Depuis belle lurettes, la menace terroriste constitue une sévère préoccupation pour toute la planète terre. En 2011 encore en Allemagne la population se souvient de l’enfer qu’elle a vécu au temps maudit des Nazis. En Haïti, les familles des martyrs des Duvalier et les rescapés de cet enfer duvaliérien sont terrifiés par le simple fait de s’en souvenir. Plus près de nous, la plaie laissée par l’enfer GNB est encore fraiche et puante.
La menace terroriste est tellement prise au sérieux au point qu’elle fait partie intégrante de tous les programmes de gouvernement qui priorise la sécurité de leurs contribuables. En Haïti par contre, à la faveur de ces élections Cash for Vote, l’international par le biais des fins experts de l’OEA nous impose une autre forme de terrorisme d’Etat en l’occurrence le spectre GNB.
GNB, ainsi s’appelle cette nouvelle forme de terrorisme qui n’est que la mise en commun des astuces des mafias locale et internationale qui liguent leur cynisme pour anéantir les masses populaires. Selon les dictats de l’OEA qui n’avait pipé mot quand les hommes de main de Gérard Latortue assassinaient les militants du mouvement populaire suite au kidnapping du Président Jean Bertrand Aristide, ces Elections seraient cette panacée devant éradiquer le cancer de la misère.
Selon les délires de ces fins experts internationaux en décompte de procès verbal et de bulletins, le deuxième épisode de cette tragicomédie devrait se dérouler entre la candidate du RDNP et celui de Réponse Paysan. Menm tenyen yo !!! Qu’il s’agit de Madame Mirlande Manigat, de Michèle Martelly et son parti fantôme cousu de toutes pièces, ou autre défenseur acharné du système, la menace GNB pèse de tous son poids sur les revendications fondamentales des masses populaires en l’occurrence accès aux soins de santé, à l’éducation, à un logement décent, à la nourriture et aux loisirs.
Au cours d’une intervention sur une station de radio de la capitale, Monsieur Max Mathurin a fait des révélations pertinentes. « En général, les résultats des élections sont toujours manipulés par la nébuleuse intouchable de l’international ». Par crainte de se voir enlever son visa qui lui empêcherait de faire son entrée triomphale dans la terre promise, l’ex président du Conseil Electorale Provisoire n’a pas eu suffisamment de culot pour dévoiler l’identité de ces « Nébuleux » pourtant notoire pour le commun des mortels.
Par réflexe de couard entêté ajouté à une mesquinerie incurable, Monsieur Mathurin a choisi délibérément de tergiverser au lieu d’informer l’opinion publique sur un sujet aussi fondamental dans la présente conjoncture. Cependant, cette catastrophe électorale telle que déroulée le 28 novembre 2010 ne devait étonner personne. Celles d’avril et de mai 2009 n’étaient en rien différentes. L’unique différence se retrouve au niveau des enjeux.
Tout haïtien qui se veut honnête conviendra avec nous que notre pays n’a pas un problème d’ « Elections ». Les Elections depuis 1957 constituent l’alibi le plus convenant pour l’international pour enfoncer le pays aux confins inaccessibles du chaos. Notre pays drastiquement appauvri par la colonisation et les multinationales, pris en otage par cette oligarchie de contrebandiers et de mafias de tous ordres fait face à des crises plus profondes.
Ces crises en question ne sont que des indices que les couches marginalisées sont confrontées à de dramatiques réalités socioéconomiques. L’international au lieu de nous venir en aide nous contraint d’avaler une occupation qui leur coute 800 millions de dollars l’an. Cette occupation est agrémentée d’une pandémie de choléra qui a déjà fait plus de cinq mille victimes du moins officiellement. Pour dissimuler leur incapacité à nous tirer du bourbier du sous-développement, l’international qui n’est qu’un repère privilégié de cyniques, de sadiques et d’endurcis, nous impose ces « Elections » Bouyi Vide.
Elections ou épreuves de duperies
Venu maintenant le moment de débattre sur les milliers de cas de fraudes, d’imperfections, d’irrégularités, d’abus de pouvoir, d’injustices, de violences etc. enregistrés au cours de ce spectacle abominable organisé le 28 novembre 2010 juste pour prouver à l’international sa mauvaise foi mêlée d’hypocrisie. Pour les naïfs il s’agissait d’élections libres, honnêtes et démocratiques. Pour les gens sensés par contre il ne s’agissait que d’une épreuve de duperies de très mauvais goût.
