jeudi 3 décembre 2009
RAPPORT SUR LA PARTICIPATION DU COMITÉ FANMI LAVALAS DES HAÏTIENS D’OUTRE-MER (CFLHO) À LA RENCONTRE INTERNATIONALE DE CARACAS DU 19-21 NOVEMBRE 2009
Les 19 et 20 novembre se tenait à Caracas une rencontre internationale des partis de gauche organisée par le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV). A ce grand rendez-vous mondial prenaient part quarante pays, plus particulièrement ceux de l’Amérique Latine. Se sont présentés à cette rencontre 26 pays d’Amérique Latine et des caraïbes, 7 d’Europe et 6 d’Afrique, d’Asie et d’Océanie. Suite à une invitation officielle signée par la Présidente de l’Assemblé Nationale et Vice-présidente du PSUV, madame Cilia Flores, une délégation de trois membres dont la sénatrice madame Youseline Bell de la Floride, M. Jacob François de la Floride et M. Fritzner Pierre de New York atterrit à l’aéroport Simon Bolivar de Caracas le mardi 18 novembre 2009.
La délégation de CFLO fut accueillit en grande pompe par un comité officiel composé du député Manuel Villalba et de l’officier des Affaires Intérieures M. Steven Tremaria Adan suivi d’un cortège officiel qui escorta le groupe jusqu‘à l’hôtel Alba de Caracas. Un diner d’accueil fut donné au restaurant L’Incontro pour souhaiter le bienvenu à toutes les délégations arrivées ce jour-là. Il faut dire que le gouvernement vénézuélien a fait bonne impression pour son décorum et son savoir-faire.
Les séances de débat débutèrent tôt le matin du mercredi du 19 novembre. Les propos
de bienvenu furent prononcés par la vice-présidente du Parti madame Cilia Flores, qui présida presque toutes les séances. Soulignons que madame Flores siégea l’Assemblée avec brio et un enthousiasme exceptionnel. Les principaux points qui ont dominé le débat furent: les menaces de l’empire, l’installation de sept bases militaires étasuniennes en territoire colombien, le coup d’état au Honduras, la chute du capitalisme, le Socialisme du XXIème siècle et bien entendu le kidnapping du 29 Février 2004.
Nombreux furent les dirigeants du PSUV présents à cet évènement historique : le vice-président de la région sud et Ministre des affaires étrangères, monsieur Nicolas Maduro, Le Ministre de l’éducation monsieur Alí Rodriguez Araque, Antonia Muñoz, Jacqueline Faría, de la direction nationale du psuv, le vice-président de la région Occidentale, Rafael Ramirez ; de la région des Llanos, Elias Jaua; de la région Orientale, Aristóbulo Istúriz ; de la région Centrale, Diosdadod Cabello; de la région Centre Occidentale, Francisco Ameliach; et le directeur National de l’Organisation Politique, Jorge Rodriguez.
Nous avions entre autre noté la présence de trois membres du parti populaire national haïtien dont le secrétaire général M. Benjamin Dupuy, Georges Honorat, Maude Leblanc, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, le secrétaire général de l’Organisation Patria Para Todos (PPT) M. Rafael A. Uzcategui, le ministre des affaires étrangères du de Honduras Mme. Patricia Ross, monsieur…., l’ancien Ministre nicaraguayen des affaires étrangères et ancien président de la 63e session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Miguel d’Escoto Brockmann, le ministre de l'environnement et du tourisme du Zimbabwe M. Francis Nhema accompagné du directeur général du ministère d’état pour les affaires présidentielles zimbabwéen, M. Asher Walter Tapfumaneyi… La rencontre internationale des partis de gauches fut conçue comme plateforme pour élaborer des propositions démocratiques à partir d’une vision socialiste et impliquée avec les peuples du monde. L’accent fut plutôt mis sur l’importance de la solidarité entre les pays de l’Amérique Latine et les partis de gauche.
