dimanche 8 février 2009
La Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH)
Port-au-Prince, le 08 février 2009
NOTE DE PRESSE
La Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH) prend acte de la décision du Conseil Electoral Provisoire (CEP) de publier la liste définitive des candidats agréés pour participer aux sénatoriales partielles du 19 Avril prochain. Cependant la COPAH est particulièrement préoccupée par la décision du CEP d’écarter certains candidats pour des motifs peu clairs et susceptibles de créer la confusion dans le pays. Le pays est confronté déjà à trop de difficultés pour que certains secteurs s’avisent de le conduire vers une situation de chaos dont les conséquences seront lourdes pour les masses défavorisées qui sont depuis longtemps livrées à elles-mêmes.
La COPAH considère comme une légèreté grave le fait que le CEP eut accepté d’inscrire deux groupes de candidats sous la bannière d’un seul et même parti politique pour ensuite écarter l’ensemble des candidats sans considération aucune. La COPAH ne comprend pas pourquoi le CEP a décidé d’écarter de la course des candidats indépendants et d’autres partis politique pour la seule raison que ces derniers ne seraient pas résidés dans le département qu’ils veulent représenter ou ils seraient l’objet d’accusations formulées par une organisation des droits de l’homme alors que d’autres candidats se trouvant dans la même situation sont agréés. S’agit-il d’une politique de deux poids et deux mesures ? La COPAH estime l’attitude du CEP extrêmement dangereuse et risque de mettre l’ensemble du processus électoral et sa crédibilité en péril. Rien ne pourra garantir la crédibilité des prochaines élections si l’organisme électoral n’inspire pas confiance et ne rassure pas tous les acteurs impliqués dans le processus électoral.
La COPAH est favorable à toute démarche consistant à barrer la route à tous ceux qui veulent transformer l’institution parlementaire en un véritable repère de bandits, de malfaiteurs et de trafiquants de drogue, mais le CEP ne peut se permettre d’agir sur la base de la clameur publique. Le rôle du CEP est de s’assurer que tous les candidats remplissent les conditions requises par la loi et organiser des élections en vue d’assurer la survie des institutions démocratiques. Jusqu’ici aucune condamnation n’a été prononcée contre les candidats accusés de toutes sortes de crime. Il est trop facile d’accuser des citoyens pour les empêcher de briguer une fonction législative sans qu’un tribunal compétent en la matière se prononce sur leur cas. Qu’on se souvienne qu’il y a dans l’actuelle législature des parlementaires qui font l’objet de graves accusations d’implication présumée dans le trafic illicite de stupéfiant ou d’autres crimes. Cependant ceux soutiennent ces accusations ne les ont pas étayé par des preuves.
Sachant que des élections libres honnêtes et pluralistes constituent un des piliers de la construction d’un Etat de droit et démocratique, la COPAH invite l’institution électorale à se ressaisir et à reconsidérer sa décision au regard de la constitution de la République. La COPAH exhorte le CEP à l’organisation d’élections transparentes, pluralistes et inclusives dans l’intérêt du pays en vue du renforcement de la démocratie en Haïti.
NOTE DE PRESSE
La Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH) prend acte de la décision du Conseil Electoral Provisoire (CEP) de publier la liste définitive des candidats agréés pour participer aux sénatoriales partielles du 19 Avril prochain. Cependant la COPAH est particulièrement préoccupée par la décision du CEP d’écarter certains candidats pour des motifs peu clairs et susceptibles de créer la confusion dans le pays. Le pays est confronté déjà à trop de difficultés pour que certains secteurs s’avisent de le conduire vers une situation de chaos dont les conséquences seront lourdes pour les masses défavorisées qui sont depuis longtemps livrées à elles-mêmes.
La COPAH considère comme une légèreté grave le fait que le CEP eut accepté d’inscrire deux groupes de candidats sous la bannière d’un seul et même parti politique pour ensuite écarter l’ensemble des candidats sans considération aucune. La COPAH ne comprend pas pourquoi le CEP a décidé d’écarter de la course des candidats indépendants et d’autres partis politique pour la seule raison que ces derniers ne seraient pas résidés dans le département qu’ils veulent représenter ou ils seraient l’objet d’accusations formulées par une organisation des droits de l’homme alors que d’autres candidats se trouvant dans la même situation sont agréés. S’agit-il d’une politique de deux poids et deux mesures ? La COPAH estime l’attitude du CEP extrêmement dangereuse et risque de mettre l’ensemble du processus électoral et sa crédibilité en péril. Rien ne pourra garantir la crédibilité des prochaines élections si l’organisme électoral n’inspire pas confiance et ne rassure pas tous les acteurs impliqués dans le processus électoral.
La COPAH est favorable à toute démarche consistant à barrer la route à tous ceux qui veulent transformer l’institution parlementaire en un véritable repère de bandits, de malfaiteurs et de trafiquants de drogue, mais le CEP ne peut se permettre d’agir sur la base de la clameur publique. Le rôle du CEP est de s’assurer que tous les candidats remplissent les conditions requises par la loi et organiser des élections en vue d’assurer la survie des institutions démocratiques. Jusqu’ici aucune condamnation n’a été prononcée contre les candidats accusés de toutes sortes de crime. Il est trop facile d’accuser des citoyens pour les empêcher de briguer une fonction législative sans qu’un tribunal compétent en la matière se prononce sur leur cas. Qu’on se souvienne qu’il y a dans l’actuelle législature des parlementaires qui font l’objet de graves accusations d’implication présumée dans le trafic illicite de stupéfiant ou d’autres crimes. Cependant ceux soutiennent ces accusations ne les ont pas étayé par des preuves.
Sachant que des élections libres honnêtes et pluralistes constituent un des piliers de la construction d’un Etat de droit et démocratique, la COPAH invite l’institution électorale à se ressaisir et à reconsidérer sa décision au regard de la constitution de la République. La COPAH exhorte le CEP à l’organisation d’élections transparentes, pluralistes et inclusives dans l’intérêt du pays en vue du renforcement de la démocratie en Haïti.
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