Nous le répétons haut et fort l’international tel que présenté depuis des lustres n’est qu’un panier de vipères déterminées à provoquer la ruine de ce pays de nègres insoumis qui ont sonné le glas de l’esclavage. Cette farce volontairement mal planifiée a été organisée juste pour satisfaire les fantasmes malséants de l’international qui se sent si confortable à patauger dans ses propres défécations.
En dépit de la mise en garde des forces vives de la nation, l’international a financé ces irrégularités à hauteur de 29 millions de dollars. Combien de dénonciations, combien de protestations, n’avaient été émises par les organisations populaires proches de Fanmi Lavalas pour éviter au pays ce séisme électoral du 28 novembre 2010. Combien de sit in, combien de manifestations n’avaient pas organisés les forces vives de la nation pour dissuader les puissances donneurs de leçons de démocratie sur mesure pour ne pas financer cette tragédie.
Comme l’on devait s’y attendre, les fraudes et les irrégularités étaient tellement nombreuses que ce pays qui ne s’est pas encore relevé de l’horreur du séisme du 12 janvier, a du payer les services d’« experts » internationaux pour venir les comptabiliser. Et, c’est exactement la résultante de cette consultation d’experts en comptabilité électorale qui fait planer sur les masses populaires le spectre GNB, pour le malheur du pays.
Déjà des sondages programmés préparaient l’opinion publique qui croit au changement en profondeur à ingurgiter sans broncher la pilule fielleuse des GNB à travers Mirlande Manigat et Michel Martelly et autres anguilles au service des requins internationaux. Ces deux obsédés sont blancs bonnets et bonnets blancs, tous deux déterminés à livrer le pays en pâture à l’international.
Séisme électoral du 28 novembre
Les élections d’avril mai 2009 ne diffèrent en rien de celles du 28 novembre 2010 en termes d’organisation, d’irrégularités, d’exclusion, de magouilles, et autres imperfections murement planifiées. S’il existe une infime différence, ce n’est qu’au niveau des enjeux car il était aussi question de présidentiels et de député. Comme nous l’avons dit Haïti est confrontée à une grave crise socioéconomique que l’international transpose en une crise politico électorale.
Les résultats de cette farce émétique du 28 novembre 2010 ont donné lieu à une nouvelle tragédie aussi horrible que cette pandémie du Choléra qui n’est qu’une courtoisie de l’ONU. Mèsi papa Loni pou pitit ou Kolera ou ban nou an.
Rappelons pour l’histoire que l’OEA fut l’un des principaux artisans de cette situation de chaos que connait le pays actuellement. Suite aux élections de 2000, un mercenaire régional du nom d’Orlando Marvil, vakabon de son espèce, a posé la première pierre de ce qui allait servir de rampe de lancement du chambardement made in impérialiste.
Ce chambardement orchestré par la France, les Etats Unis et le Canada allait aboutir au kidnapping du Président Aristide au soir maudit du 29 février 2004. Michel Martelly, à l’instar de tout leader sous-développé, partisan inconditionnel du chaos, GNB de surcroit, a fait une entrée triomphale sur la scène politique.
Habitué à accoucher de bêtises spectaculaires Miki a profité de la farce du 28 novembre 2010 pour matérialiser sa perception de la prise du pouvoir. En l’espace de quelques minutes les partisans du candidat de Réponse Paysan ont mis leur expertise à contribution en réduisant la ville des Cayes en cendre. Du coup l’international nous fait passer pour une nation de nègre incapable de se diriger.
Quant à la ville de Pétion-Ville fief du « leader » de tèt kale, elle a été assiégée carrément « tèt kaleman » pendant plus de trois jours affilés par des hordes de monstres aux têtes brulées manipulés par ces petits bourgeois assoiffés de pouvoir et aussi de « milliards » promis par l’international dans le cadre de la « reconstruction ». Mais, personne ne s’est rendu à l’évidence qu’aucun des candidats de Réponse Paysan n’a gagné les élections haut la main.
Le candidat au sénat pour le département de l’Ouest de Réponse Paysan n’a réalisé que quelques voix. Le candidat au poste de député de Pétion-Ville de Réponse Paysan dans le fief même de celui qui prétend avoir remporté les élections se retrouve en ballotage. Fort de ces données facilement vérifiables, point n’est besoin d’être fin analyste pour déceler quelle anguille de chambardement qui se cache sous le rocher de ces élections déstabilisatrices.