Les intervenants se sont exprimés avec passion et éloquence. Deux jours de débats intenses et enrichissants prenant souvent fin jusqu’au petit matin avec à peine une heure de relâche, le temps d’avaler un casse-croûte et d’échanger quelques mots avec les autres personnalités présents. Une plaidoirie suivie d’une déclaration spéciale fut faite en vue de condamner le coup d’état de Honduras, de réfuter la légitimité des élections à venir et d’exiger la restitution de l’État de droit démocratique et du gouvernement constitutionnel du pouvoir citoyen du président du Honduras, M. Manuel Zelaya Rosales. Au cours de son intervention, le leader du PPN a fait l’énoncé de la solidarité qui existe entre les peuples Haïtien et Vénézuélien; « aussi est il important de corriger les erreurs du passé », a-t-il précisé se référant à l’inertie des pays de l’Amérique Latine lors du kidnapping du Président Jean Bertrand Aristide en février 2004.
En dépit de la vibrante intervention de M. Dupuy au nom du CFLO, la première résolution paraphée le 20 novembre 2009 ne fit malheureusement pas mention de la problématique haïtienne. Il faut dire que la délégation du CFLO n’a pas lésiné sur les efforts de persuasion auprès des principaux ténors du débat, les convainquant à mettre en exergue la problématique haïtienne, particulièrement le kidnapping du 7 février et la situation d’exil du président Jean Bertrand Aristide. C’est ainsi que suite à des échanges bilatérales entre M. Jacob François, la sénatrice Youseline Bell, le secrétaire général du PPT monsieur Rafael A. Uzcategui et le ministre de l’environnement du Zimbabwe M. Francis Nhema, le dossier haïtien fut pris en considération et deux articles consacrés à Haïti furent ajoutés à la section « Solidarité avec les peuples du monde » de la Résolution finale de Caracas.
Nous tenons à remercier M Uzcategui pour son intervention musclée en faveur d’Haïti et particulièrement du leader National de Fanmi Lavalas. Le secrétaire national du PPT insista qu’il était d’une importance capitale qu’on introduise le cas d’Haïti à travers la résolution finale. Il a ajouté qu’il fallait sans équivoque offrir une invitation à résidence à l’ancien Président Jean Bertrand Aristide parce ce que disait-il plusieurs pays du monde et particulièrement le Venezuela ont une dette envers Haïti.
Concluant cet extraordinaire rassemblement historique, un accord de 6 segments fut donc paraphé et signé par presque tous les partis présents :
ACCORDS
1. MOBILISATION ET REJET DES BASES MILITAIRES NORD-AMÉRICAINES
2. CONSOLIDATION ET MISE EN ŒUVRE D’UNE PLATEFORME D’ACTION COMMUNE DES PARTIS DE GAUCHE DU MONDE
3. ORGANISATION D’UN MOUVEMENT MONDIAL DE MILITANTS POUR LA CULTURE DE LA PAIX
4. ARTILLERIE DE LA COMMUNICATION INTERNATIONALE; POUR L’ÉMANCIPATION DE LA CONSCIENCE RÉVOLUTIONNAIRE
5. MOBILISATION DE TOUTES LES ORGANISATIONS POPULAIRES AUTOUR DU SOUTIEN SANS FAILLE AU PEUPLE DU HONDURAS
6. SOLIDARITÉ AVEC LES PEUPLES DU MONDE
Les articles 6.3 et 6.4 de la section « Solidarité avec les peuples du monde » consacrés à Haïti, et à l’Ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide se lisent comme suit :
6.3 Accompagnement du peuple haïtien dans sa lutte pour le retour du président Aristide dans son pays.
6.4 Il est proposé d’examiner la possibilité que le droit de résidence au Venezuela soit concédé à Jean-Bertrand Aristide, qui a été enlevé et démis de son poste de président d’Haïti par l’impérialisme nord-américain.
