mardi 7 avril 2009

DE L’INCONSTITUTIONALITE A L’ANARCHIE SUR LA PRESIDENCE DE RENE PREVAL

NOU MANDE JISTIS

Justice, Transparence et Participation sont les piliers fondamentaux de la mouvance Lavalassienne. Aujourd’hui, nous nous penchons sur la notion de justice prônée par le mouvement. Le fait que le peuple tout entier se mobilise pour réclamer justice, dénote un certain laxisme au niveau de l’appareil judiciaire.
Nous vivons un moment crucial de notre histoire de peuple où le droit de la personne est bafoué à tous les niveaux. La situation qui prévaut actuellement dans le pays empêche aux citoyens en difficultés de revendiquer le respect de leur droit. Le gouvernement crée un climat de panique au moment actuel où tout le monde a peur de s’exprimer par crainte de perdre leur emploi sans préavis, de devenir un autre victime de disparition comme ce fut le cas de Lovinsky Pierre Antoine, ou pire encore, de se faire empoisonner ou du moins mourir soudainement d’une crise cardiaque non diagnostiquée. Des faits insolites qui se multipliaient sous le gouvernement Boniface/Latortue continuent à se produire au même rythme sous le gouvernement Préval/Pierre-Louis. Les bourreaux qui ont renversé le pouvoir constitutionnel, les principaux responsables du génocide qui ont pillé, brûlé les maisons de paisibles citoyens se voient dédommagés et honorés, tandis que les vraies victimes sont soit emprisonnées ou bien licenciées de leur boulot. La disparition de Lovinsky Pierre Antoine reste un mystère. Un homme raisonné, sympathique, respectueux, un militant qui opérait en tandem avec le Président Préval au sein du mouvement Lavalas dans les années antérieures pourtant, sa disparition n’a reçu aucune attention du côté du gouvernement. On aurait même fait croire que la présidence actuelle serait complice dans cette disparition bizarre et odieuse.
Les prisonniers politiques croupissent encore en prison sans être jugés. La justice devient un vain mot sur les lèvres des parents et amis des victimes du kidnapping du 29 Février 2004. Le peuple n’a jamais été aussi patient et tolérant envers un gouvernement. Il a su malgré les conditions exécrables et intolérables de son existence, comprendre que le président élu avait besoin du temps pour mettre en place une stratégie efficace, capable d’améliorer l’état des choses. Ce peuple quasi analphabète qu’on croit trop souvent être bête a compris la complexité des affaires d’état, il a courageusement patienté pour permettre au président à qui il a donné son vote de confiance, de réussir son travail sans trop de pression de sa part. Cependant la patience et la compréhension ont leurs limites. Le Président de la république est un gauchiste au service de l’impérialisme de droite. Il a oublié que le succès de son élection à la tête du pays est le fruit de mobilisations populaires. Le peuple ne va pas tarder à se réveiller pour lui exiger de prendre en considération les nombreuses revendications qui lui ont été adressées lors de sa campagne électorale. Le moment de demande des comptes est enfin arrivé. Le peuple ne peut plus rester silencieux face à l’indifférence du gouvernement de monsieur Préval qui fait acte d’un « je m’en foutisme » cynique l’entraînant irrémédiablement dans une descente aux enfers. Le peuple est fatigué de la politique de deux poids et deux mesures du gouvernement Préval/Pierre-Louis. Monsieur René Garcia Préval, nous tenons à vous souligner que votre comportement doit être remédié et vous ne pouvez plus continuer la politique de l ‘autruche. C’est un cri de détresse qui est lancé. NOUS SOMMES FATIGUES MONSIEUR LE PRESIDENT NOUS RECLAMONS JUSTICE.
Assez ! Notre peuple courageux ne mérite pas ce traitement odieux qu’il se voit infligé par votre gouvernement. Nulle institution étatique ne peut être au dessus de la loi. Le tribunal des référés a prononcé en faveur de Fanmi Lavalas pour son intégration dans les prochaines joutes électorales mais les membres du CEP en la personne de RODOL PIERRE, FRANTZ GERARD VERRET, LEONEL RAPHAEL, GAILLOT DORSINVIL, GINETTE CHERUBIN, LAURETTE CROYANCE, JACQUES BELZIN, FRANCOIS JASMIN, FRITZ ROSEME veulent se mettre en face de nous. Qu’attendons-nous pour dire au gouvernement Préval qu’en aucun cas il ne peut se dresser contre nous, le peuple?
Le chômage et la misère rongent le peuple haïtien, tandis que le Président de la république continu à faire fi de ses plus simples revendications et on dirait même qu’il s’en moque. Le Comité Fanmi Lavalas des Haïtiens d’Outre-mer réclame justice en faveur de toutes les victimes qui gémissent dans leur coin en attente d’un geste quelconque du gouvernement. Les victimes du coup d’état du 29 Février 2004 nécessitent réparations et dédommagements. Celles des cataclysmes naturels sont toujours en attente d’une réparation sociale. L’état piteux de nos routes ne peut plus attendre l’intervention urgente du gouvernement, les prisonniers politiques attendent toujours leur jugement. Les exilés politiques ont leurs yeux fixés sur la terre natale, de peur que la nostalgie ne les emporte vers la tombe, certains d’entre eux attendent un mot du président sans lequel ils ne peuvent atterrir sur le sol. Notre peuple courageux ne mérite pas ce traitement odieux qu’il se voit infligé par le gouvernement de monsieur Préval. Nous demandons formellement l’inclusion des enfants du peuple des différents secteurs de l’état révoqués injustement par le gouvernement de facto. Aussi réclamons-nous la réintégration du juge Jean Claude Douyon et l’application du jugement prononcé en faveur de Fanmi Lavalas exigeant sa participation aux prochaines joutes électorales. Sans l’appui de quelques membres de l'organisation Fanmi Lavalas, le gouvernement Préval ne saurait en aucun cas se dresser contre nous. Il manipule certains et joue du manque d’unité de nos responsables. Mais heureusement que les militants de bases sont plus que jamais déterminés à poursuivre la lutte jusqu’a la victoire finale. Pour finir, crions aux oreilles volontairement sourdes du Président Préval : qu’avez-vous fait de votre promesse de faciliter le retour au pays du Dr. Jean Bertrand Aristide? « Nap gade w nan je, ou menm wap gade akote> .

La justice est l’un des piliers fondamental de Fanmi Lavalas, mobilisons-nous pour que justice nous soit rendue.

YON SÈL NOU FÈB, ANSANM NOU FÒ, ANSANM, ANSANM NOU SE LAVALAS.

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