Si le pays est descendu plus bas que la bassesse même, nous devons accorder le crédit au Président René Garcia Préval. Il est tellement obsédé par l’envie d’en finir définitivement avec Lavalas pour appliquer le plan macabre ourdi par le Canada xénophobe, les Etats Unis ségrégationnistes et la France colonialiste. Voici que le pays court le haut risque de sombrer à nouveau entier dans l’enfer GNB avec le spectre d’un 2ème tour entre le 4 M : Mirlande Manigat et Michel Martelly et leurs lots de Malédictions insurmontables.
Quelle malédiction, quelle punition, quel châtiment, quelle damnation, quel supplice pour ceux qui luttent corps et âme pour que notre chère Haïti puise connaitre des lendemains meilleurs. Quel affront pour la mémoire de ces milliers de martyrs dont les globules d’un rouge vif hantent encore les avenues de la lutte pour le progrès de leur pays. En dépit du fait que le Président Préval n’a reculé devant aucune action pour exclure Lavalas de la course électorale, et châtier sauvagement l’orgueil des militants progressistes en les chassant de la fonction et des entreprises publiques, voilà aujourd’hui ses tuteurs le récompensent par des coups de bote dans le cul.
Déjà le chef des occupants un certain Edmond Mulet allié à cette oligarchie d’ultras rétrogrades, brandissait la menace de pires sanctions au cas où le pouvoir ne serait pas remis aux GNB le 7 février au plus tard. Au faite de l’hypocrisie, ce Mulet aussi effronté qu’un colon en territoire conquis, refuse d’admettre que cette Aide Humanitaire du Choléra est une courtoisie de la Minustah. Simple question de manque de courage comme tout diplomate qui veut rester égal à lui-même c'est-à-dire lâche, hypocrite, sans personnalité, impertinent et frekan kou chen par-dessus le marché.
Nouvelle excursion d’Hilary Clinton
Après ses interminables randonnées qui n’ont rien donné comme résultat, si non quelques lampées de rhum 5 étoiles sur fond de chairs fraiches pour les délices de ses nuits romantiques, Monsieur Clinton fait venir sa femme. A quelles fins ? Surement pour continuer à ridiculiser et nous tourner en dérision toute une population en proie aux pires vicissitudes qui découlent de la catastrophe du 12 janvier 2010. Madame Hilary Clinton choisit délibérément d’insulter tout un peuple en ayant recours à l’arme de l’annulation de visas d’entrée aux Etats-Unis contre un membre en fonction du Gouvernement en l’occurrence l’économiste Gérald Germain, Ministre des Affaires Sociales et du Travail.
Madame Hilary Clinton déléguée en Haïti pour intimer des ordres au Président Préval, le forçant à faire le retrait de Jude Célestin de cette course « électoral », aurait plus à gagner de rester dans sons pays pour aider son propre Président à se refaire une santé politique. D’un autre coté elle est venue imposer au pays l’un des M, (malédictions GNB), Michel Martelly ou Mirlande Manigat, des marionnettes facilement manipulables.
Peut être s’est elle rendue compte que son chef est entrain de s’attirer l’antipathie de toute la nation étasunienne et des nations qu’il a intimé l’ordre à ses soldats d’anéantir sous les bombes au Népal ? Les Etats-Unis sont plus préoccupés à faire revenir Jean Claude Duvalier et sa femme en Haïti pour d’une part insulter la mémoire des centaines de milliers de martyrs de la barbarie duvaliérienne et ensuite nous faire oublier les ravages causé par ce choléra imposé par la Minustha.
Parallèlement le porte parole du département d’Etat interdit à l’ex Président Jean Bertrand Aristide de revenir dans son propre pays. Cette nouvelle donne nous fait parvenir à cette déduction selon laquelle le Président Obama peut tout comme promis dans son slogan électoral. C’est-à-dire il est déterminé à perpétuer la ruine de l’Irak et de l’Afghanistan en dépit du fait qu’il avait formellement promis la fin de la guerre. Le président Obama lui-même victime du racisme de ses compatriotes blancs n’est parvenu à se défaire de ses chromosomes de xénophobe au stade avancé.
Le Président Obama a accepté de financer ces « élections » Madougou où le CEP de Gaillot Dorsinvil a exclu injustement Fanmi Lavalas et bien d’autres partis. Madame Clinton débarquée avec sa rigwaz de Commandeure dans sa main gauche et des gifles dans sa main droite menace le Président Préval des pires châtiments s’il n’est parvenu à convaincre l’Ingénieur Jude Célestin, le candidat de non parti Inité de désister.
La dame de fer des Etats-Unis n’est peut être pas au courant de cette révoltante injustice faite à Fanmi Lavalas, le parti le plus populaire du pays.