Dans l’après-midi du dernier jour de la rencontre, ce fut au tour du président de la République Bolivarienne de boucler avec un discours de leader, la séance de trois pleines journées de travail assidu.
Le chef d’état vénézuélien a proposé instamment aux partis de gauche du monde de créer un forum socialiste de gauche véritable, disposé à faire front à l’impérialisme / Il a exposé la création d’un comité préparatoire pour faire formellement l’appel de la Cinquième Internationale/ "J’assume la responsabilité devant le monde" a-t-il déclaré.
Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, M. Hugo Chavez, affirme que le moment est venu de créer une Cinquième Internationale Socialiste qui regroupe le mouvement progressiste, pour faire face au défi que pose l’actuelle "crise mondiale".
"Je crois qu’est venu l’heure que nous convoquions la Cinquième Internationale, et j’ose la convoquer, je crois que c’est une nécessité et j’ose demander que nous la créions, je le propose : croyant que c’est décidé", dit Chavez, durant la clôture de la Rencontre Mondiale de Partis et Mouvements de Gauche.
Ainsi la rencontre des partis de gauche ayant terminée, le PSUV a procédé à l’ouverture de son premier congrès » Le 1er Congrès extraordinaire du PSUV » auquel ont assisté les membres des délégations.
Cette Rencontre internationale de partis de gauche, tenue à Caracas les 19, 20 et 21 novembre 2009 fut autant enrichissante que productive pour la délégation du CFLHO qui a. dès leur arrivé la veille du premier jour des délibérations, rencontré d’autres acteurs politiques pour les influencer en faveur d’Haïti..La sénatrice Youseline Bell et M. Fritzner Pierre ont même eu la chance de s’adresser à la presse vénézuélienne. Monsieur Pierre a éloquemment lu un poème se référant à la lutte des masses. La sénatrice Bell a par ailleurs fait des déclarations assez frappantes. Elle a fait état de la situation actuelle d’Haïti, et souligné que la communauté internationale avec l'aide des antidémocrates haïtiens s’acharne contre l’Organisation Fanmi Lavalas parce qu’elle défend la cause des pauvres et des sans-voix. « Dessalines, le père de la patrie haïtienne qui était lui aussi un progressiste a reçu la mort pour des motifs similaires. Il voulait que les biens de la nation soient équitablement partagés entre les fils du pays. Je lève ma voix contre l'exclusion, contre l'apartheid. Je condamne fermement le coup d'état du Honduras et celui du 29 février 2004 contre le président populaire, Jean Bertrand Aristide » a ponctué la sénatrice. L interview de Madame Bell figure dans le volume 83 du 20 novembre du journal Correo Del Orinoco. Avant de quitter Caracas, la délégation du CFLHO a également rencontré L’ancien ministre nicaraguayen des affaires étrangères et ancien président de la 63e session de l’Assemblée générale de l’ONU, monsieur Miguel d’Escoto Brockmann qui n’a pas hésité à leur offrir son ferme soutien. Une superbe réception fut donnée au fameux Hôtel Humboldt en l’honneur des représentants des pays présents pour conclure la Rencontre Internationale des Partis de Gauche. Elle fut présidée par son excellence le président Hugo Rafael Chávez lui-même. Le président vénézuélien modeste et jovial a animé la soirée avec chaleur et humour. Il a surpris l’assistance en chantant un célèbre morceau accompagné d’une des stars de la musique vénézuélienne. En fin soirée, M. Chavez s’est brièvement entretenu avec les membres du CFLHO où il leur exprima son admiration et son support sans équivoque au président Jean Bertrand Aristide. La Sénatrice Youseline Bell a eu la chance d’une tête à tête avec le leader Maximo. Jacob François et Fritzner Pierre ont également eus la chance de serrer la main du Président Hugo Chavez. Ils en ont profité pour lui remettre une lettre de remerciement au nom du CFLO et du peuple Haïtien pour son soutien humanitaire à Haïti.
