qui ne dépasse pas 3 ans pour que la spirale de la misère ne continue pas en Haïti pour deux autres centenaires.
Jacob François, MBA
Sources : CIA World Book
Bureau of Economics Analysis (BEA)
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
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