Par simple déduction si la dame de fer, Madame Hilary Clinton au nom de son homme d’acier le président Barak Obama dans son exercice de racisme et de discrimination n’éprouve la moindre gêne à brandir la menace d’embargo pour contraindre Linite de faire le retrait sans condition de Monsieur Jude Célestin, c’est que ce dernier n’a pas perdu les élections comme les GNB veulent le faire croire aux ingénus.
Les Etats-Unis, dans leur exercice de discrimination, estiment que le séisme du 12 janvier n’a pas causé suffisamment de dégâts. Alors, ils ont recours aux répliques de cette farce révoltante du 28 novembre 2010. Partant des commentaires de la porte parole du Département d’Etat, les Etats-Unis se sont montrés déterminés à investir toutes les ressources dont ils disposent pour garder le Président Aristide en exil. Ala kote moun sa yo rasis papa !!! Tekwè Obama se yon nwa l ye tou ? Li do gen tan konprann li se blan ?
Pourtant, ce pays qui veut se faire passer pour le premier exportateur mondial de la « démocratie » et du respect des « droits humains », nous envois ses dangereux repris de justice que le système en décrépitude a programmé pour détruire des vies humaines. La situation d’extrême misère que connaissent les couches des bas-fonds n’est que les retombés de cette fructueuse coopération internationale et les Etats-Unis plus particulièrement.
A la guerre comme à la guerre
Avec le spectre GNB qui est la négation du Changement, du Développement et du Progrès au bénéfice des strates victimes de marginalisation à outrance, les nobles idéaux du 16 décembre sont loin de se matérialiser. Ce n’est sans raison non plus que l’international veut imposer au peuple deux de ces 4quatre M, soit Mirlande Manigat ou Michel Martelly. Avec le spectre GNB, qui n’est qu’un répertoire intarissable de mafias de tous ordres, les nobles aspirations des masses populaires sont drastiquement hypothéquées.
L’appréhension de se voir enlever un visa d’entée en France, aux Etats-Unis ou au Canada ne veut pour autant dire que les militants conséquents vont baisser les bras. Bien au contraire, c’est le moment plus que jamais de dire à la guerre comme à la guerre. Nous savons qu’il est encore de millions de Compatriotes qui sont suffisamment courageux pour dire un MERDE retentissant aux représentants de l’empire. Ils ont assez de nous passer en dérision tout en se délectant de nos souffrances atroces tout en œuvrant activement à la ruine de notre pays à travers leur politique de déstabilisation.
Nous sommes largement convaincus qu’il est encore de millions de Compatriotes qui gardent toute leur verticalité pour dire aux vampires capitalistes MERDE et Autant, Autant, Autant. Autant car les conditions infrahumaines de vies des strates exclues doivent changer. Dans une logique où les lubies des « experts » de l’OEA sont priorisées sur les lois de la République, pourquoi ne pas se passer des services de ce CEP qui coute tellement cher au pauvre contribuable.
Dans la mesure où Haïti doit coute que coute organiser des élections pour montrer à l’international qu’elle a droit à la « démocratie », en lieu et place du CEP pourquoi ne pas avoir une Comité International d’Experts en Décomptes de Procès- Verbaux (CIEDEP). La problématique des élections seraient résolus une fois pour toute. Ainsi à la faveur de ces élections programmées Haïti serait désormais sur la voie du changement. Alors les ONG et les GNB n’auraient plus leur place.
Avant que cette démarche suicidaire pour l’avenir d’Haïti puisse arriver à se matérialiser, la menace GNB pèse de tout son poids sur les masses populaires. La solution provisoire serait alors l’annulation de cette farce et la tenue d’une conférence nationale devant déboucher sur un projet de société de 25 ans. Mais des obsédés de pouvoir et de gloire de la trempe de Michel Martelly et de Mirlande Manigat deux représentants GNB vont-ils rentrer dans une telle logique ?
La suite de cet imbroglio électorale nous donnera raison ou tort. Gaillot Dorsinvil, enfouit dans son entêtement et indubitablement hanté par l’appréhension de se voir enlever son permis de fouler le sol des Etats-Unis, ne s’est pas rendu à l’évidence qu’il a publié le calendrier du 2ème tour bien avant de communiquer aux éventuels votants lequel des candidats est encore dans la course. Pire encore aucun de ses « conseillers » insensés ni son directeur GNB ne s’est rendu à l’évidence qu’ils sont ridicules au superlatif. Ridicule ou pas, il leur suffit de plaire à Edmond Mulet et aussi à l’empire.
"Yon sèl nou fèb, ansanm nou fò, ansanm, ansanm nou se Lavalas"
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