Le CFLHO achemina le rapport de ses travaux au président Jean Bertrand Aristide et des informations importantes furent également acheminées à la représentante officielle de Fanmi Lavalas en Haïti, en l’occurrence Dr. Maryse Narcisse. D’autres lettres de demande de support furent envoyées à qui de droit pour faire suite à la Résolution de Caracas.
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
P.O.BOX 2252 Fort Pierce, Florida 34954
info@fanmilavalas.net
www.fanmilavalas.net
954-670-9209
La délégation de CFLO fut accueillit en grande pompe par un comité officiel composé du député Manuel Villalba et de l’officier des Affaires Intérieures M. Steven Tremaria Adan suivi d’un cortège officiel qui escorta le groupe jusqu‘à l’hôtel Alba de Caracas. Un diner d’accueil fut donné au restaurant L’Incontro pour souhaiter le bienvenu à toutes les délégations arrivées ce jour-là. Il faut dire que le gouvernement vénézuélien a fait bonne impression pour son décorum et son savoir-faire.
Les séances de débat débutèrent tôt le matin du mercredi du 19 novembre. Les propos
de bienvenu furent prononcés par la vice-présidente du Parti madame Cilia Flores, qui présida presque toutes les séances. Soulignons que madame Flores siégea l’Assemblée avec brio et un enthousiasme exceptionnel. Les principaux points qui ont dominé le débat furent: les menaces de l’empire, l’installation de sept bases militaires étasuniennes en territoire colombien, le coup d’état au Honduras, la chute du capitalisme, le Socialisme du XXIème siècle et bien entendu le kidnapping du 29 Février 2004.
Nombreux furent les dirigeants du PSUV présents à cet évènement historique : le vice-président de la région sud et Ministre des affaires étrangères, monsieur Nicolas Maduro, Le Ministre de l’éducation monsieur Alí Rodriguez Araque, Antonia Muñoz, Jacqueline Faría, de la direction nationale du psuv, le vice-président de la région Occidentale, Rafael Ramirez ; de la région des Llanos, Elias Jaua; de la région Orientale, Aristóbulo Istúriz ; de la région Centrale, Diosdadod Cabello; de la région Centre Occidentale, Francisco Ameliach; et le directeur National de l’Organisation Politique, Jorge Rodriguez.
Nous avions entre autre noté la présence de trois membres du parti populaire national haïtien dont le secrétaire général M. Benjamin Dupuy, Georges Honorat, Maude Leblanc, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, le secrétaire général de l’Organisation Patria Para Todos (PPT) M. Rafael A. Uzcategui, le ministre des affaires étrangères du de Honduras Mme. Patricia Ross, monsieur…., l’ancien Ministre nicaraguayen des affaires étrangères et ancien président de la 63e session de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Miguel d’Escoto Brockmann, le ministre de l'environnement et du tourisme du Zimbabwe M. Francis Nhema accompagné du directeur général du ministère d’état pour les affaires présidentielles zimbabwéen, M. Asher Walter Tapfumaneyi… La rencontre internationale des partis de gauches fut conçue comme plateforme pour élaborer des propositions démocratiques à partir d’une vision socialiste et impliquée avec les peuples du monde. L’accent fut plutôt mis sur l’importance de la solidarité entre les pays de l’Amérique Latine et les partis de gauche.
Les intervenants se sont exprimés avec passion et éloquence. Deux jours de débats intenses et enrichissants prenant souvent fin jusqu’au petit matin avec à peine une heure de relâche, le temps d’avaler un casse-croûte et d’échanger quelques mots avec les autres personnalités présents. Une plaidoirie suivie d’une déclaration spéciale fut faite en vue de condamner le coup d’état de Honduras, de réfuter la légitimité des élections à venir et d’exiger la restitution de l’État de droit démocratique et du gouvernement constitutionnel du pouvoir citoyen du président du Honduras, M. Manuel Zelaya Rosales. Au cours de son intervention, le leader du PPN a fait l’énoncé de la solidarité qui existe entre les peuples Haïtien et Vénézuélien; « aussi est il important de corriger les erreurs du passé », a-t-il précisé se référant à l’inertie des pays de l’Amérique Latine lors du kidnapping du Président Jean Bertrand Aristide en février 2004.
En dépit de la vibrante intervention de M. Dupuy au nom du CFLO, la première résolution paraphée le 20 novembre 2009 ne fit malheureusement pas mention de la problématique haïtienne. Il faut dire que la délégation du CFLO n’a pas lésiné sur les efforts de persuasion auprès des principaux ténors du débat, les convainquant à mettre en exergue la problématique haïtienne, particulièrement le kidnapping du 7 février et la situation d’exil du président Jean Bertrand Aristide. C’est ainsi que suite à des échanges bilatérales entre M. Jacob François, la sénatrice Youseline Bell, le secrétaire général du PPT monsieur Rafael A. Uzcategui et le ministre de l’environnement du Zimbabwe M. Francis Nhema, le dossier haïtien fut pris en considération et deux articles consacrés à Haïti furent ajoutés à la section « Solidarité avec les peuples du monde » de la Résolution finale de Caracas.
Nous tenons à remercier M Uzcategui pour son intervention musclée en faveur d’Haïti et particulièrement du leader National de Fanmi Lavalas. Le secrétaire national du PPT insista qu’il était d’une importance capitale qu’on introduise le cas d’Haïti à travers la résolution finale. Il a ajouté qu’il fallait sans équivoque offrir une invitation à résidence à l’ancien Président Jean Bertrand Aristide parce ce que disait-il plusieurs pays du monde et particulièrement le Venezuela ont une dette envers Haïti.
Concluant cet extraordinaire rassemblement historique, un accord de 6 segments fut donc paraphé et signé par presque tous les partis présents :
ACCORDS
1. MOBILISATION ET REJET DES BASES MILITAIRES NORD-AMÉRICAINES
2. CONSOLIDATION ET MISE EN ŒUVRE D’UNE PLATEFORME D’ACTION COMMUNE DES PARTIS DE GAUCHE DU MONDE
3. ORGANISATION D’UN MOUVEMENT MONDIAL DE MILITANTS POUR LA CULTURE DE LA PAIX
4. ARTILLERIE DE LA COMMUNICATION INTERNATIONALE; POUR L’ÉMANCIPATION DE LA CONSCIENCE RÉVOLUTIONNAIRE
5. MOBILISATION DE TOUTES LES ORGANISATIONS POPULAIRES AUTOUR DU SOUTIEN SANS FAILLE AU PEUPLE DU HONDURAS
6. SOLIDARITÉ AVEC LES PEUPLES DU MONDE
Les articles 6.3 et 6.4 de la section « Solidarité avec les peuples du monde » consacrés à Haïti, et à l’Ancien président haïtien Jean Bertrand Aristide se lisent comme suit :
6.3 Accompagnement du peuple haïtien dans sa lutte pour le retour du président Aristide dans son pays.
6.4 Il est proposé d’examiner la possibilité que le droit de résidence au Venezuela soit concédé à Jean-Bertrand Aristide, qui a été enlevé et démis de son poste de président d’Haïti par l’impérialisme nord-américain.
Dans l’après-midi du dernier jour de la rencontre, ce fut au tour du président de la République Bolivarienne de boucler avec un discours de leader, la séance de trois pleines journées de travail assidu.
Le chef d’état vénézuélien a proposé instamment aux partis de gauche du monde de créer un forum socialiste de gauche véritable, disposé à faire front à l’impérialisme / Il a exposé la création d’un comité préparatoire pour faire formellement l’appel de la Cinquième Internationale/ "J’assume la responsabilité devant le monde" a-t-il déclaré.
Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, M. Hugo Chavez, affirme que le moment est venu de créer une Cinquième Internationale Socialiste qui regroupe le mouvement progressiste, pour faire face au défi que pose l’actuelle "crise mondiale".
"Je crois qu’est venu l’heure que nous convoquions la Cinquième Internationale, et j’ose la convoquer, je crois que c’est une nécessité et j’ose demander que nous la créions, je le propose : croyant que c’est décidé", dit Chavez, durant la clôture de la Rencontre Mondiale de Partis et Mouvements de Gauche.
Ainsi la rencontre des partis de gauche ayant terminée, le PSUV a procédé à l’ouverture de son premier congrès » Le 1er Congrès extraordinaire du PSUV » auquel ont assisté les membres des délégations.
Cette Rencontre internationale de partis de gauche, tenue à Caracas les 19, 20 et 21 novembre 2009 fut autant enrichissante que productive pour la délégation du CFLHO qui a. dès leur arrivé la veille du premier jour des délibérations, rencontré d’autres acteurs politiques pour les influencer en faveur d’Haïti..La sénatrice Youseline Bell et M. Fritzner Pierre ont même eu la chance de s’adresser à la presse vénézuélienne. Monsieur Pierre a éloquemment lu un poème se référant à la lutte des masses. La sénatrice Bell a par ailleurs fait des déclarations assez frappantes. Elle a fait état de la situation actuelle d’Haïti, et souligné que la communauté internationale avec l'aide des antidémocrates haïtiens s’acharne contre l’Organisation Fanmi Lavalas parce qu’elle défend la cause des pauvres et des sans-voix. « Dessalines, le père de la patrie haïtienne qui était lui aussi un progressiste a reçu la mort pour des motifs similaires. Il voulait que les biens de la nation soient équitablement partagés entre les fils du pays. Je lève ma voix contre l'exclusion, contre l'apartheid. Je condamne fermement le coup d'état du Honduras et celui du 29 février 2004 contre le président populaire, Jean Bertrand Aristide » a ponctué la sénatrice. L interview de Madame Bell figure dans le volume 83 du 20 novembre du journal Correo Del Orinoco. Avant de quitter Caracas, la délégation du CFLHO a également rencontré L’ancien ministre nicaraguayen des affaires étrangères et ancien président de la 63e session de l’Assemblée générale de l’ONU, monsieur Miguel d’Escoto Brockmann qui n’a pas hésité à leur offrir son ferme soutien. Une superbe réception fut donnée au fameux Hôtel Humboldt en l’honneur des représentants des pays présents pour conclure la Rencontre Internationale des Partis de Gauche. Elle fut présidée par son excellence le président Hugo Rafael Chávez lui-même. Le président vénézuélien modeste et jovial a animé la soirée avec chaleur et humour. Il a surpris l’assistance en chantant un célèbre morceau accompagné d’une des stars de la musique vénézuélienne. En fin soirée, M. Chavez s’est brièvement entretenu avec les membres du CFLHO où il leur exprima son admiration et son support sans équivoque au président Jean Bertrand Aristide. La Sénatrice Youseline Bell a eu la chance d’une tête à tête avec le leader Maximo. Jacob François et Fritzner Pierre ont également eus la chance de serrer la main du Président Hugo Chavez. Ils en ont profité pour lui remettre une lettre de remerciement au nom du CFLO et du peuple Haïtien pour son soutien humanitaire à Haïti.
Le CFLHO achemina le rapport de ses travaux au président Jean Bertrand Aristide et des informations importantes furent également acheminées à la représentante officielle de Fanmi Lavalas en Haïti, en l’occurrence Dr. Maryse Narcisse. D’autres lettres de demande de support furent envoyées à qui de droit pour faire suite à la Résolution de Caracas.
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas".
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